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Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite
Publie le vendredi 18 mai 2007 par Open-Publishing7 commentaires
Concernant « l’ouverture » qui caractériserait le gouvernement Fillon,
personne ne doit s’y tromper. L’équipe gouvernementale a été directement
composée par le nouveau Président de la République qui entend exercer
les pleins pouvoirs.
Les ministres issus de l’UMP seront en mission contre le pacte
républicain, les solidarités, l’égalité, la justice sociale.
La nomination du Président du groupe UDF à l’Assemblée nationale n’est
pas une surprise, tant les députés centristes ont, au cours de la
dernière législature, apporté leur soutien aux principales lois des
gouvernements Raffarin et Villepin.
Plus choquante est la présence de personnalités issues du Parti
socialiste. La recherche de plus en plus affirmée au cours de la
dernière période entre certains dirigeants de gauche et la droite
centriste n’a-t-elle pas créé les conditions politiques ouvrant la voie
à l’idée que le travail avec la droite était aujourd’hui possible ? Pour
certains, jusqu’à intégrer une équipe gouvernementale pilotée par
Nicolas Sarkozy.
Là encore, personne ne doit s’y tromper, l’opération, très certainement
habile sur le plan de l’image et d’une pseudo modernité, ne marque en
rien un infléchissement de l’orientation politique de la droite. Ces
ralliements se font au service du programme du candidat de l’UMP.
Plus que jamais la gauche doit de rassembler sur ses valeurs et ses
combats. Face au danger d’une ultra-droite, constuire la résistance et
reconstruire la gauche.
Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF
Paris, le 18 mai 2007
Messages
1. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 18 mai 2007, 16:54
Plus choquante est la présence de personnalités issues du Parti socialiste. La recherche de plus en plus affirmée au cours de la dernière période entre certains dirigeants de gauche et la droite centriste n’a-t-elle pas créé les conditions politiques ouvrant la voie à l’idée que le travail avec la droite était aujourd’hui possible ? Pour certains, jusqu’à intégrer une équipe gouvernementale pilotée par Nicolas Sarkozy
Il est évident que le PS a perdu sur sa dérive droitière. Les 53 % ont préféré l’original.
Non mais franchement, que va faire le PS dans cette galère ? Bayrou n’est en rien socialiste. Maintenant, si certains veulent tenter l’aventure du libéralisme qu’ils aient le courage de sortir du PS, sans vouloir embarquer toute la maison.
D’ailleurs beaucoup de gens ne se reconnaissent plus dans ce parti qui tire à droite, malgré leurs adhérents et puis à droite la place est déjà prise. Par contre, à gauche il y a un espace formidable pour entreprendre quelque chose d’inédit, puisque la social-démocratie ne fonctionne pas en Europe. Mais pour cela, il faut avoir le courage de se déconnecter de la finance mafieuse, en s’appuyant sur le peuple, qui est sûrement la force la plus fidèle qui soit, pour peu qu’on lui tienne un langage honnête et sincère, pas comme ces richous toujours trop prompts à poignarder, trahir, dès lors que leurs petits intérêts sont inquiétés. A méditer très vite. j
2. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 18 mai 2007, 18:01
Décidément, les ficelles de Sarkozy fonctionnent toujours dans nos rangs. Pourquoi s’évertuer à commenter inlassablement ce qu’on veut voir commenter : le vrai faux ralliement d’un vrai-faux socialiste. L’ouverture, ce soir, c’est que nous allons nous endormir avec au gouvernement, entre autres douceurs :
1. Une conseillère officielle à la famille auprès de Benoît XVI, niant aux femmes le droit de disposer de leur corps en combattant l’avortement.
2. Un ministère renouant avec la pure tradition vichyste liant immigration et identité nationale.
3. Un partisan déclaré de la guerre en Irak au Quai d’Orsay.
Voilà, à mon sens, ce qu’il faut faire connaître de l’ouverture, marquée surtout par la pire des cohérences. Ne venons pas sans cesse là où on nous entraîne.
