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GAUCHE ANTILIBERALE. L’urgence de se rassembler
Publie le dimanche 17 décembre 2006 par Open-Publishing3 commentaires
Source http://www.pcahebdo.com/dossiers.ph...
Les 9 et 10 décembre derniers, les représentants des collectifs unitaires antilibéraux se retrouvaient à Saint-Ouen pour finaliser un accord politique en vue de présenter leur candidat pour l’élection présidentielle. Alors que la candidature de Marie-George Buffet retenait, selon toutes les indications chiffrées, la plus forte adhésion des participants aux centaines de collectifs (autour de 60 %), le rejet préalable déjà enregistré de certaines sensibili-tés à la veille de la réunion se concluait par un « blocage » qui n’a pas permis d’aboutir et de lancer enfin véritablement la campagne unitaire. Jean-Paul Duparc, directeur de notre journal, militant communiste, a participé à cette rencontre en tant que délégué du collectif Nice-Nord. Il était également associé aux travaux de la « commission de synthèse » qui s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche… Il revient pour nos lecteurs sur ces deux journées et réaffirme la volonté des communistes à poursuivre la démarche du rassemblement avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent. Nous donnons également la parole à trois participants issus des collectifs des Alpes-Maritimes
— La réunion nationale de Saint-Ouen n’a pas réussi à se mettre d’accord sur un nom pour la candidature pour l’élection prési-dentielle. Pourquoi, selon vous ?
« Cela dépasse le seul problème du choix d’un nom. Il s’agissait de finaliser un accord politique pour ouvrir une nouvelle voie à gauche. La candida-ture n’est pas seulement une affaire d’un « nom » qui soit un plus petit dénominateur commun ou qui ne gêne personne. La candidature doit porter le programme, s’adresser à toute la gauche et faire vivre la diversité dans une conception la plus collective possible de la campagne. »
— D’où vient le blocage ?
« Il faut repartir de la situation à la veille de la réunion de samedi dernier : l’absence de consensus entre les organisations était connue, notamment au sein du collectif national. « Donc, à l’ouverture de la réunion, aucune, je dis bien aucune candidature ne faisait consensus. L’élément vraiment nouveau de la réunion de Saint-Ouen, c’est l’émergence et l’affirmation dans le débat des résultats nationaux de la consultation des collectifs.
« Quantitativement, et quelle que soit la méthode de calcul, le choix de Marie-George Buffet est préférentiellement retenu de façon large. De l’ordre de 55 % à 63 % des collectifs, y compris dans les collectifs qui comptent le plus de participants, y compris dans les collectifs créés avant le 1er sep-tembre, ce qui fait litière des accusations d’avoir multiplié les collectifs de dernière minute pour peser sur le résultat global. »
— Ces résultats pouvaient ils conduire au consensus ?
« Un mot encore sur les résultats de la consultation des collectifs. Ils sont également importants qualitativement. Ils émettent un choix clair sur la candidature la plus efficace. Ils n’ont pas procédé par élimination. Ils affirment une volonté de faire campagne quel que soit le candidat retenu, même si ce n’est pas celui ou celle qui a leur préférence particulière. Et ceci dès lors que ce candidat correspond bien à la volonté la plus partagée par l’ensemble des collectifs. Ils expriment la volonté de ne pas casser le rassemblement sur la candidature. « Donc, très clairement, ils sont à l’opposé de l’attitude de veto qu’adoptent quelques organisations au niveau national qui jugent « inacceptable » par principe la candidature de Marie-George Buffet. Ces organisations, finalement, la tolèrent comme « candidate à la candidature » mais veulent, quelle que soit l’opinion des collectifs, l’interdire comme candidature retenue. Là est le problème. Du côté des collectifs, non seulement les collectifs la considèrent comme « acceptable », même quand elle n’a pas leur préférence prioritaire, mais une large majorité de collectif la considère comme la candidature la plus préférable. « C’est l’entêtement de la majorité des membres du collectif national à refuser de prendre en compte cette situation qui conduit à l’impasse. »
— Personne ne nie que Marie-George Buffet soit « majoritaire », mais peut-elle faire consensus ?
