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Guerre des nerfs entre la direction de Penauille et les salariéEs licenciéEs

Publie le jeudi 1er septembre 2005 par Open-Publishing

Mercredi 31 août s’est tenu la deuxième réunion de CE prévu dans le cadre du licenciement économique de 16 salariéEs de l’entreprise Penauille. Cette réunion a duré plus de 13h !

Alors que l’inspection du travail a fait un constat de carence du plan de sauvegarde de l’emploi proposé par la direction, celle-ci n’a apporté que quelques modifications sans tenir compte de toutes les demandes de l’inspection du travail.

Lors de cette réunion, les relations entre d’un coté la DRH, le directeur d’agence, les deux élus FO et de l’autre coté la déléguée syndicale CNT, ont été très tendu. A plusieurs reprise notre déléguée syndicale a été traitée avec mépris par la DRH et un élu du CE. Heureusement elle ne s’est pas laissée faire et les a remis à leur place.

Nous avons refusé l’approbation du procès verbale de la réunion précédente, et demandé des modifications. La direction a refusé les modifications. Dans la discussion à plusieurs reprise avec l’appui des élus, elle nous a traités de menteur contestant la façon dont s’est réellement passé la réunion.

Pour ce qui est des nouvelles propositions du Plan de sauvegarde de l’emploi, la CNT les juges toujours insuffisantes, elles ne répondent même pas aux demandes de l’inspection du travail. Bien entendu la direction, toujours avec l’appui des deux élus, refuse toutes les modifications proposer par la CNT. Quant aux revendications, pour la direction, les salariés devront se contenter du minimum légal.
Seulement 4 propositions de poste ont été faites, dont certaines à temps partiel.

Après cela la direction se permet des leçons de morale en rappelant au salariés, que dans la situation économique actuelle il était difficile de retrouver un emploi (la faute à qui ?) et que les ASSEDICS exerçait un contrôle important.

En essayant de faire passer les salariés pour des profiteurs la direction tente-t-elle de faire oublier que c’est elle qui est responsable du licenciement, qu’elle n’a rien fait pour sauver les emplois (c’est seulement suite à l’intervention de la CNT qu’elle a commencé à sortir de son mutisme et à réagir), et qu’elle s’est prise un constat de carence dans les dents ?

La seule réponse à apporter est notre position lors du vote du plan de sauvegarde de l’emploi : la CNT est contre et nous n’en resterons pas là.