Accueil > Georges Cipriani et l’OTAN
Le sommet de l’OTAN approche... Le moment peut-être de rappeler que des prisonniers révolutionnaires - des prisonniers d’Action directe - sont encore emprisonnés aujourd’hui après plus de 20 années d’enfermement pour un combat - où la réflexion et l’action par rapport à l’OTAN jouaient un rôle essentiel.
Le moment peut-être pour rappeler qu’à quelques dizaines de kilomètres de Strasbourg est enfermé Georges Cipriani, de rappeler qu’un avis négatif de la commission du CNO laisse planer des inquiétudes par rapport à sa demande de libération conditionnelle qui doit être examinée début avril.
Le moment peut-être aussi de lui témoigner ainsi qu’aux autres prisonniers révolutionnaires notre solidarité et de nous battre pour leur libération.
Ci-dessous ce qu’écrivait Georges Cipriani à propos de l’OTAN dans un courrier fin décembre :
"Réguler les crises, voire les produire, pour ajuster de nouveaux débouchés et possibilités comme pour ouvrir de nouveaux marchés à l’avancée du totalitarisme marchand du Capital et ce, notamment en paupérisant les populations atteintes par le conflit armé - c’est évidemment dans ce contexte que s’explique et se comprend le rôle de l’Otan.
En vérité, il n’y a aucun rapport humain qui ne soit plus subordonné aux marchandises et à la marchandisation que les rapports relatifs et liés à la guerre, à la menée des conflits armés, et ce, de l’arme au poing au moindre GPS et autre carte d’état-major, dont le défaut peut entraîner n’importe quel faux pas qui constitue dès lors un danger existentiel. C’est bien pourquoi l’OTAN est depuis 60 ans le fer de lance de la marchandisation et du totalitarisme du Capital, niant concrètement la liberté au nom de l’idée de liberté, à travers la planète !"
Georges Cipriani, prisonnier politique d’Action directe, MC Ensisheim le 31.12.2008