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INTOX ET MISES EN SCÈNE DE GEORGE W. BUSH - Le plus grand bobard de l’Histoire

Publie le mardi 24 octobre 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

Comment la Maison-Blanche a-t-elle pu falsifier à ce point les faits sur la guerre d’Irak ? Pourquoi la presse de référence a-t-elle relayé la propagande du gouvernement ? Ces questions sont au cœur de The Greatest Story Ever Sold, le livre du journaliste Frank Rich.

En tant qu’ancien critique théâtral, Frank Rich est particulièrement bien placé pour parler de l’administration Bush, qui a tant fait pour brouiller la frontière entre politique et spectacle.

Certes, on n’a pas affaire à un cas isolé : on pense notamment à Silvio Berlusconi, le magnat des médias passé maître dans l’art de la fiction politique, ou encore à Ronald Reagan, qui avait souvent bien du mal à faire la différence entre la vie réelle et le cinéma.

Le sens du spectacle a toujours été une caractéristique essentielle des gouvernants, de même que le recours à la fiction, notamment quand il s’agit d’entrer en guerre. Qu’aurait été Hitler sans les élucubrations barbares dont il abreuvait un public avide par le biais de spectacles grandioses, de la radio et du cinéma ? Plus près de nous, aux Etats-Unis, pour justifier l’intervention au Vietnam, le président Lyndon B. Johnson avait invoqué en 1964 une attaque dans le golfe du Tonkin, qui, en fait, n’avait jamais eu lieu.

Mais le plus remarquable, sous la présidence de George W. Bush, c’est que les conseillers en communication, les colporteurs de fausses informations, les organisateurs de mises en scène destinées aux photographes, les experts en désinformation, les manipulateurs du renseignement, les héros de fiction et les chargés de relations publiques jouant aux journalistes opèrent dans un monde où la réalité virtuelle est en passe d’éclipser l’enquête empirique.

Souvenez-vous de ce conseiller de la Maison-Blanche, cité par Frank Rich, qui a déclaré qu’une “étude judicieuse de la réalité perceptible” ne correspondait plus à “la manière dont le monde fonctionne aujourd’hui”. Le milieu des “professionnels de la réalité”, à savoir la presse écrite et télévisée, disait-il, est hors du coup et n’a plus sa place dans “un empire” où “nous créons notre propre réalité”. Bien sûr, une telle arrogance officielle n’est pas nouvelle, même si elle sans doute plus le propre des dictatures que des démocraties. Ce qui est inquiétant, c’est qu’elle va dans le même sens que tant d’autres phénomènes actuels : le déboulonnage postmoderne de la vérité objective, les blogueurs et les grandes gueules des talk radios [radios d’opinion] qui montrent la voie aux médias, les entreprises de presse rachetées par des groupes de divertissement, les moyens toujours plus nombreux et perfectionnés de la manipulation de la réalité.

Le sujet de Rich est la création d’une réalité falsifiée. Son livre, The Greatest Story Ever Sold* [Le plus gros bobard qu’on nous ait jamais vendu] n’est pas un ouvrage d’analyse politique ou géopolitique. Il ne s’attarde guère sur les arguments pour ou contre l’éviction de Saddam Hussein, sur les conséquences de l’intervention militaire américaine au Moyen-Orient ou sur la menace de l’extrémisme islamiste. L’auteur, éditorialiste au New York Times, a sur ces questions un point de vue de gauche qui n’a rien de très original. Il se trouve que je suis d’accord avec lui sur le fait que George Bush et [son conseiller politique] Karl Rove ont joué sur les peurs et le patriotisme pour gagner les élections. Et je suis également convaincu que [le vice-président] Dick Cheney et ses supporters néoconservateurs étaient partisans d’une guerre en Irak longtemps avant les attentats du 11 septembre 2001. Rich a-t-il raison d’affirmer que le “terrorisme apatride d’Al-Qaida” n’avait pas grand-chose à voir là-dedans ? C’est discutable. Les “néocons” ont très bien pu croire qu’une redistribution des cartes au Moyen-Orient était le meilleur moyen de lutter contre le terrorisme.

Un nouveau type d’information : l’infopropagande

Ils se sont trompés, cela ne fait guère de doute. Mais la thèse de Rich, c’est que l’administration Bush a menti d’un bout à l’autre : sur les causes de la guerre, sur la façon dont elle a été conduite et sur ses terribles conséquences. Il peut être légitime de renverser un dictateur, mais faire la guerre sous de faux prétextes ne peut que nuire à la démocratie, a fortiori quand l’un des buts affichés est de démocratiser d’autres pays. Si Rich a raison, ce que je crois, le gouvernement Bush a atteint des sommets rarement égalés dans le domaine de l’hypocrisie.

