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GRAND SARKOCIRKUS JEUDI SOIR !

Publie le lundi 21 avril 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

GRAND SARKOCIRKUS JEUDI SOIR !

REALISATEUR ? Celui du grand journal, du pote Denisot !

DECOR ? Fait exprès, plus moderne, par un type qui bosse pour la TV.

PAROLIER ? Guainot qui cherchait tant ses mots (jeudi ou vendredi soir vers 22h30, la langue collée au palais par je ne sais quoi ... il raclait sec) sur la chaîne parlementaire.

DANSE ? Faire confiance à SarkoL’UMP et sa polka des tics et sa valse d’Ethique.

ECLAIRAGE ? Pas le siècle des lumières ! Quelques lumignons Stars/people !

MUSIQUE ? Trois pas en avant, 3 pas en arrière... Trois pas sur le côté, 3 pas de l’aut’ coté.

INVITE SURPRISE ? Pourquoi pas la Carlitta et son ineffable réplique : " vous prendrez un café Msieurs’dames ? à l’adresse des journalistes, avec ce sourire inégalable pour la caméra, destiné au bon peuple.

ET EN VEDETTE .......................

Louis de Funès ?????????????????

Non !!!!!!!!!!!!

Mieux !!!!

Plus drôle !!!

Plus vrai !!!!!!!!!!!!

Plus humain !!!

L’homme du "tous ensemble et du pouvoir d’achat avec les dents".

Sa Majesté Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca (reçu à son DEA pipeau avec mention, cf site de l’Elysée)...

C’est peut-être ce qu’il vient nous dire !!!!!

A moins qu’il ne vienne, avec son dentier, nous montrer SON pouvoir d’achat !!!

A Vos lucarnes !!!!!!!

Tous .... devant sur super-production élyséenne en couleurs (obligatoire depuis la mort de Césaire)

Messages

  • (

    reçu à son DEA pipeau avec mention, cf site de l’Elysée)...

    A l’époque quand il y avait moins de fils d’ouvriers, on donnait plus facilement les diplômes aux fils de riches, parce que riches, influents, ou du côté de la droite qui était au pouvoir à l’époque, ex. Debré qui est au Conseil constitutionnel ou Sarkozy aujourd’hui qui est un bien piètre président, sans envergure, sans culture qui ne sait parler qu’en langage familier et grossier, qui quand il s’exprime devant les micros et les caméras, ne sait faire qu’anoner, lire syllabe après syllabe comme un enfant de CP, qui a eu un sourire de niais, déplacé, lors de l’hommage rendu à Aimé Césaire et tant d’autres imbécilités, qui place l’Etat au niveau des pâquerettes. Alors il peut s’exprimer à la TV, j’ai vraiment pas envie de l’entendre, son expression et ses papiers écrits par Guaino ou Guéant sont d’un niveau si bas que j’ai peur de perdre du temps à l’écouter.

  • BOYCOOT de sarkoléon !Marre d’écouter et de subir ses conneries.momo11

    • Ok pour le boycott, D’ailleurs dans le cadre de la semaine sans télé, j’ai décidé de me défaire définitivement de la lucarne à décérébrer. Y ai-je bien réfléchi me dit-on, il y a tout de même des choses intéressantes, Thalassa, les doc d’ARTE.. Oui bon c’est vrai alors j’ai fait le bilan en partageant ma feuille en deux, bon/mauvais eh bien c’est le mauvais qui l’emporte et comme la redevance va augmenter et que mon pouvoir d’achat non Alors j’ai dit STOP. C’est aussi une façon de mettre les rois nus, eux qui ne vivent que par les médias et leurs chiens de garde. Allons courage, débarrassons-nous de cet avatar et faisons autre chose de notre temps. Joelledagen

    • Moi, c’est pareil. Je n’ai plus de TV . ça ne me manque pas.

      Quant à ceux qui ont voté pour Sarko qu’ils aillent en enfer !

    • Ou au paradis Marie, de toute façon les deux sont du pipeau !

