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Gayssot appelle à la création d’une nouvelle force à la gauche du PS

Publie le dimanche 13 mai 2007 par Open-Publishing
20 commentaires

Jean-Claude Gayssot, l’ancien ministre communiste, a plaidé vendredi pour la création "d’une nouvelle formation" politique à la gauche du PS, composée de communistes, de socialistes, d’altermondialistes et d’écologistes, sans exclure un abandon de la référence au parti communiste.

"Nos résultats s’amenuisent à chaque élection présidentielle" et dans le même temps, une "polarisation" est engagée, avec un Parti socialiste qui s’oriente vers "le centre gauche" et d’où "serait exclue la contestation du système capitaliste", a analysé Gayssot.

Mais, "il ne s’agit pas de se transformer en aile gauche du PS", a-t-il prévenu, rejetant de fait, la proposition d’Henry Emmanuelli qui souhaitait la création du parti plus à gauche, "autour du PS".

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/pol...

Messages

  • Cela aurait dû être fait depuis longtemps. Je ne pardonne pas à la vraie gauche d’avoir échoué à s’unir et de m’avoir forcé à voter Bayrou.

    Il faut suivre le modèle hollandais ou allemand, et urgemment. Le PS étant clairement mort, laissons-le à DSK et Rocard et recréons une vraie gauche.

    Un conseil : renoncer aussi à la loi de M. Gayssot, fossoyeur de la liberté d’expression et qui donne indirectement des arguments au lobby américano-sioniste, serait déjà une excellente chose. L’ennemi d’aujourd’hui n’est plus Hitler.

    Thomas.

    • Chez les communistes,

      il y a ceux qui veulent changer le Monde

      et ceux qui veulent changer de nom.

      Ce ne sont pas les mêmes,

      Bien évidemment.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

    • Thomas,
      personne ne t’a forcé à voter Bayrou !
      assume un peu !

      F

    • des gens comme, dsk,gayssot ’et ses lois, qui m’ont pousser à voter BAYROU

    • Je ne suis pas d’accord avec Jean-Claude Gayssot. Avant d’inventer une nouvelle stratégie, faisons d’abord l’analyse, de ce qui c’est passé et de ce qui ce passe.
      Les analyses politiques profondes que nous avons à mener, méritent un niveau de conscience politique bien supérieur a des calculs comptables ou politiciens de ramasse voix. Au contraire laissons s’exprimer le plus grand nombre d’adhérents et de sympathisants faisons de ce congrès à venir un immense champ de réflexions politiques.

      Intégrer les sympathisants, en les associant à nos réflexions politiques, puis organiser des minis référendum c’est créer les conditions pour qu’ils participent à cette construction politique. Bien sur se sont les adhérents qui démocratiquement décideront de la finalité du projet, mais avec une vision plus large parce qu’ils auront travaillé collectivement avec les sympathisants dans la transparence politique. Voilà comment je conçois ce congrès.

      Des camarades se plaignent de ne plus parler du capitalisme, mais dépasser le capitalisme, c’est prendre la société là où elle en est, aujourd’hui, pour aller vers l’épanouissement social de l’individu. Le système capitaliste induit les différentes formes de libéralismes ou dictatoriales, et nous baignons dans le libéralisme.
      Les différentes formes de libéralismes que depuis 82, nous avons vécu, et auxquelles nous avons participées, ne nous a pas permis de démontrer qu’il y avait d’autres solutions. Je ne jette la pierre à personne parce que nous savons que la droite est très forte en France et il fallait en tenir compte. Je pense que ce chemin que nous avons mené avec la social-démocratie, a donné une image fausse de ce que nous sommes réellement.

      Aujourd’hui le positionnement antilibéral est juste, allons plus loin. Par exemple : le positionnement de Marie-George Buffet vis à vis d’une éventuelle participation à un gouvernement socialiste conditionné pas par le nombre de ministre à pourvoir, mais pour obtenir du contenu politique me semble déterminant. Pour moi ce positionnement là, il faut l’avoir partout, quelle que soit l’élection. Nous avons besoin d’efficacité politique, pas de stratégie bassement comptable.

      L’échec entre les organisations des collectifs et le PCF, est dû à un immense décalage, de la perception de ce qu’est le Parti Communiste, de son esprit des responsabilités, de son ancrage partout dans la société, du respect de la démocratie. Le choc frontal entre ce que représente le Parti Communiste et l’enthousiasme parfois immature, parfois irresponsable mais aussi cette fougue faisant fi de la démocratie ne pouvait que mener à l’échec. Personnellement je n’ai pas admis et je n’admettrai jamais que la démocratie soit bafouée car c’est la porte ouverte à n’importe qu’elle dérive c’est excessivement dangereux. Je n’ai pas accepté que M Mélanchon arrivant après la bataille, sans se soumettre au débat et au vote des collectifs arrive dans la nuit du 9 au 10 décembre 2006 en sauveur suprême, venir proposer ces services, ce n’est pas de la politique, c’est inacceptable.

