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"Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure
Publie le dimanche 29 janvier 2006 par Open-Publishing10 commentaires
Union Départementale des Syndicats C.G.T. du Finistère
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COMMUNIQUE DE L’UD CGT DU FINISTERE
Par un communiqué de presse du 23 janvier 2006, le secrétaire général de l’Union Locale CGT de Carhaix a émis une appréciation sur une initiative prise par la municipalité carhaisienne, à savoir la mise en place à l’entrée de la ville d’un panneau où figure le Gwen ha Du.
Ce communiqué a provoqué un émoi justifié et suscité un certain nombre de réactions de la part de syndiqués CGT , de personnes, d’associations, d’organisations syndicales ou politiques qui se sont senties agressées.
La Bretagne a une forte identité, une culture, une population attachée à sa région. Aujourd’hui, le drapeau breton « le Gwen ha Du » en est un symbole.
Ce communiqué est une initiative personnelle. Il n’engage pas notre organisation syndicale.
Pour l’Union départementale CGT du Finistère, l’action de la CGT vise à défendre les intérêts des salariés, à faire avancer leurs revendications.
La CGT, par l’article 1 de ses statuts, est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, privés d’emploi, retraités quels que soient leur statut social et professionnel, leur opinion politique, philosophique et religieuse, leur nationalité.
Son fonctionnement repose sur la vie démocratique et collective.
A partir de notre réalité territoriale, la CGT mène des actions pour permettre aux salariés de vivre mieux, d’avoir des perspectives d’avenir dans la région. Les luttes menées pour la défense des services publics, celles pour le maintien de l’emploi, à l’image de ce que vivent les salariés d’Unicopa, doivent être des moments de rassemblement des salariés, des populations, pour sauver le tissu industriel et l’avenir des Carhaisiens et des Carhaisiennes. La CGT y a toujours contribué et entend continuer à le faire.
C’est en prenant ses responsabilités que la CGT appelle l’ensemble des salariés de Carhaix et sa région à se mobiliser massivement samedi 28 janvier pour s’opposer au projet de casse industrielle de la direction d’Entremont Alliance.
Le rassemblement des salariés, quelle que soit leur opinion, doit permettre de peser sur les choix arbitraires du groupe et redonner du sens à l’action syndicale.
Pour la CGT la responsabilité du syndicalisme est de créer les conditions d’un rassemblement large durable pour gagner des conquêtes sociales.
L’UD CGT de Finistère invite les salariés à investir le mouvement social à partir de leurs revendications.
Messages
1. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 29 janvier 2006, 23:38
ça ne donne pas la position de l’UD CGT du Finistère sur le gwen ha du ?
l’UD CGT du Finistère aurait-elle peur de prendre position sur le gwen ha du, sur les idées(toutes les idées) défendues par les partisans du gwen ha du. LIRE "LE MONDE COMME SI" de Françoise MORVAN chez actes sud.
Ils vont être contents à l’UL CGT de Carhaix (" une initiative personnelle") d’être soutenus de cette manière par l’UD CGT du Finistère.
Allez kenavo
1. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 janvier 2006, 09:42
Françoise Morvan sait tout, voit tout et entend tout.
2. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 janvier 2006, 09:56
Oui, c’est assez surprenant. Le titre n’a rien à voir avec le contenu de l’article. Par ailleurs, je suis surpris par cette insistance sur l’article 1, qui permet aux Frontistes de gangréner le syndicat en s’appuyant sur le fait que le syndicat est ouvert "quelles que soient les opinions politiques".
Kaou
3. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 janvier 2006, 10:13
Ben, le titre me semble correct.
Des structures et des miltants CGT ont mis le doigt sur un problème que l’on retrouve dans les grandes largeurs à FO : les lambertistes, militants syndicalistes efficaces, dévoués, et tout et tout, utilisent leur mandat pour faire passer leurs positions politiques.
Ca semble bien être le cas à l’UL CGT de Carhaix.
Youenn
4. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 janvier 2006, 19:22
Ouarf, ouarf, en tout cas elle dit beaucoup de choses qui énervent les aficionados du gwen ha du. On se demande pourquoi ?
N’auraient-ils pas d’humour ?
Allez kenavo
5. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 janvier 2006, 20:28
En fait, l’imprimeur s’est gourré ; le titre prévu pour le livre de Madame Morvan, née native de Rostrenen, près de Plouguernével, c’était "Un monde comme psy".
Le "camarade" de l’UL de Carhaix est un lambertiste.
6. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 5 février 2006, 16:12
Sur le sujet :
Le "gwenn-ha-du" : un « drapeau fasciste » ?
7. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 7 février 2006, 17:14
Le site de la libre pensée se concentre sur l’histoire de la collaboration entre nazis et quelques autonomistes. Est-ce suffisant ?
Dans le Monde d’aujourd’hui, j’apprends que Jorg Haider,ex premier ministre d’Autriche, dignitaire du FPO, laudateur des "aspects positifs du nazisme " entre autres refuse la signalisation bilingue Slovène/Allemand dans sa province de Carinthie.
Voila la libre pensée (ni dieu ni maitre à bas la calotte et vive la sociale) en pleine harmonie avec le Fpö Heider. A quand le mariage ?
trebla
8. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 8 février 2006, 08:39
Quel autonomiste breton connu n’a pas été dans la collaboration ?
9. > "Gwenn ha du" : l’UD-CGT Finistère remet les pendules à l’heure, 30 mars 2006, 15:45
Tous ceux qui ont choisi d’héberger les basques en difficulté et/ou poursuivis par la maréchaussée, tous ceux qui ont choisi de faire vivre la culture bretonne depuis le début des années 70, dans des écoles associatives autogérées par les parents-salariés-élèves avec mandat révocables tous les ans (Où trouverait-on ça chez les donneurs de leçons bureaucrates-syndicalistes-autoritaires de l’EN) Pas collabos non plus, ceux qui se débattent - tout en en se querellant - de l’avenir d’une langue, ceux qui jouent aux boules dans le Trégor, ceux qui organisent des Fest-Noz, qui organisent des concerts punks, ceux qui portent des barbes-collier sur sous pull vert avec un baise-en-ville en bandoulière dans les manif sous crachin,…
Evidemment, dans le mouvement breton, il y a aussi les réactionnaires, des autoritaires et bornés… un peu comme ceux qui nous les cassent avec leur Etat-nation-indivisible, aussi pourris que Villepin-Debré-Myard-Chevènement-Emmanuelli-Gremetz… D’autres aussi sectaires que les lambertistes qui n’attendent que leur révolution sanglante pour faire fonctionner la veuve trancheuse de tête. L’humanisme de ceux là me donne des sueurs froides !