« En l’absence de consensus spontané, il s’agit de construire un consensus raisonné en phase avec l’ambition politique du rassemblement. Prendre en compte l’opinion des collectifs, ce n’est pas glisser d’une « logique consensuelle » vers une « logique majoritaire ». C’est avoir l’état d’esprit de vouloir construire une issue positive pour tous. C’est prendre appui sur l’opinion la plus partagée des collectifs pour aider à surmonter ensemble une difficulté. Or, un avis préférentiel des collectifs, surtout quand il est si net, est évidemment une indication précieuse pour toute personne qui a à cœur les intérêts du rassemblement et la volonté d’aboutir. Notre démarche se veut citoyenne et participative d’abord. On ne peut opposer démocratie et consensus. « Pour aboutir, la voie à la fois la plus efficace et la plus rassembleuse c’est de travailler à partir du choix le plus choisi par les collectifs et de répon-dre à la volonté commune, partagée, y compris par le PCF, que la campagne ne se fasse pas « autour » d’un parti ou d’une personnalité. Pour cela, de nombreuses propositions ont été émises pour que la campagne soit conçue, dirigée, animée entièrement collectivement ; en assurant le respect, la visibilité, y compris médiatique, de toutes les sensibilités. « A l’inverse, s’arc-bouter sur un « tout sauf Marie-George », y compris au prix de « l’opinion majoritaire des collectifs, on s’en fout ! », comme le font certaines sensibilités, c’est envoyer le rassemblement dans le mur au mépris des espérances soulevées. « Il me semble tout à fait illusoire et tout à fait contraire à l’esprit du rassemblement de penser construire un consensus sur la base d’un contourne-ment, voire d’une négation du souhait des collectifs, au profit de tractations de sommet entre tendances du collectif national. »
— Ne peut-on pas penser à d’autres candidatures ?
« Je ne veux fermer aucune porte mais force est de constater que les candidatures évoquées durant la nuit du 9 au 10 décembre, lors de la « com-mission de synthèse » à laquelle j’ai participé, ne sont franchement pas probantes. « La proposition de Jean-Luc Mélenchon par PRS est respectable. Avec Marie-George Buffet ou José Bové, il a la dimension nationale nécessaire que les autres candidats n’ont pas. « Il reste que son retour récent vers le rassemblement, après un passage par la synthèse du Mans au congrès du PS, peut susciter des incompré-hensions. « Les propositions d’Yves Salesse et de Clémentine Autain ne sont pas susceptibles de faire consensus, surtout après l’épisode de la pétition, si-gnée également par Claude Debons, pour demander, quelques jours avant la réunion des 9 et 10, le retrait de la candidature Buffet. On ne peut pas donner une prime à de tels comportements. Le rassemblement doit être fondé sur la réciproque et l’égalité des droits. »
— Certains ont évoqué une « autre candidature communiste issue du mouvement social ». Qu’en pensez-vous ?
« J’ai du mal à saisir cette étrange proposition venue tard dans la nuit. Je trouve que ce n’est pas le problème. Outre que Marie-George Buffet est liée au mouvement social dans toutes ces dernières années, nous n’avons pas proposée cette candidature parce qu’elle est communiste, mais parce qu’elle a la personnalité, le profil, l’expérience, y compris collective, à porter un tel combat présidentiel, tout en ayant prouvé sa capacité à faire vivre la diversité. « Et puis, il faudrait sur la candidature sortir des réflexions « nombrilistes » comme si c’était une question purement interne ou d’équilibre de chapel-les de l’alternative unitaire à gauche. Nous ne cherchons pas à désigner un président ou une présidente des collectifs ! Nous cherchons à déterminer une candidature pour l’élection présidentielle. Qui s’adresse à l’ensemble du monde du travail et de la création dans le cadre d’une campagne collec-tive. Pour gagner et pour un rassemblement majoritaire apte à répondre jusqu’au gouvernement aux urgence sociales et politiques de la vie. Si d’autres perdent de vue cet essentiel, au profit d’intérêts étroits et boutiquiers liés à leur obsession d’une restructuration de la gauche de la gauche qu’ils veulent opérer via et après l’élection présidentielle, c’est très dommage. Pour tous. »
— Le PCF est-il décidé à tout faire pour aboutir ?