      En fait, cette construction venue des états majors était en contradiction avec ce que doit être un mouvement populaire. C’est le mouvement populaire qu’il faut dynamiser.

      Le Parti Communiste Français se positionne d’abord sur les questions politiques et ensuite choisi la personne la plus apte à mener le combat, c’est cette conception de la politique, qui n’est absolument pas comprise chez les non communistes. C’est cette facette là que nous devons donner à voir à tous ceux qui participeront au congrès.

      Aline Pinault le 14 05 2007

    • A moi, personne ne m’ a OBLIGE à voter contre mon camp : ni la gourde, ni le gourdin .

      Trop facile de se débiner derrière des motivations fallacieuses : bérou sera toujours à droite !!!

      PIERROT, DE B. ET A.

    • n´y avait il pas ASSEZ DE CANDIDATS au lieu de voter BAYROU QUI EST AU CENTRE , non le ps est deja au centre , alors bayrou est au centre-droit, et certains syndiques votent bayrou et pensent etre a gauche, JE REVE , pauvre france , salut j f dieux

    • On a reproché au PCF de se référer a un modèle , il a mis assez d’effort et de temps pour se débarrasser d’un modèle c’est pas pour en prendre un autre. Et cette paresse avec la facilité de faire comme le voisin !!! MAIS NON D’UN CORNIAUD ALLONS NOUS OUI OU NON AVOIR LA CREATIVITE L’INVENTION D’UTILISER LES PARTICULARIT2 ET LA RICHESSE DU PEUPLE FRANCAIS !!!! et on nous emm ...encore a faire comme chez l’autre ???? et ça se plainds et ça vote BAYROU , mais on nous prend pour qui !!!!!
      andre 18

  • rassembler a gauche du ps:le reve de beaucoup !!!

    mais si ca ne se fait pas de plus e plus de gens auront du mal a aller voter autre chose q’utile.

  • tiens,tiens monsieur était carpe à l’époque de"la dictature du prolétariat" et maintenant que les français ont choisi un quasi dictateur ,monsieur s’émeut
    l’art de prendre le train en marche ,loco essoufflée, wagons vides , billet one way,no return, and back to ussr

    combien ta retraite camarade ministre ? tu reverses ?

  • Si le reméde consistait en la création d’une nouvelle force à la gauche du PS style aussi de l’appel d’Emanuelli, cela serait d’une simplicité élémentaire. On le fait, et le tour est joué point barre , il n’y a plus qu’à voter !!!

    Il faut vraiment être hors du temps et surtout hors des gens pour imaginer que d’un claquement de doigt on éliminerait 26 années de social démocratie gestionnaires loyaux du capital avec quelques intemittences de droite et les ravages profonds qui sont nés de cette situation parmi la population. Pauvreté eh oui grande pauvreté, recul de la culture, reculs de l’éducation, augmetation de la souffrance et de la misère.... C’était moins mal que si cela avait était pire certes...mais ce n’était pas bien. Le capital s’est comporté comme un charme, la bourse et le cac 40 ont flambé avec y compris des ministres communistes au gouvernement ...

    Pour moi , petit afficheur et distributeur d’idées du PC j’ai l’avantage sur toi Jean Claude de ne pas être un ancien ministre donc un homme vers qui les micros se tendent. Par contre j’entends et je vois et je parle les gens qui votent qui font et défont les majorités... Ces gens là Jean Claude ils sont loin trés loin de ton discours comme de celui d’Emmanueli... C’est le désarroi , la perte des repères simples les riches, les pauvres qu’est que c’est, ça vient d’où, ça se crée comment ? Ils sont tellement perdus que lorsqu’ils votent Sarko c’est comme le condamné qui admire le bourreau !

    A mon avis , Jean Claude, il faut repartir de plus loin, redonner du sens et des perspectives au monde du travail en expliquant d’abord comment fonctionnent le capital et le travail pour que celles et ceux qui font partie du travail comprennent que le capital ce sont les exploiteurs et que les intérêts des exploiteurs et des exploités ne peuvent pas se confondre. Ainsi un salarié qui vote Sarko, représentant du Medef se trompe de camp, il se plante !! et plein , plein d’autres idées simples de cette nature...

