Hollande : le bas pays qui est le sien

Certains d’entre-nous ont regardé hier, 9 décembre 2004, leur étron de télévision. Ils y ont peut-être vu sur F2 la parade de François Hollande.

Allures de notaire qui serait subi un croisement avec un syndicaliste CFDT version SGEN, notre roi Babar "socialiste" (sic) se prépare à monter sur le trône du PS, le seul thème intéressant vraiment les journalistes ayant le droit de causer dans le poste étant de savoir si cette promotion le conduira jusqu’à la présidentielle de 2007.

Pour autant, Babar n’est pas inoffensif.

Sa placidité masque un redoutable faux-cul, qui loue la Scandinavie où les chômeurs sont contraints d’accepter un emploi sans rapport avec leur qualification, l’Allemagne de Schröder et sa "cogestion", qui a permis la casse du temps de travail réduit : pas un mot de condamnation sur le plan Hartz 4, qui prévoit que les chômeurs soient plongés dans la misère, avec la bénédiction syndicale, celle qui a tenté d’empêcher le mouvement de grève chez Opel à Bochum.

Babar se dit "européen" comme si l’Inquisition, le colonialisme, le nazisme, la xénéphobie et le racisme en pleine croissance ne l’étaient pas également. Il rabâche à l’infini que les syndicats de la très jaune CES cautionnent le Traité "constitutionnel", donc que c’est bon pour les travailleurs !

Il faut que le milicien patronal Beytout s’y reprenne à trois fois sur l’ISF pour qu’il se souvienne qu’il est un éléphant de gôôôôche, et qu’il dise que l’ISF n’est pas une priorité pour lui, ce que l’on avait remarqué.

Quand Buffet lui rappelle qu’en France, le travail dans l’industrie des femmes fut autorisé EN VERU D’UN DIKTAT DE l’UE, sous le gouvernement de "gauche plurielle", pour la première fois depuis 1892(dont le PCF faisait partie...), il secoue négativement sa trompe, car BABAR est européen.

Sur la rémunération des fonctionnaires, il oublie de dire que la perte du pouvoir d’achat de 5 % date de 2000 !

Le seul socialisme qui vaille, c’est celui que marxistes et anarchistes ont mis en théorie au 19e siècle, c’est celui qui prévoit l’appropriation collective des moyens de production.