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Grève générale

Publie le mercredi 26 mars 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

Face à la surdité du gouvernement et du patronat

Grève générale

De l’argent pour les salaires, les retraites et l’emploi pas pour la spéculation

Malgré la multiplication des mouvements sociaux et l’avertissement adressé lors des municipales le gouvernement et le patronat restent sourds aux revendications sociales. Au contraire ils veulent aller encore plus loin dans la mise en place de réformes régressives au profit de la finance et des grands groupes privés.

L’exaspération populaire grandit au spectacle des énormes gâchis financiers, à l’annonce des profits records des grandes entreprises, à l’affichage des rémunérations exorbitantes et des détournements d’argent du grand patronat. Alors que les prix continuent de flamber et que la souffrance sociale perdure. Tout cela choque et suscite dans le pays une grande émotion.

Cette colère sociale se manifeste dans la persistance de mouvements sociaux multiformes touchant tous les secteurs de la vie économique, culturelle, sociale.
Face à l’arrogance du pouvoir l’idée qu’il ne suffit plus d’y aller chacun de son côté et qu’il faut élever la barre fait son chemin. La grève générale n’apparaît plus comme un inopérant slogan gauchiste mais comme le bon niveau à opposer à un gouvernement et à un patronat qui ne veulent rien entendre.

La conscience grandit face à la grave crise financière que connaît le monde capitaliste que la bonne réponse se trouve dans la réorientation de l’argent vers la satisfaction des besoins populaires : salaires, retraites, emplois…
Chacun commence à comprendre qu’il n’y à rien à attendre des classes dirigeantes recroquevillées sur la défense de leurs intérêts et imbues de leurs dogmes libéraux.

Plus que jamais, aujourd’hui l’intérêt général est porté par le monde du travail et par le salariat notamment. Qu’il prenne conscience de son rôle libérateur et de la nécessité de son unité et tout devient possible !

Messages

  • OH la la ça fait un moment qu’on entend cette connerie dans la bouche des dirigeants syndicaux qui se trouvent trés bien dans leur petit boulôt de petits chefs et qui ne veulent surtout que rien ne change.

    Oui, le PCF Biterrois, vous avez mille fois raison, ce n’est que dans la grêve génerale et dans d’immense manifestations de rue, que nous pourons nous debarasser de ce pouvoir réactionnaire et revanchard qui veux faire reculer les droits sociaux au niveau de ceux de l’état français, de Petain, en suprimant les avancées sociales du Comité National de la REsistance (CNR) et les acquis de Mai 68.

    Nous n’attendrons pas de nouvelles élections (plus que jamais pieges à cons) tous ensemble dans la rue jusqu’à la victoire finale.

    Raymond

    • Ouais, et dans la rue, on fait quoi ?

      Et après avoir été dans la rue, on fait quoi ?

      Marion

    • une fois dans la rue on revendique , et on obtient gain de cause ! il me semble , memes si l’histoire ne se repete jamais , qu’il faut bien admettre que les acquis sociaux obtenus l’on majoritairement été lors de grande greve (1936,la liberation, 1968 ...) et rarement par un gouvernement sortis des urnes !!

    • ceci est partiellement vrai ; en effet les grandes conquêtes sociales : congés payés , reconnaissance du droit syndical dans l’entreprise, augmentation du smig et des salaires(mai 68:30%d’augmentation du smig, 10% les salaires) etc...ont été obtenues à la suite de mouvement sociaux très importants ou de circonstances historiques particulières, grève générale.
      Mais parfois aussi après des élections mai 1981:5ème semaine de congés payés
      Alors oui, tous ces acquis ont été obtenu par la lutte ou à la suite d’un gouvernement élu par une forte poussée de la gauche

    • Devant les gigantesques acquis de 36 et 68 et on aurait pu avoir plus,le seul gain qu’on met au bénéfice d’ un gouvernement de gauche c’est....la 5eme semaine ...
      c’est peu et surtout c’est le minimum d’un gouvernement de gauche .

      et surtout les syndicats freinérent les luttes pour pas gener les camarades ministres,merci ça va bien pour eux

      Damien

  • La grève générale ne se décrète pas sur internet.

