Accueil > Gilles de Robien veut-il rallumer la guerre scolaire ?

Gilles de Robien veut-il rallumer la guerre scolaire ?

Publie le mardi 13 septembre 2005 par Open-Publishing
40 commentaires

Après avoir donné beaucoup d’éclat à sa visite à un collège privé de Cholet, G. de Robien a tenu hier, sur Radio Notre-Dame, des propos fracassants sur l’égalité de moyens entre enseignement public et enseignement privé nécessaire pour permettre aux familles "d’exercer un choix" entre les deux types d’enseignement.

Si le ministre veut faire référence aux postes d’enseignants, les titulaires sont répartis depuis 1959 dans la proportion 80 %/20 %, ce qui n’a été remis en cause par aucun ministre, y compris dans les périodes où cette proportion favorisait l’enseignement privé. De plus, si l’on tient compte de l’ensemble des enseignants présents devant les élèves, en y incluant donc les non-titulaires, les suppressions massives de postes qui frappent les collèges et les lycées, 20 000 depuis 2002, touchent beaucoup plus brutalement le public que le privé. Ce qui contribue à alimenter la demande des familles vers le privé.

Si, par contre, le ministre fait référence à l’investissement, il faut lui rappeler que la dernière tentative de remise en cause de la loi Falloux, celle de F. Bayrou en 94, a conduit plus d’1 million de personnes dans la rue et le ministre à renoncer à son projet.

Enfin G. de Robien considère l’école catholique privée comme faisant partie de l’Ecole de la République. Il oublie tout simplement que l’enseignement privé n’est pas directement placé sous l’autorité de la République et que d’ailleurs il se revendique de règles propres : par exemple la loi sur le voile ne s’applique pas à l’enseignement privé.

Le SNES demande au ministre de faire dans les délais les plus brefs toutes les mises au point nécessaires.

Messages

  • Bravo à Gilles de Robien !

    Je suis parent d’élève du collège Saint-Joseph de Cholet où Gilles de Robien est venu faire sa visite le 6 septembre 2005 :

    Enfin un ministre de l’Education Nationale qui respecte la liberté de choix des parents qui mettent leurs enfants dans l’Enseignement privé catholique.

    Je n’en dirai pas autant des syndicats d’enseignants FSU, SGEN et UNSA :

    http://assoc.wanadoo.fr/apel.sainte...

  • Robien est aidé par les manipulations médiatiques, qui parlent de "ruée vers le privé" pour justifier des coupes claires de recrutement dans le public et le scandaleux financement (accru) par le contribuable de l’enseignement privé et confessionnel : la réalité est autre ; même dans des terres relativement favorables (pour l’Aveyron) à la calotte, le directeur diocésain de l’enseignement privé catholique pour l’Aveyron et le Lot admet une diminution de 1% des effectifs. Le lycée Sainte Foy de Decazeville a même fermé. (la Dépêche du 13/9)

  • IMPAYABLE !

    Ils me font bien rire avec leur "rallumer la guerre scolaire" !
    Vous imaginez çà : une guerre... à l’école ? Mais c’est grave, non !
    Mais le SNES va-t-il un jour sortir de sa tour d’argent pour regarder le monde et sentir les effluves du dehors ? Allez, juste faire un petit tour, même s’il rentre se remettre au chaud après.
    Savez vous cher SNES que c’est déjà la guerre/lutte des classes (sociales) et qu’elle fait des ravages partout, y compris dans l’école publique, et depuis déjà longtemps...
    Savez vous que l’école reproduit, voir aggrave les inégalités ? Savez-vous qu’elle exclut ?
    Savez-vous que l’école appartient à la Nation et pas seulement à vous ?
    Et puis, l’école privée/l’école publique : çà résume pas le combat de la Laïcité. La séparation des églises et de l’Etat à quoi avaient travaillé Jean Jaurès, ses amis et les combattants républicains au moment où la république n’était pas consolidée, c’est bien cela qui est menacé tout entier.
    Dans vos livres d’histoire, vous a-t-on dit que le 9 décembre 2005 - oui, le prochain - on fêtera les 100 ans de la Loi laïque... Enfin, on fêtera... çà c’est pas sûr !
    Savez-vous enfin que votre syndicalisme autonome (FEN puis FSU) n’est autonome que du reste du peuple dont vous êtes coupé depuis 50 ans et de plus en plus ?

    À suivre...

