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Fonderie Messier toujours sous tension

Publie le vendredi 6 mai 2011 par Open-Publishing
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150 personnes se sont rassemblées hier pour soutenir un collègue menacé de licenciement.

La cour de la Fonderie Messier, cette entreprise spécialisée en pièces métalliques pour l’aéronautique, coincée contre la montagne à Arudy, a accueilli un nouveau rassemblement du personnel hier, organisé par le syndicat CGT. 150 personnes de l’entreprise, mais aussi issues de l’usine Turbomeca de Bordes et du Parti communiste français, ont demandé à la direction de Fonderie Messier de cesser la procédure de licenciement contre Christian Ploujoux, délégué syndical CGT suppléant.

La direction reproche à l’opérateur d’avoir utilisé de l’air comprimé de l’usine pour actionner son klaxon lors des débrayages du début d’année. « Au deuxième entretien, on m’a fait part d’autres griefs, comme d’avoir organisé la retenue du patron et prononcé des propos injurieux. Ce n’est pas vrai, la retenue était collective », se défend le salarié, en arrêt maladie actuellement.

Le délégué syndical Antoine Nevado dénonce une « parole non tenue » lors de la conciliation organisée en février dernier avec le directeur du travail. « Il était question d’abandonner la procédure contre Ploujoux au profit d’une petite sanction. Les engagements ne sont pas tenus ».

Pour l’un des représentants de la direction, Guy Kilhoffer, « il n’y a rien de neuf sous le soleil, la procédure est en cours, elle continue. La direction n’a jamais laissé entendre qu’elle serait abandonnée. Les griefs vont bien au-delà de la soufflette. On n’en est pas à mettre à la porte quelqu’un pour un vol d’air ! La direction a une obligation de résultat quant à la sécurité des salariés et de la direction. »

Hier, les deux délégués syndicaux ont été reçus par une inspectrice du travail. La direction le sera la semaine prochaine. Côté production, le carnet 2011 est plein mais « les clients sont extrêmement nerveux, ils se demandent si on va les livrer » ajoute Guy Kilhoffer.

http://www.sudouest.fr/2011/05/06/fonderie-messier-toujours-sous-tension-390402-3980.php

Messages

  • A la lecture des informations du texte ci-dessus, et des propos cités de la Direction de Messier, nous pouvons discerner une réthorique mensongère, une construction verbale qui cache mal son goût pour le tout-répressif, et la volonté délibérée d’écraser toutes les velleités de luttes sociales...qui n’est pas sans rappeler le harcèlement général qui s’abat contre employés, syndiqués et militants syndicaux, manifestants, réfugiés, et bien d’autres... nous sommes solidaires de tous les employés de la fonderie Messier qui se rassemblent solidairement autour de leur collègue menacé... nous y voyons le début d’un mouvement de grande ampleur, aujourd’hui seul possible, pour stopper ces attaques de plus en plus nombreuses et brutales... La vérité finira par triompher contre le mensonge, car un Peuple ne peut tolérer indéfiniment que l’on attaque sa souveraineté... Il est temps que le despotisme moderne du sarkozisme ( que certains n’hésitent pas à qualifier de "fascisme moderne" ), trouve en face de lui une réponse qui soit à la hauteur des injustices qu’il produit sans cesse, telles ce qui arrive actuellemnt dans l’Entreprise Messier, mais aussi, malheureusement ailleurs... Voire la terrible attaque récente de la Direction de la S.N.C.F qui, après avoir licencié Fabien Malvaud, il y a peu, pour se débarassser d’un syndicaliste gênant, attaque maintenant son collègue Guy, et veut lui faire payer sa participation à un rassemblement de soutien à Fabien, et qui s’était déroulé Gare de l’Est, il y a peu... Une irruption de 200 Cheminots au milieu d’une réunion de la Direction n’a pas du tout plus, et Guy a été pris comme bouc-émissaire dans le seul but de faire taire tous ceux qui s’élèvent contre les injustices... Une fois de plus le despotisme règne. Une fois de plus il est urgent de répondre à ce despotisme. ( un Rassemblement se tiendra Gare Saint Lazare, à Paris, le 12 Mai 2011, à partir de 8H00, pour apporter un soutien au cheminot menaçé ).