« Tout faire démocratiquement et dans le respect des femmes et des hommes qui composent et espèrent dans le rassemblement, oui. Le PCF joue totalement le jeu du rassemblement. Il n’a pas désigné de candidat. Il a signé l’appel unitaire. S’est investi pour, comme le collectif national y invitait, qu’il y ait des « collectifs partout ». Il a accepté de faire une proposition de « candidature à la candidature » et de la soumettre aux critères communs de choix collectif. On nous a souvent demandé « Et si Marie-George Buffet n’est pas retenue par les collectifs, qu’est-ce que vous faites ? ». J’ai tou-jours répondu : « On fait campagne ». « Aujourd’hui, elle est retenue très largement par les collectifs et on nous dit qu’elle ne pourrait toujours pas être la candidate du rassemblement. Ce n’est pas sérieux. Il y a aujourd’hui encore moins qu’avant la réunion des 9 et 10 décembre de raisons à un préalable anti-Buffet. Il faut aussi que les autres organisations impliquées dans le rassemblement jouent le jeu également. L’engagement de faire campagne quelle que soit la candidature re-tenue ne peut pas être une obligation que pour les seuls communistes, et n’être qu’une option facultative pour les autres sensibilités. Je considère, et personnellement j’y tiens énormément, que la réciprocité est une condition pour travailler ensemble. Ce n’est même pas une question politique, c’est tout simplement une exigence morale et éthique. »
— Et maintenant ?
« Devant le blocage de la situation, Patrice Cohen-Seat a fait, au nom du PCF, une proposition dans la matinée de dimanche. Celle de redonner la parole aux collectifs locaux. Pour inventer une forme nouvelle de campagne avec au cœur le contenu et la démarche collective. Pour surmonter les derniers obstacles et réussir. Cette volonté des collectifs de se faire entendre, écouter, respecter peut faire bouger la situation. Il y a urgence. »
Propos recueillis par Diego CHAUVET
Philippe Gandin
Militant LCR courant unitaire et memebre du collectif de Carros-Côteaux d’Azur
et Bruno Della Sudda Militant Alternatifs, collectif de Nice-l’Ariane
Malgré le froid, on a eu très chaud. Dimanche matin, la réunion des collectifs a évité le pire. Il semblait alors que la direction du PCF allait s’appuyer sur une « majorité » obtenue dans les collectifs pour passer en force et proclamer la candidature de Marie-George Buffet. L’échec de la commission de synthèse de la nuit et l’ambiance houleuse dans la salle faisaient craindre le pire : l’explosion du rassemblement. Les partisans de la candidature M.-G. B. voulaient s’appuyer sur l’« expression des collectifs » pour proclamer cette candidature, alors même que les interventions et les réactions de la salle prouvaient bien que cette issue était loin de faire consensus. Patrice Cohen-Seat a débloqué la situation en affirmant qu’aujourd’hui, le consensus n’est pas réalisé ni dans les collectifs locaux ni dans le collectif national unitaire, et qu’il est toujours nécessaire de le construire pour aboutir. Il a proposé que la discussion se poursuive afin d’aboutir. Sur cette base qui rejoignait plusieurs autres interventions (Debons, Picquet…), un accord a été conclu par le collectif national élargi. La discussion continue.
Même si nous perdons un temps précieux pour la campagne, tout est encore possible ! Pour avancer, partons du bilan de la réunion de Saint-Ouen. Aucune proposition ne fait aujourd’hui consensus et notamment celle de M.-G. B. sur laquelle se sont focalisés les débats. La M.-G. B. revendiquée par M.-G. B. a été largement démentie par les réactions d’une salle représentative de la pluralité des collectifs. De plus, étant donné la diversité des méthodes d’expression des collectifs, il n’était pas possible de s’appuyer sur des calculs savants à partir des PV pour en déduire une quelconque « légitimité démocratique ». Sans compter que cette volonté de faire trancher la décision en fonction d’une expression majoritaire constitue une rupture d’avec la décision initiale prise par le collectif national — dans l’esprit des pratiques du mouvement altermondialiste et des forums sociaux comme dans le 06 — de ne pas quantifier les choix des collectifs. Mais rien n’indique par contre que les candidatures d’Yves Salesse et de Clémentine Autain ne pourraient faire consensus puisque les partisan(e)s de la candidature M.-G. B. ont dans de nombreux cas refusé de les discuter.
