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Grèce : Appel du 26 juin de l’assemblée populaire de la place Syntagma

Publie le mardi 28 juin 2011 par Open-Publishing

Mardi et mercredi prochains, les 28 et 29 juin, la Grèce sera paralysée par une grève générale de 48 h à l’appel des tous les syndicats, les officiels et les petits syndicats de base, ceux du privé et du public, pour empêcher le vote de nouvelles mesures d’austérité, de recul social et de pillage par le Parlement. Mesures qui n’auront en plus d’autres conséquences que d’enfoncer le pays dans la récession et donc dans l’impossibilité de rembourser la dette.

Les Assemblées populaires locales de chaque ville et localité du pays se mobilisent aussi, ainsi que des tas d’associations de toutes sortes, le mouvement "Je ne paie pas", les mouvements de défense des droits des étrangers, les comités de quartiers, les associations professionnelles, environnementales, etc. C’est une bonne partie du pays qui se trouve en rébellion ouverte au cri de « Qu’ils s’en aillent tous ! », les politiciens, les envoyés du FMI et leurs sales mesures économiques prises en défense des intérêts des banques créancières.

(…)

Le minimum ne serait-il pas d’appeler partout où c’est possible, à des rassemblements devant l’ambassade (à Paris) et devant les 13 consulats qui se trouvent sur le territoire pour répondre à la demande d’une grande partie de la population d’Athènes et de toute la Grèce et affirmer notre totale solidarité avec le peuple grec, contre son gouvernement, contre tous les gouvernement de l’Union européenne (dont celui de la France), contre le FMI qui imposent tous et de manière coordonnée des mesures de guerre sociale contre le peuple grec. Pour nous mobiliser en fait contre l’ensemble des responsables de la crise dite « financière » d’une économie capitaliste à bout de souffle, particulièrement pendant ces 48 h décisives.

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Tout indique que la grève générale de deux jours peut prendre la dimension d’un soulèvement à travers le pays, un soulèvement qui sera le tombeau du “paquet” de coupes sociales du gouvernement.

Appel du 26 juin de l’assemblée populaire de la place Syntagma

48 heures dans les rues – Toute la Grèce à Syntagma (Athènes) !

Les parcours de notre rassemblement des 28 et 29 Juin. Nous sommes à quelques heures de la mobilisation que nous allons réaliser dans toute la Grèce les 28 et 29 juin. Tout indique que la grève générale de deux jours peut prendre la dimension d’un soulèvement à travers le pays, un soulèvement qui sera le tombeau du “paquet” de coupes sociales du gouvernement. Cette bataille n’est pas seulement importante pour notre avenir, elle est une lueur d’espoir pour tous les peuples du monde qui veulent prendre leurs vies entre leurs vos mains. C’est le point de départ pour une nouvelle direction.

Le 28 Juin, nous nous concentrerons dès 9 heures sur la Place Syntagma pour attendre l’arrivée de manifestations de travailleurs en grève et nous nous rejoindrons sur la place. À 18 heures, un grand concert populaire commencera et durera jusqu’à la nuit.

Le 29 Juin nous coordonnerons toutes nos forces pour mettre en œuvre l’encerclement total du Parlement. Les Assemblées de la banlieue nord d’Athènes se rassembleront à 8 h du matin au métro Evangelismos. Seront présentes les Assemblées populaires de Agia Paraskevi, Halandri Holargos Papagou Zoographos, Glyka Nera, Pallini, Galatsi, Maroussi, Héraklion, Nea Ionia, Patision, Nea Philadelphia, Gizi, Le Pirée, Ambelokipi-Hôpital de la Croix Rouge, Polygone. Les Assemblées populaires des quartiers Sud et Est se retrouverons à 8 h au stade de Kalimarmaro. Il y aura les assemblées de Nea Smirni, Bironas, Agios Dimitrios, Voula-Vari, Neos Kosmos, Petralona-Thissio-Koukaki, Heleniko. Les quartiers de l’ouest Petropoli. Egaleo, Peristeri, Haidari, Agio Anargyri-Kamateros se rassembleront sur la place Syntagma, (rues de Amalia et B. Sofia). Les syndicats et les assemblées du reste de la Grèce participeront également en différents points de rassemblement

Pour les personnes qui viendront d’autres régions de Grèce des lieux d’hébergement ont été préparés. Pour les personnes qui pour une raison quelconque ne peuvent pas participer à pied aux divers lieux de rassemblements, il est important qu’ils aident l’encerclement avec leurs voitures dès huit heures, et pourront participer à une “manifestation motorisée”. Si des centaines de voitures roulent à des vitesses entre 10 et 20 km/h sur les avenues Kifissia, Mesogeion et Michalakopoulos et reviennent par des itinéraires alternatifs lorsque les agents de la circulation les détourneront, elles pourront créer un énorme problème pour l’accès des députés au Parlement. Nous insistons sur le fait que nous continuons comme nous l’avons fait depuis le 25 mai jusqu’à aujourd’hui, avec notre caractère massif et notre détermination comme principales armes de lutte. Nous demandons instamment à tout le monde de respecter et de conserver cette option.