Françoise
1. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 18 mai 2007, 20:02
Cher Olivier Dartigolles, en esperant que la gauche va se rassembler en france, bouger le pcf ce n´est pas mourir , un nouveau parti sur les bases de notre tradition acquis histoire etc... Je souhaite des % et un rassemblement a gauche du PS. "Combattre" ensemble dans un seul Parti, accepter nos differences à Gauche (lo lcr pcf et d´autres ...), et voir d´abord ce qui nous rassemble. FREINER ET COMBATTRE LE CAPITALISME. CELA DEPEND DE CHAQUE GAUCHISTE, S´IL EST PRES A SE CHANGER OU SI ON RESTE BLOQUER. Un nouveau siècle est arrivé ! Salut , Jean-Francois Dieux Stuttgart.
3. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 18 mai 2007, 22:14
Et si tu y avais pensé plus tôt, mon petit Darty, vous n’auriez pas saboté en décembre la possibilité d’une candidature unitaire !!!! La nature a horreur du vide.. faute d’espace à gauche, c’est le "centre" qui a la vedette !!!!!!!!!
1. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 18 mai 2007, 23:01
je crois que nous ne sommes tjs pas d’accord sur qui a saboté ...il est vrai qu’un parti qui compte prés de 150000 militants aurait du céder gentiment la place , après consultation ,à un Mr qui ne représentait que lui-même...ou presque ...
Mais est ce sans doute un Bovéiste qui parle ? Au fait, que devient-il le Bové ??
Marjo
2. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 19 mai 2007, 13:41
Et il n’est pas le seul Bové à aller à la soupe sociale démocrate !le nombre impressionant de bovétistes qui se retrouvent candidats pour Bayrou me laisse pantois,ce qui est le signe de la confusion idéologique de ce "mouvement" électronique !
qui préparait les alliances sans principes ?les démissions face à l’adversité ?
Heureusement que certains parmi eux résistent et continuent la lutte avec les comités anti libéraux,ils sauvent l’honneur !
Jean Claude des Landes
4. Gouvernement Fillon : La gauche n’a pas sa place au centre sous peine de se rallier à la droite, 19 mai 2007, 20:17
Il y a une grande illusion dans ce type de message.
Ce n’est pas le ralliement à Sarko de certaines personnes de gauche qui fait la dérive à droite. La vraie dérive à droite se sont les pratiques au concret, les positions de fond enclenchées depuis une trentaine d’années.
C’est une farce de parler en regardant un échiquier des courants politiques pour déterminer ce qui est important, qui est à droite qui est à gauche, en regardant les petits ou gros bataillons ralliés à telle ou telle armée...
Ce sont, en amont, les politiques menées qui font la dérive, la vraie dérive. A partir du moment où on se place dans le camp de l’ultra-libéralisme, de la mondialisation capitaliste sans contre-poids (OMC, Constitution de l’UE, pratiques gouvernementales, gestions régionales, pratiques européennes scandaleuses...), le chemin est fait, le passage à droite opéré si on veut encore parler en terme d’éventail ou d’échiquier.... pour rester dans le symbolique.
Le PS a accompli ce chemin et ne se sert plus que des termes, oripeaux, symboles de la gauche pour essayer de faire croire à autre chose et conserver un appareil bien nourri. Après il y a les bataillons de ceux qui croient, espèrent,...
Dérive dans la dérive : Quand on est dans un authentique parti de gauche, qu’on veut sauver les 3 derniers députés possédés, on a interet à considérer le PS comme un parti de gauche qui se trompe et non pas une écurie électorale qui mène et a mené les politiques que l’on sait. Et on se trompe. On se trompe nous-même, on trompe les autres... et plus exactement on continue un lent suicide.
L’indépendance est nécessaire à la reconstruction de la "gauche", une indépendance brutalement affirmée afin que les travailleurs et la population ne doutent pas de l’orientation réelle d’un courant, d’une organisation, d’un parti, de telle façon qu’on ne puisse aucunement être assimilé à ce qui est inacceptable.
Ce sont contre des politiques qu’on se bat, contre des pratiques, des décisions au concret. Le clownesque et le berlusconien ne sont pas inintéressants, car ils sont très révélateurs, mais en dernier vient le discours compassé sur des gens qui iraient de droite à gauche alors qu’on sait depuis longtemps au travers de leurs actes qu’ils sont ce qu’ils sont.
Pas de surprises !
Copas