Chacun(e) est aujourd’hui devant ses responsabilités. La parole est redonnée aux collectifs. Tous les partenaires (hors le courant majoritaire du PCF) ont déclaré qu’un consensus était possible sur les candidatures de Clémentine Autain ou d’Yves Salesse. Il pourrait aussi y avoir consensus autour d’une figure du mouvement social, même membre du PCF. Redonner la parole aux collectifs n’a un sens que si on leur pose d’autres questions que celles déjà tranchées. Si la volonté unitaire est réelle chez ceux et celles qui défendaient la candidature M.-G. B., ils/elles devraient maintenant accepter de dire quelle autre candidature leur conviendrait. L’idée d’une consultation en urgence des collectifs pour qu’ils se positionnent sur la candidature Buffet revient à organiser un vote. Un nouvel échec assuré. Privilégions ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise. M.-G. B. partant à la bataille sous les couleurs du seul PCF en désaccord avec toutes les autres composantes et avec de nombreux communistes ; qui veut vraiment cela ? Ne brisons pas l’immense espoir soulevé par la dynamique unitaire. Ne prenons pas le risque d’un grave double échec poli-tique et électoral.
Latifa Madani
Militante associative, collectif de Grasse
Sur et après la réunion de Saint-Ouen, plusieurs constatations. D’abord, je relève un double hiatus : — un décalage entre le national (collectif national qui devient un « appareil bis » et directions des organisations et sensibilités politiques) et le local (collectifs locaux). — un déséquilibre des « forces » en présence engagées dans la dynamique unitaire. Je regrette un manque d’anticipation sur la question des candidatures et une non maîtrise dans la gestion du processus (méthode, organisation…) de la part du collectif national et des directions des organisations et sensibilités politiques. Certes, la dynamique unitaire que nous menons est inédite et son apprentissage loin d’être facile, mais cela suffit-il à expliquer, par exemple, com-ment a-t-on pu, notamment depuis la réunion de Saint-Denis en septembre, accepter le principe de candidatures à la candidature, désigner des porte-parole, définir une méthode de discussion (double consensus et à défaut mesure des tendances par divers modes), les soumettre aux collec-tifs locaux qui ont travaillé, débattu, se sont prononcés… pour ensuite dire qu’une de ces candidatures (celle de Marie-Georges Buffet) pose pro-blème ? La responsabilité du collectif national et des directions des composantes du rassemblement est énorme à cet égard. Les collectifs locaux sauront-ils sortir de l’impasse ? Aujourd’hui, aucune candidature ne fait consensus.
Pas plus Marie-Georges Buffet (qui recueille tout de même la préférence) que Clémentine Autain ou Yves Salesse que certains persistent, à tort, à présenter comme candidats traits d’union ou candidats du consensus. Le collectif national fait preuve d’impuissance et d’incohérence lorsqu’à l’issue d’une réunion, qu’il n’a pas maîtrisée en laissant le débat s’enferrer dans l’affrontement et le piège de la candidature, renvoie la balle aux collectifs locaux dont l’avis précisément n’a pas été pris en compte à cette même réunion. Les directions des partis et sensibilités qui composent le rassemblement antilibéral, dont la direction du PCF, ont fait la preuve qu’ils ne maîtrisent pas la stratégie de rassemblement mise en place et ne semblent pas en avoir une vision à long terme. Cela explique que nous n’avons pas abordé la question de fond qui est : comment et pourquoi transformer la gauche ? Tout l’enjeu est là.
Le vote dans les Alpes-Maritimes
Sur la base des résultats de 21 collectifs sur 23 existants (il manque les résultats des collectifs de Nice-Ariane et de Saint-Laurent) rassemblant plus de 600 personnes, une tendance forte se dégage. Deux collectifs n’ont pas procédé à un vote mais ont fait état de l’avis majoritaire qui se dégageait dans l’un (Grasse) pour Marie-George Buffet, et l’autre fait état d’un consensus autour de cette candidature (Vallauris).