    NOSE

    • Au nom de quelle conception de l’éducation faudrait-il garder dans des classes des élèves qui ont cessé de l’être depuis des années et qui sabotent consciencieusement (dans le meilleur des cas) les cours et les aspirations des enseignants et des autres élèves, majoritaires ?
      Pourquoi faudrait-il faire passer de classe en classe des élèves qui ne savent ni lire ni écrire ? Histoire de lutter "contre l’élitisme " ?

    • Au nom précisément des filles afghanes qui manifestaient pour le droit à l’école ; des jeunes pakistanais ou indiens qui luttaient pour le droit à l’éducation plutôt que l’obligation de coudre des articles de sports pour cette virgule nike qu’on voit partout dans nos écoles ; au nom des centaines de millions de jeunes et d’enfants sur notre planète qui sont forcés au travail !!!

      Il y a décidément des gens qui ne méritent pas leur place dans notre système éducatif !

      NOSE

    • En quoi les dramatiques conditions de vie du Moyen Orient devraient-elles conduire les enseignants à renoncer à exercer leur mission de service public, qui est ...d’enseigner ?

    • NOSE n’hésite pas à distinguer des gens méritants et d’autres qui ne le seraient pas. NOSE ne connaît rien à la question, mais qu’il se rassure : il existe un paquet de petit chefs dont l’obsession est de rendre les cours totalement dénués de savoirs et de réflexion : ils sanctionnent les personnels quand l’intelligence est présente. NOSE n’hésite pas à distinguer des gens méritants et d’autres qui ne le seraient pas. Pour quelqu’un qui est contre l’élitisme....NOSE peut toujours tenter de devenir un petit chef de l’EN. Faudra quand même qu’il passe un petit concours...

    • Rassure-toi 193/93 ! Né en 1949 à Casablanca, j’ai passé au moins autant de concours que toi, sans compter les concours de circonstances, puisque j’ai 38 ans d’Ed.Nat dans les pattes et que je suis aujourd’hui en retraite pour faire de l’alphabétisation...

      Mais toi tu as encore le temps de devenir un grand chef et pas seulement un petit !

      On en a eu qui lançaient des pavés en 68 et qui sont aujourd’hui inspecteurs généraux de l’EN et appellent les CRS quand on arrive dans l’étroite rue de Grenelle pour "les 18H pour tous, aussi en SEGPA-EREA-UPI"... Tu vois, je te donnes des gages pour te montrer que je sais de quoi je parle.
      Par ailleurs, j’ai été 25 ans élu au CA dans le même collège de la ville où j’habite, et les 4 dernières années ma liste CGT a emporté 100% des sièges (collège "enseignement et éducation")...

      Je conclus avec une petite pensée bien sentie du poète palestinien Mahmoud DARWISCH :
      "le temps me donne l’expérience et l’histoire m’enseigne l’ironie"...
      Bonne digestion !

      NOSE

    • Grand merci pour tes voeux de digestion, inutiles néanmoins face à la lourdeur de ta prose sur les malheurs du Moyen Orient. Tu as fait mai 68 ? Formidable ! Tu as passé 38 ans à l’EN ? Formidable !
      Tu crois que parler du Moyen Orient t’autorise à dire n’importe quoi sur l’Education nationale et ses personnels ? Tu te trompes. Lourdement, là encore.

    • Quant à l’ironie dont tu sembles te croire producteur...
      Tes pesants "savez-vous" mettant en position d’accusé une institution qui résiste encore un peu devant les pathologies sociales qui la minent ne plaident pas en faveur de ton manque de modestie.

    • NOSE est bien représentatif d’une génération d’agents de l’Education nationale qui ont pendant trente ans contribué au brillant résultat d’envoyer en université des dizaines de milliers d’étudiants incapables d’écrire une page sans y truffer une vingtaine de fautes ; évidemment, en prime, il y a une incapacité de produire des raisonnements non conformistes. Ne parlons même pas d’intelligence ou de culture. Maintenant, dans les cinq ans à venir, il auront TOUS quitté les lieux du désastre. Quand les délires conduisant à la destruction des savoirs seront entrés dans les musées, on essaiera peut-être de reconstruire sur le champ de ruines. Encore faudra-t-il que l’Education nationale existe encore. Du travail d’artiste, mon NOSE.