Voici comment on nous a vendu la guerre. Fin 2001, Dick Cheney nous a dit que le lien entre l’Irak et Mohamed Atta, l’un des terroristes du 11 septembre, était “tout à fait avéré”. A l’été 2002, il a déclaré que Saddam Hussein persistait à “vouloir se doter de l’arme nucléaire” et qu’il ne faisait “aucun doute” qu’il possédait des “armes de destruction massive” (ADM). Le vice-président a fait allusion à des tubes d’aluminium (Michael R. Gordon et Judith Miller en avaient parlé dans le New York Times), que Saddam Hussein comptait utiliser “pour enrichir de l’uranium afin de fabriquer une arme nucléaire”. Cet uranium, nous a-t-on dit, les Irakiens se l’étaient procuré au Niger. Le président Bush a déclaré en octobre 2002 : “Devant la montée des périls, nous ne pouvons nous permettre d’attendre la preuve définitive qui pourrait se présenter sous la forme d’un champignon atomique.”

Nous savons aujourd’hui qu’il n’y avait pas une once de vérité dans ces affirmations. Elles n’en ont pas moins justifié l’entrée en guerre. Les excuses ultérieures - le gouvernement aurait été trompé par des informations erronées émanant des services de renseignements - auraient été plus convaincantes s’il n’y avait pas eu divulgation d’une note du gouvernement Blair. Le chef des services spéciaux britanniques y affirmait que l’administration Bush avait fait en sorte que “le renseignement et les faits” concernant les ADM “cadrent avec la décision” d’entrée en guerre. Ses propos dataient de juillet 2002, soit huit mois avant l’invasion de l’Irak.

Pourtant - et c’est là que l’analyse de Rich est particulièrement pertinente -, les journaux les plus sérieux ont publié les affirmations de la Maison-Blanche en une, reléguant les questionnements en dernière page, au milieu des brèves. Des hebdomadaires politiques plutôt progressistes, comme The New Republic, ont abondé dans le sens du très néoconservateur Weekly Standard, assurant que le président se rendrait coupable de “défaitisme dans la guerre contre le terrorisme international” s’il ne s’efforçait pas de renverser Saddam Hussein. Bob Woodward, le pourfendeur de l’admnistration Nixon [c’est lui qui a révélé l’affaire du Watergate en 1972 dans The Washington Post], a écrit Bush at War, un ouvrage dans lequel il semblait prendre pour argent comptant tout ce que lui avaient dit ses sources de la Maison-Blanche. [Le même Woodward publie ces jours-ci chez Simon & Schuster State of Denial : Bush at War III (L’état de déni : Bush en guerre), où il critique sévèrement le président.]

Dès que les combats ont commencé, le spectacle s’en est mêlé. Déjà, en Afghanistan, le producteur hollywoodien Jerry Bruckheimer avait été autorisé à accompagner les troupes afin de réaliser une série télévisée sur la vaillance américaine, alors que les journalistes, notamment ceux du Washington Post, étaient maintenus à l’écart. En Irak, des histoires édifiantes, comme l’héroïque bataille de la soldate de première classe Jessica Lynch, ont été inventées de toutes pièces et formatées pour la presse, et ceux qui ont dénoncé la supercherie ont été traités de mauvais coucheurs et de “gauchistes”.

Le président Bush s’est habillé comme Tom Cruise dans Top Gun et a atterri sur un porte-avions, le temps de déclarer la victoire devant les caméras. Et la presse, dans son ensemble, a mordu à l’hameçon. Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment certains des journaux les plus réputés et les plus sérieux du monde anglophone ont-ils pu se laisser berner à ce point ? Comment expliquer cette paralysie temporaire du sens critique ? Telle est peut-être la question la plus douloureuse que pose le livre de Frank Rich, d’autant que son propre journal fait partie de ceux qui sont tombés dans le panneau. Le climat d’intimidation qui régnait aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 y est sans doute pour beaucoup.

Susan Sontag était devenue un objet de haine nationale, juste pour avoir dit que la politique étrangère des Etats-Unis avait peut-être favorisé la flambée d’antiaméricanisme. Quand [le ministre de la Justice] John Ashcroft a déclaré devant le Sénat que ceux qui remettaient en question sa politique, pourtant très critiquable, “[donnaient] des munitions aux ennemis des Etats-Unis”, il ne faisait que relayer les discours des vociférateurs des talk radios. Mais eux ne sont que des bouffons malveillants, alors qu’Ashcroft était ministre de la Justice. Pas étonnant, dès lors, que les grands journaux, après avoir été constamment accusés de parti pris de gauche, aient préféré se faire discrets.

Les journalistes ne devraient pas avoir à donner des gages de leur patriotisme ou de leur absence de parti pris. Leur travail consiste à rendre compte de ce qu’ils croient être la vérité, preuves à l’appui, en conscience. Comme le souligne Rich, des revues comme The Nation et The New York Review of Books ont plus rapidement vu clair dans le jeu du gouvernement que la presse grand public. Et les journalistes du groupe [de journaux régionaux] Knight Ridder ont compris la manipulation du renseignement avant le New York Times.

L’intimidation n’explique pas tout. L’évolution des méthodes de collecte et de publication de l’information ont mis les journalistes traditionnels sur la défensive. Le fait que les gens ont plus que jamais la possibilité d’exprimer leur point de vue dans des émissions de radio ou sur Internet est peut-être une forme de démocratie, mais cela a aussi pour effet de saper l’autorité de journalistes dont l’expertise est censée faire office de filtre contre les absurdités et les préjugés. Et la confusion délibérée à la télévision entre information et divertissement ne fait qu’aggraver les choses.