Plusieurs modes d’expression ont été adoptés : le vote sur un seul nom (adopté dans 14 collectifs) et le vote préférentiel (adopté dans 5 collectifs). Pour avoir une photographie sur le choix des collectifs en tenant compte des votes sur un nom et de celui des premiers choix des votes préférentiels.
— Participants dans les 21 collectifs : 616 participants
— Votants dans les 19 collectifs ayant procédés à un vote indicatif : 533
— Nul, divers : 7
— Exprimés : 526
— Buffet : 359, soit : 68,25 %
— Autain : 83, soit : 15,77 %
— Salesse : 42, soit : 8%
— Bové : 35, soit : 6,65 %
— Braouezec : 7, soit : 1,33 %
Messages
1. GAUCHE ANTILIBERALE. L’urgence de se rassembler, 17 décembre 2006, 13:29
Jean-Paul Duparc avait un train à prendre ? Lui, le journal et l’auteur du post ne sont pas au courant que des décisions ont été prises :
– Déclaration du collectif national élargi du 10 décembre à 13h
– Mode d’emploi pour la discussion dans les collectifs et les organisations, après la réunion des 9-10 décembre, adopté le 13 décembre 2006
(note : c’est moi qui souligne en caractères gras)
– Exact : citation : « C’est d’ailleurs ainsi que la candidature de MGB n’a pas été écarté d’office. En effet, cette demande - que le représentant officiel d’une composante du rassemblement ne puisse pas être celui du rassemblement dans son ensemble - a été majoritaire en septembre, mais n’a pas fait consensus avec le PC. C’est donc au nom du consensus et pour ne pas imposer au PC l’avis majoritaire que cette candidature est restée possible. »
Bien sûr que le collectif national aurait du faire connaître l’avis majoritaire. Mais, sauf erreur, c’est le PCF qui s’est opposé à ce que ça apparaisse dans le compte rendu. Et surtout, c’est faire injure à l’intelligence des communistes de prétendre qu’ils ne pouvaient pas deviner que cette candidature poserait problème parce que ça n’a pas été dit :
– 1. ça été dit (voir ci-dessus) même si ça n’a pas été écrit.
– 2. Toujours aucune réponse à la question de Pierre Zarka :
"Si la LCR (...) s’étaient totalement engagés dans ce processus, aurait-il été possible pour le parti que notre rassemblement soit incarné par Besancenot (...) ? Sommes-nous incapables de comprendre que ce problème est valable pour d’autres que nous ?
en tenant compte ... des premiers choix des votes préférentiels, ou comment détourner la procédure des votes préférentiels pour obtenir une "décision" démocratique.
zepg
1. GAUCHE ANTILIBERALE. L’urgence de se rassembler, 17 décembre 2006, 15:00
Parler encore de besancenot est une blague : son problème est politique ! Tout comme ceux qui refusent mgb, il ne veut pas d’un rassemblement pour gagner. Ceux qui s’opposent à mgb préfèrent la recomposition immédiate de la gauche à la victoire en 2007, c’est pour cela qu’ils défendent des candidats inconnus qui n’ont aucune chance de dépasser les 10%
2. GAUCHE ANTILIBERALE. L’urgence de se rassembler, 17 décembre 2006, 19:08
Quelle crédibilité peut–on accorder à des politiques dont le comportement est pire que celui d’une bande de gamins dans une coure de recréation !
Ce triste spectacle va priver les français qui espéraient une autre voie, de pouvoir s’exprimer en refusant la bipolarisation imposée par les medias.
Vous seraient responsable par cet abandon du désespoir des français qui j’en suis convaincu ne seront pas prêt de vous refaire confiance.
Etre responsable politique implique des obligations et notamment celles de ne pas décevoir ses électeurs.
Une vraie alternative s’avérait possible. Aussi, s’il en est encor temps, il semble urgent de parvenir à un accord rapide afin de ne pas compromettre l’avenir et l’espoir des français.
Pierre