Garde à vue prolongée pour dégradation de panneaux publicitaires

PUBLICITE ET SANTE MENTALE

Ridiculiser les campagnes publicitaires affichées par une contre pub humoristique distribuée dans les boîtes à lettres est encore possible sans être gardé à vue. On sait tous recycler le papier de tous ces tristes prospectus qui encombrent nos boîtes à lettres pour imprimer et distribuer, une fois par semaine, un feuillet amusant (et vite attendu) au niveau de son quartier .

Créatifs, à chaque affiche invasive nous pouvons proposer nos idées à l’organisation nationale de lutte contre l’invasion de la publicité ( quel est son nom et son adresse ?) par exemple à Interlutte 86 qui nous a alertés et à tous les autres pour qu’ils choisissent les meilleures et nous les transmettent. A nous de recycler le papier, d’imprimer et de distribuer au niveau du quartier.

Une semaine, c’est à peu près la durée de vie des affiches qu’ils essayent de nous imprimer dans le crâne et s’en défendre est une oeuvre de légitime défense et de sauvegarde de la santé mentale du citoyen.

Comment les associations d’usagers de la route et celles de défense des victimes d’accidents de la route ne s’en sont-elles pas encore prises à ces panneaux publicitaires au bord des nationales , dont le seul but est de détourner l’attention du conducteur de sa conduite ?
Provoquer un accident mortel n’est apparemment pas un délit pour un annonceur, par contre dégrader une publicité en est un pour l’usager qui défend son mental !!!

Les plages de pub à la télé sont de plus en plus longues et agressives parce que les cadres de direction à parachutes dorés, dans leur bulle, n’ont pas encore compris que c’est par manque d’argent que les gens n’achètent plus ces voitures banales à "seulement" 20 000 euros et que la pub la plus agressive ne leur donnera pas le salaire qui leur manque .

On peut se défendre d’une pub télévisée en tournant le bouton . Par contre on ne peut faire disparaître l’affiche qui nous agresse dans l’abribus où nous sommes bien forcés d’attendre.

Défendre notre mental est un impératif de santé publique .