Au Gouvernement et aux commissaires de la Troïka nous les prévenons : qu’ils ne pensent pas une seconde qu’ils vont réussir à briser notre mobilisation par la répression.

A ce qu’a dit T. Pangalos [vice-premier ministre] qu’il faut choisir entre “le paquet de mesures ou les tanks”, nous lui répondons que “la pomme tombe de l’arbre”, et qu’il se souvienne de son grand-père ! [Le grand-père du vice-premier ministre actuel a été le général responsable du coup d’Etat de 1925 et fut ensuite nommé premier ministre pendant la “dictature de Pangalos” de 1925-1926].

Nous ne partirons pas tant qu’ils ne partent pas, eux et leur “paquet de mesures” Les places sont à nous. La raison est de notre côté.

Nous exigeons l’évidence : LIBERTÉ - JUSTICE - DIGNITÉ

Ayons confiance en notre force. C’est ou nous, ou eux.

Nous sommes condamnés à vaincre. Le paquet des mesures ne passera pas !

Démocratie directe maintenant !

L’assemblée populaire de la place Syntagma, le 26 juin, 2011.

P.-S.

Les 28 et 29 juin, mobilisons-nous en solidarité avec le peuple grec

Mardi et mercredi prochains, les 28 et 29 juin, la Grèce sera paralysée par une grève générale de 48 h à l’appel des tous les syndicats, les officiels et les petits syndicats de base, ceux du privé et du public, pour empêcher le vote de nouvelles mesures d’austérité, de recul social et de pillage par le Parlement. Mesures qui n’auront en plus d’autres conséquences que d’enfoncer le pays dans la récession et donc dans l’impossibilité de rembourser la dette.

Les Assemblées populaires locales de chaque ville et localité du pays se mobilisent aussi, ainsi que des tas d’associations de toutes sortes, le mouvement "Je ne paie pas", les mouvements de défense des droits des étrangers, les comités de quartiers, les associations professionnelles, environnementales, etc. C’est une bonne partie du pays qui se trouve en rébellion ouverte au cri de « Qu’ils s’en aillent tous ! », les politiciens, les envoyés du FMI et leurs sales mesures économiques prises en défense des intérêts des banques créancières.

Ces Assemblées d’habitants (dont celle d’Athènes) appellent à une montée de masse sur la capitale grecque pendant 48 h, avec l’objectif de paralyser la métropole, d’encercler le Parlement et d’empêcher coûte que coûte le vote des députés.

L’Assemblée d’Athènes (de la Place Syntagma) vient de lancer plusieurs appels, dont l’un à l’international, c’est-à-dire à nous. Appels du 23 juin

Le minimum ne serait-il pas d’appeler partout où c’est possible, à des rassemblements devant l’ambassade (à Paris) et devant les 13 consulats qui se trouvent sur le territoire pour répondre à la demande d’une grande partie de la population d’Athènes et de toute la Grèce et affirmer notre totale solidarité avec le peuple grec, contre son gouvernement, contre tous les gouvernement de l’Union européenne (dont celui de la France), contre le FMI qui imposent tous et de manière coordonnée des mesures de guerre sociale contre le peuple grec. Pour nous mobiliser en fait contre l’ensemble des responsables de la crise dite « financière » d’une économie capitaliste à bout de souffle, particulièrement pendant ces 48 h décisives.

Pour information, voici la liste de ces représentations diplomatiques avec leurs adresses : Paris, Ajaccio, Bordeaux, Cherbourg, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Nantes, Saint-Etienne, Strasbourg, Marseille, Nice, Calais. Les adresses sont là. http://www.mfe.org/index.php/Annuai...

Bien évidemment, des rassemblements peuvent être organisés là où il n’y a pas de consulats.

Dans les villes où il y a des assemblées d’ “indignés”, comme là où il n’y en a pas, ou pas encore, des rassemblements doivent pouvoir être organisés. Pour que l’ “indignation” ou la révolte soit utile. Rapidement. C’est très important pour eux comme pour nous ici.

Merci de faire circuler cette proposition et d’y réfléchir sans trop tarder. Le mardi 28 et le mercredi 29, c’est dans quelques heures.

Comme le disent les Grecs réunis dans les assemblées depuis le 25 mai dernier, maintenant, « c’est eux ou nous ! »

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1026