    • 193/93 t’es vraiment très mal à l’aise dans tes baskets... et t’es toujours aussi myope pour pas voir qu’y a pas besoin d’aller au moyen orient pour connaître les mêmes réalités : tous les jours, dans les quartiers et les banlieues (et ailleurs) et les écoles c’est aussi la misère, avec tous ses versants... et la négation de ton enseignement.
      Ouvres les yeux et regardes qui (et où) subit les horribles incendies de logements cet été...
      Peut-être tu pourras mieux comprendre comment l’école peut répondre aux situations si complexes d’enseignement aujourd’hui...
      Sinon, tu pourras toujours te rassurer et te dire lâchement que c’est la faute des autres, à commencer par l’infâme NOSE.

      Bon courage !

      NOSE

    • Il ne comprend pas grand chose, ce NOSE. Le gars qu’il juge mal à l’aise dans ses baskets lui explique en gros qu’un enseignant ne peut pas travailler dans le bordel, et que ça nuit à tout le monde d’avoir des classes où des élèves ne comprennent pas ce qu’on leur dit. C’est l’évidence même. Bon, il répond misère au Moyen Orient. On lui dit : t’es hors-sujet. Il répond incendies de taudis...Il est visiblement très à l’aise dans ses baskets le NOSE...!

    • Ah oui, ras le bol des idéologues qui se prennent pour des rebelles et qui dictent l’idéologie dominante de l’école depuis ans avec les résultats que seul des syndicats dépassés (eh oui, NOSE, comme toi ils nient l’évidence de la catastrophe !).

      Ras le bol des inepties (le couplet sur les élèves "humiliés" du Monde du 14 septembre...parce qu’ils ont des sales notes) .

      ras le bol du fatras des bons sentiments, des petits chefs et des petits stals et des petits maos qui ont détruit l’école.

      On va être obligés de garder plus longtemps ces gens-là, parce que le gouvernement a vidé de son sens le principe des CPA. Ils radotent depuis des décennies les mêms salades.

      VOUS NOUS FATIGUEZ !!! LAISSEZ NOUS EXERCER NOTRE BOULOT ET ALLEZ VOUS OCCUPER DES ELEVES QUI NE PEUVENT PAS SUIVRE. DANS DES STRUCTURES ADAPTEES, PAS DANS DES CLASSES OU ILS EMPECHENT LES AUTRES DE BOSSER

    • NOSE me propose un diagnostic psychologique. Merci NOSE. Tu vas peut-être chercher à m’envoyer la facture, mais tu auras tu mal à en recouvrer le montant, car je ne suis pas demandeur, contrairement au ministère, de ta psychologie de bazar. Ta saillie basketteuse et tes insultes illustrent bien le travail de sape de destruction dogmatique que toi et tes comparses avez accompli. Je n’ai pas de leçons de courage à recevoir d’un individu même pas capable de répondre aux problèmes posés.

    • Dans la catégorie des "satisfaits" et de ceux qui n’ enseignent que les élèves qui savent déjà sans eux, on a là une petite brochette bien sympathique !
      Idéologues ils ne risquent pas de l’être car dans ce mot il y a "idée" et même "idéal"... Or ils sont des marchands et ne voient dans leurs élèves que des récipients à "remplir"...
      Voilà ce qui succède aux "hussards noirs" de la république !
      Etre insultés par des gens pareils est une douce récompense.

      NOSE

    • NOSE n’est pas insulté. Il insulte. Il traite les autres de lâches, alors qu’il ne fait face aux constats de destruction des savoirs que par la diversion sur le misérabilisme médiatique habituel, totalement déplacé en l’espèce. Quant à me prêter des préoccupations marchandes...ça ferait pisser de rire tous mes collègues !

    • T’as raison, mon NOSE :il y a des élèves savent DEJA sans moi. On se demande pourquoi tes complices les appellent des apprenants : ils devraient les appeler des professeurs, pardon des personnes-ressources.

    • Comme le message est mal placé, parce qu’il se rattachait à la 6° intervention de 193/93, je me permets de faire cet additif...

      On peut voir qu’on a eu un bel enchaînement démasquant les gens imbus (NOSE qui devrait passer des concours, par exemple ; ou pourquoi enseigner à des gens qui font le bordel ou à d’autres/les mêmes - qui ne comprennent rien ; etc.) de leurs connaissances mais qui n’ont aucun élan vers le peuple qu’ils méprisent et n’est pour eux qu’un moyen.