    Je me souviens dans les années 1970, avec mes camarades de travail on s’expliquait sur les émissions de télé de la veille qui devenait (bien moins qu’aujourd’hui) un véritable outil idéologique qui détournait les travailleurs de la défense de leurs véritables intérêts. Imagine aujourd’hui avec les émissions telle qui veut gagner des millions !!

    Dans cette pauvreté idéologique qui n’existe pas à droite eux savent ce qu’ils font et où ils en sont , la lutte de classe eux ils connaissent. C’est pas la peine de parler de force à gauche du PS , il vaudrait beaucoup mieux expliquer qu’est-ce qu’on entend par gauche et quel intérêt aurait un salarié à voter à gauche... C’est sans doute petit bras mon camarade et pourtant ...

    Ne rêvons pas Jean Claude, retournons au travail que nous n’aurions jamais du abandonner avec toutes celles et ceux qui n’y comprennent plus rien

    Galou des Landes

  • Je ne suis pas sur, mais vérifié les uns et les autres, depuis 1972 avec le programme commun, et donc l’union, nous perdons des voix. A chaque fois, que nous voulons l’union et à chaque fois nous perdons des électeurs.

    Je laisse à JC GAYSSOT, la responsabilité de sont intervention, s’y c’est la sienne et à quel moment il a dit ça. Mais je ne peut laisser dire qu’un ministre de gauche et de droite c’est la même chose.

    En effet, dire cela, c’est également accepter que nos électeurs choisisse, aussi bien un gouvernement de gauche que de droite, puisque c’est la même chose.

    Arrêtons de toujours, critiqué pour critiqué et avançons des idées pour former un rassemblement de gauche anti capitaliste, (antilibérale ne veut rien dire) et donner un espoir à des millions de salariés qui nous font confiance, mais qui en même temps sont pris dans l’étaux du vote utile.

    L’avenir, ce n’est pas avec ou sans le PCF. Plutôt un rassemblement ou chaque entité apporte ces idées et ces reflexssions. Il y aura toujours des miséreux( comme je les appels) qui profiterons du système pour faire une carrière personnelle. Mais cela ne doit pas nous empêcher de garder le meilleurs et de travailler pour l’ensemble des gens qui ne veule pas de la droite.

  • S’il te plait Gaissot, avant de recréer un autre parti de gauche, il y en a déjà pas mal, parle nous de ce que tu sais sur la "gauche plurielle", les négociations de 97, les privatisations...le quinquennat, l’inversion du calendrier...les manoeuvres du PS avec la droite...etc. Tu sais beaucoup de choses, on t’écoute, aprés, pour le nouveau parti on avisera !

    CN46400

  • JC GAYSSOT aurait du , et il le savait , démissionner du gouvernement de la gauche plurielle , notamment sur son engagement a réunifier RFF a la SNCF. Cela aurait été salutaire pour la gauche pour le PCF. Mais on n’est toujours dans le carcan des objectifs electoraux alors on s’écrase toujours devant le PS. On le paye aujourd’hui et très cher. Au moins en 83 le PCF a eu du courage politique.

    Sur la proposition de créer d’une force de gauche , c’est évidant mais comment avec qui et pourquoi faire. Si c’est pour recommencer un Collectif national anti libéral avec des individus qui ne représentent rien et qui passent leur temps a tirer dans les jambes du PCF , alors sans moi.

    andré 18

  • Je crois que Gayssot met le doigt sur une véritable problématique... Il y a des pages historiques qu’il faut savoir tourner....Bien sur, cela ne se fera pas en trois jours, mais l’idée est à creuser...
    JM Blimer 50

