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Gabon : la police doit "traquer" les "Gaulois en situation irrégulière"

Publie le vendredi 7 mars 2008 par Open-Publishing
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Gabon : « Il n’y a pas de raison que nous restions les bras croisés », soutient le bulletin d’humeur du quotidien l’Union

Date de parution : mercredi 5 mars 2008.

LIBREVILLE, 5 mars (Infosplusgabon) - Le bulletin d’humeur "Makaya" du quotidien gabonais l’Union s’est étalé ce mercredi sur l’immigration et écrit qu’il n’y a pas de raison que nous restions les bras croisés, faisant reférence à l’expulsion récente de 2 étudiants gabonais hors de France.

« Quand on voit ce qui se passe présentement, on ne peut s’empêcher de se rappeler ce qu’avait dit au sujet de son pays le général De Gaulle, quoi. La France n’a ni ami, ni ennemi, elle a des intérêts », affirme l’unique quotidien gabonais, proche du pouvoir.

« On est donc peut-être à côté de la plaque quand, dans notre Gabon d’abord-là, on veut se convaincre « du caractère exceptionnel des relations séculaires » entre nos deux pays. Depuis ces vingt dernières années, celui de nos ancêtres les Gaulois a beaucoup changé dans sa façon de regarder les étrangers qui y vivent (...) ».

Et le billet Makaya de poursuivre : « même s’il n’aime pas qu’on le lui rappelle, c’est quand même ce grand pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité qui héberge un parti aux thèses xénophobes, voire racistes, mais en tout cas ouvertement d’exclusion (...) ».

« Il faut mettre les gens à la porte du pays, qu’ils soient ressortissants ou non d’Etats supposé amis, que cela soit fait dans des conditions de respect de la dignité de la personne ou pas. L’important, c’est d’atteindre le chiffre de 25 000 reconduites à la frontière par an qu’on s’est fixées (...) », poursuit le billet Makaya.

« J’approuve pleinement la décision de nos autorités de faire pareil que celles du pays de nos ancêtres les Gaulois. Si un de ses citoyens n’est pas en règle, il doit quitter notre Gabon d’abord ! Il y a aujourd’hui à notre égard un mépris -qu’on rencontre même dès le consulat ici- qui est devenu insupportable et auquel il convient de mettre fin illico. Ainsi, on pourra rediscuter comme des « amis », quoi », conclut le billet d’humeur Makaya.

FIN/IPG/DGP/2008

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