      Pour moi, Bellaciao est un site de gauche... mais je vois que d’autres gens y viennent... et s’y expriment... Finalement, c’est bien : cela va les instruire et peut-être même les rendre intelligents !

      Bravo Bellaciao.

      NOSE

    • Le droit commun pour entrer dans la Fonction publique impose la réussite à un concours, qui atteste d’une QUALIFICATION, qui donne un STATUT, qui donne des DROITS, qui permettent de résister à l’emprise patronale sur l’Ecole. Même les fumeux qui confondent instruction et garderie doivent réussir ces concours. C’est un peu dur pour eux, d’où leur rancoeur persistante pour remettre l’édifice en cause. Au bout de 38 ans, certains n’ont toujours pas digéré l’épreuve.

    • Ben oui mon NOSE, il y a du mépris dans un paquet de choses dans lesquelles l’EN et certains de ses fonctionnaires se vautrent (et non envers "le peuple" qui paie les pots cassés). A une époque où les élèves du Secondaire n’avaient pas encore perdu 2 ans d’enseignement de français sur une scolarité, il y avait un pourcentage beaucoup plus important qu’aujourd’hui d’enfants d’ouvriers en prépa. Pendant que tes complices se gargarisent des taux fabuleux de réussite au bac, on occupe les élèves avec des dipositifs de garderie (IDD, TPE, ATP, ECJS, TPE) que de véritables révolutionnaires (Allègre, Lang) ont mis en place, alors que la maîtrise de la lecture ne concerne plus qu’une partie décroissante des classes ! Manque de bol, le peuple n’est plus dupe. Manque de bol, le peuple avec qui tu ne parles visiblement pas beaucoup, il ne peut plus les voir en peinture tes complices.

    • Même les fumeux qui confondent instruction et garderie doivent réussir ces concours....pour le moment...! Le MEN prépare, avant de briser définitivement le statut de fonctionnaire, des modes de recrutement sans diplôme. elle est pas belle, la vie anti-élitiste, mon NOSE ?

    • SALUT 193/93 !

      Dis donc, quand est-ce que tu travailles, toi ? T’es pas "rayé des cadres", alors ?
      J’ai l’impression que les preps c’est pas ce qui te bouffe le plus de temps... Pour les corrections, çà doit pas être triste non plus !
      Bon, j’arrête çà...

      Tu as parlé d’expertise psychologique, de complices, etc. un vocabulaire que je n’emploie pas et qui me fait redouter les usages staliniens...
      Tu as parlé par contre de choses qui m’intéressent beaucoup plus, car elles donnent du sens à l’enseignement des disciplines et donc aux savoirs (les fils du peuple veulent savoir à quoi çà sert) : les IDD, les TPE, les TPE - oui 2 fois - , les PPCP - là c’est moi qui ajoute car c’est la même approche - , etc.
      Continue, tu vas finir par me passionner et on va finir par ne plus se quitter...

      Quant aux concours qui donnent accès à un statut et à un cadre d’emploi, ne t’inquiète pas : ce n’est pas moi qui remettrais cela en cause : çà fait parti de l’héritage républicain (déclaration des droits de l’homme et du citoyen) et du droit républicain (et non du droit commun)...
      C’est Dutreil qui a remis çà en cause et son successeur va poursuivre "l’oeuvre"... pour installer ses 28 filières qui cassent à la fois les statuts et la grille unique des salaires de la FP...

      Alors, mec, si tu te mettais un peu à t’attaquer aux casseurs... tu crois pas que parfois on pourrait se retrouver dans les mêmes manifs !!!
      Je te laisse réfléchir là-dessus.

      "TON" NOSE.

    • Non, mon NOSE, le diagnostic psychologique à deux balles, c’est toi qui en es le géniteur. J’imagine bien que nous nous retrouvons sur République-Nation alors qu’on devrait faire République-Assemblée. J’imagine bien qu’au fond de toi, tu ne nourris pas le projet de casser le statut. Mais ce projet est en cours de réalisation et si tu n’as pas conscience qu’en affaiblissant systématiquement la position des enseignants, d’autres, qui ont appelé à voter Oui le 29 mai, les Dubet, Mérieux, toute la camarilla, journaleux de révérence et nervis post-mao de Boboration compris, qui se gavent dans les cabinets ministériels, eux savent TRES BIEN ce qu’ils font. Bon sang, ne te poses-tu jamais la question de savoir pourquoi ils sont devenus des courtisans agréés depuis trente ans ?