  • GAYSSOT ? mais je le croyais à la retraite ? lui aussi à l’ambition de revenir à une haute marche ?
    Je pense qu’il y a trop de vieux politicards qui devraient laisser la place a tous ces jeunes qui veulent que ça change pour reconstruire une politique de gauche vraie. Le parti communiste n’est qu’un outil. Ce n’est pas l’outil qu’il faut changer mais ceux qui ne savent pas s’en servir où qui ne s’en servent pas dans le bon sens. Les valeurs communistes n’ont jamais été autant d’actualité, jamais autant nécessaire pour changer la société. Tant qu’il y aura du profit, et aujourd’hui ils sont faramineux, il y aura besoin de communisme et de communistes. Alors moi je propose aux jeunes de s’emparer des idées, des solutions économistes et de l’outil qu’est le parti communiste pour proposer une vraie alternative au capitalisme ultra libéral. Nous n’allons tout de même pas aller dans les autres pays, fussent-ils européens charcher un modèle !! nous les héritiers des COMMUNARDS de 1871 ?? Marie George BUFFET a fait une très bonne campagne, mais il y a un trop grand décalage entre ce que les gens connaissent de la société Capitaliste en FRANCE et nos propositions. Alors la solutions au lieu de se diviser, où flageller certains, c’est de rassembler nos forces, nous les plus anciens, pour éduquer politiquement la population d’autant que les attentes sont très fortes ! et laissons les responsabilités aux jeunes, même les mandats d’élus. ET SI CA DECOIFFE, TANT MIEUX. MOI J’AI CONFIANCE DANS CETTE JEUNESSE QUI ARRIVE ET JE ME MET A SA DISPOSITION ET CA EN RESPECT POUR TOUS NOS MERVEILLEUX CAMARADES QUI ONT FAIENT TANT POUR LE MONDE OUVRIERS FRANCAIS HUMBLEMENT ET SANS CHERCHER LES DORURES DU POUVOIR

    MOON

  • J’ai beaucoup apprécié les contributions d’Alice Pinaut et de Galou des Landes ; ce sont des contributions importantes qu’il ne faudrait pas enfouir dans les archives
    Je voudrais aussi répondre à 90-11 ; je suis un nostalgique de la période du programme commun ; pendant plusieurs années, chaque fois qu’on reculait, c’était "la faute à la période du programme commun", affirmation sans démonstration ;
    alors, voilà comme j’ai vécu cette période (comme secrétaire de cellule puis comme trésorier de section) :
    – d’abord, une bonne préparation avec CHANGER DE CAP, c’était le programme du PCF à l’époque ; il abordait tous les sujets, réunions de cellules, journées d’études au niveau de la section ; on était d’accord avec le contenu, et on était d’accord pour arriver à un programme commun avec le PS et le MRG
    – puis, la signature du programme commun ; pour le journal de cellule de quartier, on avait interviewé nos amis , nos voisins et on avait fait un bon article : beaucoup d’espoir ; le contenu : on avait trouvé l’essentiel de CHANGER DE CAP ;
    – sur ces bases, on avait été plus actif auprès des gens, on avait le moral, au moins 8 adhésions par an et aucune perte (pour une cellule où au départ on était 10) ; plus de 100 programmes communs placés, augmentation régulière des ventes de l’HD, obligé de décentraliser la cellule (une cellule qui avait 5 commissions de travail et un local loué et qui versait chaque trimestre de grosses sommes aux divers organismes) ; on avait fait la campagne pour Mitterand au nom du PCF et on continuait à en recueillir les fruits : les adhésions, on n’allait pas les chercher, c’est les sympathisants qui venaient à nous, sur la base du bulletin d’adhésion sur le journal de cellule
    – puis le parti lors d’un congrès décide que les militants qui travaillent en entreprise NE DOIVENT PLUS MILITER AU QUARTIER ; nous sommes quelques-uns, les plus jeunes à avoir quitté le quartier et à l’entreprise nous n’avons pas fait plus que ce que nous y faisions avant
    – fin 77, demande du parti d’actualiser le programme commun : on fait signer autour de nous ; mais ce mouvement est peu suivi sur le plan national ; une conférence nationale, préparée sur d’autres sujets, décide de casser le programme commun
    – à partir de là, c’est la lente dégringolade : en quelques mois, dans ma section et dans celle où je militais auparavant, on perd la moitié des secrétaires de cellule ; dans les effectifs, ça ne s’y connait pas, on leur trouve des remplaçants , on fait quelques adhésions, mais comme militants, ils nous ont manqué, notamment les enseignants
    – et à chaque fois qu’on reculait, on changeait de politique du jour au lendemain, et on perdait des militants qui restaient sur l’ancienne ligne
    Jeanmarc

  • dis donc gayssot explique nous encore une fois les bvien faits de la mixité public privé ; on sait ou sa mène (air france- aérospatiale ) je suis un ancien de l’aéro toulouse a l’époque j’étais encore en activité ; et c’est a ce moment la que j’ai déchiré la carte du pc. tout en restant communiste . c’était le temps ou tu justifiais l’injustifiable . je vois que tu as encore des ambitions . la collaboration avec les socialiste t’a marqué mais pas en bien .remarque tu est dans la continuitée des ex ministres communistes . a gauche du ps il faut le parti communiste qui est une perspective de rupture avec le capitalisme . je sais au sein du parti le mot capitalisme a tendance a etre considéré comme un gros mot . tout le reste n’est que tromperie . sam 82