Gaza : Les arguments ne manquent pas pour faire condamner les criminels et leurs complices

Les dégâts humains et matériels provoqués par l’attaque israélienne

Les arguments ne manquent pas

Les arguments ne manquent pas pour faire condamner les criminels et leurs complices.
Outre les morts (1 328 dont 412 enfants et 104 femmes), il y a 5 450 blessés dont 785 enfants et 795 femmes, bilan provisoire bien sûr, car d’autres corps sont encore ensevelis sous les décombres et beaucoup de blessés grièvement qui pourraient mourir. Pour faire condamner les criminels, il convient de s’appuyer sur les preuves suivantes :

1. Israël a utilisé des armes prohibées, telles les bombes au phosphore, les mines antipersonnel, les gaz et les armes expérimentales US DIME, dont les blessures sont invisibles à l’œil nu, selon les médecins. Ces éclats sont mortels car les médecins ne peuvent pas détecter à temps l’impact de l’uranium enrichi qui empoisonne la victime.

2. La destruction massive de quartiers entiers sur leurs habitants ; des familles entières ont été exterminées, et donc des exterminations massives, ce qui est considéré par la loi internationale comme des crimes contre l’humanité.

3. Les exécutions des dizaines de familles que l’armée avait rassemblées dans le même bâtiment, en leur assurant qu’elles étaient en sécurité, avant de donner le signal à l’aviation pour les bombarder (32 morts et plusieurs dizaines de personnes blessées). Ceci est considéré également par la loi internationale comme des crimes contre l’humanité.

4. L’armée de terre israélienne a utilisé des prisonniers comme boucliers humains, ce qui est interdit par les conventions internationales.

5. L’armée a arrêté environ un millier de jeunes non-armés dans les banlieues des villes de la bande de Gaza, dont certains ont été exécutés sur-le-champ et d’autres enlevés. L’armée n’a pas voulu donner de leurs nouvelles, ni à leurs famille, ni aux organisations humanitaires internationales telle la Croix-Rouge.

6. L’armée israélienne a bombardé un hôpital, faisant des morts et des blessés parmi les malades et le personnel de l’hôpital.

7. L’aviation israélienne a bombardé délibérément les ambulances, tuant et blessant plusieurs secouristes, dont un médecin.

8. Les soldats israéliens ont empêché les secouristes de sauver des blessés, après le bombardement de l’aviation, en les laissant souffrir, et certains sont restés plusieurs jours avant de mourir.

9. L’artillerie israélienne a bombardé le bâtiment de la presse.

10. L’aviation et l’armée israéliennes ont bombardé et tiré sur des journalistes, tuant et blessant plusieurs d’entre eux.

11. L’aviation israélienne a bombardé délibérément plusieurs écoles, une trentaine de mosquées et des dizaines de bâtiments publics, tuant et blessant plusieurs dizaines d’enfants, d’adultes, et beaucoup de fonctionnaires qui travaillaient pour ces institutions.

12. L’aviation israélienne a bombardé une école de l’UNRWA, où plusieurs familles, dont les maisons ont été détruites, s’étaient réfugiées : 45 morts et plusieurs dizaines de blessés.

13. L’aviation israélienne a bombardé des universités, tuant et blessant des dizaines d’étudiants et de professeurs.

14. Israël exerce le blocus sur la bande de Gaza (un million et demi de personnes) depuis 2 ans et demi, laissant ainsi mourir de faim et par manque de soin des centaines d’enfants.

15. Israël a dans ses prisons (dont certaines sont anonymes !) 12 000 prisonniers politiques, dont 41 députés, y compris le président du Parlement palestinien et plusieurs dizaines d’élus municipaux et quelques ministres ! Le monde occidental est resté aveugle sur ces prisonniers, mais il réclame la libération d’un soldat israélien !

16. Enfin, les organisations sionistes ont manifesté leur soutien à Israël dans la majorité des grandes villes des pays occidentaux pendant le carnage effectué par les armées israéliennes contre la population de la bande de Gaza.

Tous les faits énumérés sont contraires aux conventions internationales et condamnables par la loi.

Avec toutes ces preuves, aucun des criminels de l’Etat d’Israël, qu’il soit politique ou militaire, ne devrait échapper à la justice.

Chérif Boudelal
France.