    • J’oppose le droit commun au droit dérogatoire, qui font tous deux partie du droit républicain... comme les pleins pouvoirs de l’armée en Algérie. Le droit dérogatoire permet hélas d’entrer dans la Fonction publique sans passer par la case concours.

    • Cher 193/93...

      Non, jamais je ne me suis posé la question de savoir pourquoi certains décident de devenir des courtisans... Je me suis borné à les voir faire, et à les dénoncer... mais je suppose que "l’assiette au beurre"...
      Moi, du moment qu’on lutte ("ceux qui vivent sont ceux qui luttent" disait le vieil Hugo), je suis prêt à emprunter n’importe quel parcours : République-Nation ou République-Assemblée çà ne s’oppose pas et çà pourrait se compléter...

      Dans ce que tu dis sur Dubet et Mérieux, il y a "à boire et à manger". Tout ce qu’ils disent n’est pas "évangile", mais n’est pas non plus systématiquement à rejeter. Je ne suis pas ennemi des confrontations et de la réflexion pour avancer et construire... On peut très bien garder son libre arbitre et c’est ce que je m’efforce de faire pour continuer le combat et travailler à ce qu’il soit plus efficace. Par exemple, je n’accepte pas l’oeuf sur la tête de Fabius (que je n’aime pas) à la Fête de l’Huma. Il a servi à masquer l’ampleur et la profondeur du débat continué du 29 mai sur cette même fête...

      Ce que je n’accepte pas c’est que des appareils et des intérêts d’appareils puissent se mettre en travers des rassemblements, freinent les luttent et les convergences pour des raisons égoïstes et étroites, empêchent les espoirs du peuple, nos espoirs, de déboucher. Parce que la mal vie, le malheur, ce n’est pas inévitable et gravé dans le marbre. Le capitalisme-libéralisme, la loi du marché, le veau d’or ce n’est pas gravé dans le marbre. Je ne crois pas à la fin de l’histoire. Mais je crois que pour la faire, il faut que nous ayons une plateforme commune et que nous rassemblions nos forces. Perpétuer des clivages artificiels pour des raisons de boutiques, c’est inadmissible. Perpétuer la division syndicale, la soit-disant "autonomie" c’est pour moi inadmissible.

      Ceci dit, le "marchons côte à côte et frappons ensemble", si on a les mêmes raisons de le faire, çà m’ira pour l’instant.

      Salut.

      NOSE

    • Au lieu de dérogatoire, tu devrais dire discrétionnaire... car on sait qui en profite !

      NOSE

      NB : sur Dubet et Mérieux, juste une précision : je préfère quand même Nicco Hirtt.

    • Dubet a pour objectif de casser le servic public d’éducation et les statuts des pêrsonnels.

      Il a appelé à voter oui au TCE !

      Mérieux est un jésuite (ce n’est pas une clause de style, c’est un catholique, notre "intellectuel" pédagogo)

    • À 195/73 :

      MERIEUX ou François DUBET ne se réduisent pas à ce que vous en dîtes... et à leur "Oui" sur le TCE. François DUBET est par exemple l’auteur (en 1987) de "La galère : jeunes en survie" ("Points", Fayard) qui reste une référence... Parlant de l’individu en général, il dit "Aucun acteur n’est pure conscience de classe ou pure appartenance" et je crois que dans vos jugements abruptes il faudrait en tenir compte.

      NOSE

    • Lutter contre l’élitisme ou contre le chômage ? En transformant notamment les classes des ghettos techniques en garderies où toute action pédagogique devient impossible.

    • C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon... Refrain connu certes, mais toujours valable. Les auteurs et soi-disant pédagogues ci-dessus cités, plutôt que de les juger sur leurs discours, j’aimerais les voir à l’œuvre

    • On les voit à l’oeuvre depuis trois décennies, ces "pédagogues" : scolairement, un élève sur quatre, voire sur trois, arrive en 6e sans savoir lire. A l’autre bout, on approche des 100 % de réussite au bac (un redoublement coûte cher, n’est-ce pas, et en plus ça plaît aux familles et aux syndicats : tout le monde est content). Politquement, ils sont favorables au flicage accru des personnels et ont voté oui le 29 mai.

    • "Aucun acteur n’est pure conscience de classe ou pure appartenance". Et moi, j’ajoute : après la pluie, le beau temps !