    • Ça, ça sent la CGT prête à trahir à nouveau, comme à Dunlop !

      « La grève générale ne se décrète pas » dit la CGT tout le temps pour s’excuser de REFUSER d’y appeler et de l’organiser !

      Même en 68 la CGT a refusé d’appeler à la grève générale !

    • PAS D’APPEL A LA GREVE GENERALE EN 68...

      ....et pourtant 10 millions de grèvistes ! Comment est-ce possible ??

      C’est historiquement juste : la CGT n’a pas appelé à la grève générale en 1968,mais elle a appelé les salarié(e)s DANS les entreprises à décider EUX-MEMES de s’engager ou non dans la grève et sous des formes décidées par EUX(ELLES)-MEMES...

      Toutes les expériences d’action de grande ampleur et de longue durée montrent que la solidité d’un mouvement tient d’abord aux conditions dans lesquelles il s’est décidé et il s’organise à partir des décisions prises dans les entreprises par les salarié(e)s..

      Les sempiternels "appels à un appel à la grève générale" relèvent du mythe du "grand soir" éventuellement déclenché et dirigé par une organisation voire un "chef" touché probablement par la grace révolutionnaire, retour à des schémas vieux de presque de deux siècles qui n’ont pourtant pas démontré leur pertinence..

      JL GREGOIRE

    • 83 180, c’est juste ce que vous dites et en plus j’ajouterai qu’à la suite de MAI 68, les patrons se sont mis dans leurs petits souliers se "moralisant" un tantinet, puisque l’écart entre le plus petit salaire et le sien était parfois de 4. Depuis la fin du mittérandisme avec DSK aux finances, l’écart s’est peu à peu envolé, pour s’accélérer sous Chirac, et maintenant c’est l’apothéose pour les patrons, qui n’ont plus aucune honte à afficher leurs augmentations outrageantes, qui représentent en fait l’argent gagné par les salariés. C’est carrément du vol. J’ai trop la haine qu’un tel système libéral autorise le pillage des salariés par ces patrons sans vergogne !

      Les caisses "seraient vides", mais quand je vois comment ces dames du gouvernement se pomponnent à la moindre occasion, Dati, MAM, Bruni..., je me dis que cet argent sort bien de quelque part ! Par ces comportements scandaleux, je sais qu’ils nous mentent : il y a de l’argent dans les caisses de l’Etat.

      Alors, pourquoi mentent-ils ?

      Uniquement dans le but de nous faire "lacher-prise" des services publics, et surtout pour finir en beauté sur "la sécurité sociale" qu’ils sont en train de plomber petit à petit, pour nous diriger vers les assurances privées, enfin pour ceux qui auront les moyens.

      Sarko est en Angleterre aujourd’hui et demain, soyons assurés qu’il reviendra avec tout un ensemble de dispositifs économiques et sociaux qui finiront d’achever le travail de démolition de nos structures socio-économiques.
      Il faut savoir que tous les anglais, commes les étasuniens, n’accèdent pas aux assurances privées, c’est beaucoup trop cher (entendu ce matin sur RMC-Bourdin).

      Alors, oui à la GREVE GENERALE, il n’y a plus que ça pour ramener à la raison tous ces "pilleurs de sueurs" !!! Comme en 68 ! Et ça marchera ! D’autres pays européens seraient bien intéressés, si j’en crois les mouvements de grève par ci, par-là, Allemagne (transport, augmentation des salaires obtenue après plusieurs mois de grève), Roumanie (Dacia-Renault, pour une augmentation conséquente des salaires), Grèce (étudiants contre la privatisation des facs et le prix exorbitant du prix des inscriptions)...

  • En 1968, 7 millions de grévistes, pas 10. Toutes les grèves générales reconductibles réellement reconduites ont commencé par une grève de 24 heures. Même la révolution russe a commencé par une manifestation de femmes où la prise du palais d’hiver n’était pas au menu. en 2003 également.
    "En 1789, nous étions une dizaine de républicains en France" (en substance ce que disait Desmoulin).
    Attention à bien connaitre les ressorts des dynamiques historiques avant de jouer les mouches du coche.
    Léon