    • Deux livres-scuds de droite contre le Président cf marianne)
      La collection des livres critiques à l’égard du président s’enrichit désormais de deux brûlots... de droite. En tir croisé sur Sarkozy, François Léotard et Thierry Desjardins dégomment son style, ses options de gouvernement et son appétit pour les médias et l’argent.

      François Léotard voudrait voyager dans le temps pour voter autrement. (photo lemaire.benjamin, flickr, cc) Ces deux là ne sont probablement pas amis. En réalité, même, tout les sépare, ou presque. Le premier, Thierry Desjardins, ancien directeur adjoint du Figaro, passé avec le temps du métier de journaliste à celui de pamphlétaire contre les impôts, le gaspillage d’Etat, le poids de la législation du travail, mai 68, Mitterrand etc, signe Galipettes et Cabrioles à l’Elysée (Fayard, 2008). Le second, François Léotard, ancien ministre et président de l’UDF, centriste éternel, a publié pour sa part Ca va mal finir (Grasset, 2008), ouvrage qui l’a propulsé en tête des ventes d’essai durant plusieurs semaines. Tous deux ont voté pour Nicolas Sarkozy, et clament dans leurs livres leurs regrets d’avoir aidé à élire un tel président.

      Leur style est, naturellement, différent, mais les deux propos convergent : ce président n’a pas vraiment la classe. Desjardins, de sa plume offusquée de petit bourgeois effrayé de voir son convive poser les coudes sur la table, décrit Sarkozy en « président yuppie », affichant « ostensiblement ses goûts de luxe comme un patron de bistrot qui vient de gagner au loto », attiré par « l’argent frais » qui, « contrairement au poisson, sent souvent le moins bon ».
      Léotard lui, en héritier d’une droite plus humaniste et plus centriste, secoue la tête, navré de l’épisode de Disneyland et de la triste mise en scène de l’amourette présidentielle : « Tout sauf Disneyland dont Ariane Mnouchkine disait, lors de sa création, que c’était un « Tchernobyl culturel »… On ne va pas s’irradier là-bas, dans des châteaux en carton-pâte, quand on porte le flambeau des amours françaises ! »

      Un président plus médiatique que politique
      En somme, les deux auteurs situés aux deux bouts de l’éventail droitier, regrettent la perte de standing de la présidence, et avec elle de l’« esprit » français que porte le président, pleurant ainsi l’âge d’or de De Gaulle et René Coty pour Desjardins, Pompidou et son amour de la poésie, Giscard et son accordéon, Mitterrand et ses bistrots du Morvan du côté de Léotard. Car la France, c’est son président, et vice versa. Et du coup, la France du moment ne serait pas belle à voir, toute d’esbroufe, de mots sans réalité, de revirements, de soif d’argent facile, d’inculture crasse.

      Une fois leur plume chauffée, le mouvement est lancé, et tout y passe. La politique du sens-du-poil face à Khadafi, le ministère de l’Identité nationale, l’action politique par slogans vérifiant nombre des leçons de Guy Debord (« chaque nouveau mensonge de la publicité est ainsi l’aveu de son mensonge précédent ») pour Léotard. La politique d’ouverture, « trahison envers les électeurs », l’obsession des sondages, la « placardisation » d’un Fillon sérieux et ambitieux, la politique plus soucieuse de son effet à l’ouverture du 20 heures que de politique pour Desjardins.

      Ces deux livres ne sont, bien entendu, que deux ouvrages critiques parmi d’autres de la première année du règne de Sarkozy. Mais ils symbolisent bien le trouble des électeurs de droite et la façon dont le régime semble pris dans une véritable tenaille sociologique : à Desjardin la droite des bistrots et à Léotard celle des dîners en ville, une bourgeoisie éclairée apeurée d’avoir misé sur un homme qui a trahi leurs aspirations une fois installé à l’Elysée. Ainsi Nicolas Sarkozy donne-t-il l’impression de chuter à droite. C’est nouveau pour le Président mais terriblement classique dans l’histoire politique contemporaine : De Gaulle, Giscard et Chirac l’ont déjà expérimenté.