Les républicains, dans la mesure où ils sont plus populistes que les démocrates, ont su exploiter ce nouveau climat avec beaucoup plus de finesse. Accuser les médias de parti pris est sacrément culotté de la part d’un gouvernement qui promeut ses messages directement auprès des animateurs radio et des agents de relations publiques. Rich en donne de nombreux exemples. L’un des plus frappants est celui de Dick Cheney apparaissant sur un plateau de télévision en compagnie d’Armstrong Williams, un faux journaliste rémunéré par la Maison-Blanche, pour se plaindre de la partialité de la presse. Quand l’un des détracteurs les plus crédibles de l’administration Bush n’est autre que John Stewart, animateur d’une excellente émission comique, quelque chose ne tourne pas rond. C’est dans son Daily Show que Rob Corddry, un acteur jouant le rôle d’un journaliste, déplorait de ne pas arriver à suivre le gouvernement, car il avait créé “une catégorie entièrement nouvelle de fausses informations - l’infopropagande”. Rich a raison : “Plus le vrai journalisme faisait mal son travail, plus il était facile à cette infopropagande gouvernementale de combler le vide.”

Il y a peut-être une autre raison à cette dérive : les méthodes de travail classiques de la presse américaine, avec son obsession des citations et de l’accès aux sources. Aux Etats-Unis, un bon journaliste doit avoir des sources dignes de foi et des citations qui donnent les différents points de vue sur le sujet traité. Son expertise est négligeable. Si les opinions des éditorialistes comptent trop dans la presse américaine, les connaissances des journalistes sont notoirement sous-exploitées. Le problème, c’est qu’il n’y a pas toujours deux ou plusieurs points de vue sur un même sujet. Quelqu’un qui aurait rendu compte de la persécution des Juifs en Allemagne en 1938 n’aurait pas cherché à donner un “autre éclairage” en citant Goebbels. Par ailleurs, comme Judith Miller l’a appris à ses dépens, à quoi bon des citations si, à la base, les informations sont fausses ? [Cette journaliste vedette du New York Times a relayé à plusieurs reprises les fausses informations de la Maison-Blanche sur les armes de destruction massive irakiennes. Elle a démissionné en novembre 2005.]

Bob Woodward, l’une des principales bêtes noires de Rich, a beau avoir plus qu’aucun autre journaliste ses entrées à Washington, la faiblesse de son travail tient au fait qu’il n’a jamais l’air meilleur que ses sources. Comme le souligne Rich à juste titre, “des journalistes qui n’avaient pas les contacts d’un Woodward ou d’une Miller au sein de l’administration non seulement ont obtenu les bonnes informations sur l’Irak mais ils les ont publiées rapidement, en faisant appel à ce que John Walcott, le chef du bureau de Washington du groupe Knight Ridder, appelle les ‘sources prolo’, situées à des échelons inférieurs de la hiérarchie.” Il fut un temps où Woodward travaillait lui aussi de cette façon. Crainte de perdre ses sources haut placées, surestimation de l’importance des déclarations des puissants, terreur injustifiée d’être accusé de parti pris de gauche : tout cela paralyse la presse à un moment où elle est plus indispensable que jamais. Frank Rich est un excellent produit de cette presse et, si jamais elle restaure sa réputation, ce sera en partie grâce à cet homme qui en avait plus qu’assez.

* The Greatest Story Ever Sold. The Decline and Fall of Truth From 9/11 to Katrina (The Penguin Press, New York, 2006).

Ian Buruma The New York Times Book Review

Frank Rich

Ce journaliste de 57 ans a longtemps été le principal critique de théâtre du New York Times. Depuis le printemps dernier, il publie chaque dimanche une longue chronique, souvent percutante, où il analyse l’actualité sous l’angle des rapports entre politique et culture populaire.

Ian Buruma

Né en 1951 à La Haye d’un père néerlandais et d’une mère britannique, ce spécialiste reconnu de l’Asie a vécu de longues années au Japon puis à Hong Kong. Il est aujourd’hui professeur de démocratie, droits de l’homme et journalisme au Bard College, dans l’Etat de New York. Son dernier livre traduit en français, L’Occidentalisme, une brève histoire de la guerre contre l’Occident, écrit en collaboration avec Avishai Margalit, vient de paraître aux éditions Climats (voir CI n° 723 du 9 septembre 2004).

A la une

“Mensonge sur mensonge. Comment nos dirigeants ont usé de la peur et du mensonge pour nous embarquer par la duperie dans un bourbier moyen-oriental”, titre le bimestriel américain Mother Jones dans son numéro de septembre-octobre 2006. Pour son 30e anniversaire, la publication de gauche la plus lue des Etats-Unis a choisi de faire la “chronique d’une guerre annoncée”, en montrant comment, dès 1992, l’actuel vice-président des Etats-Unis Dick Cheney et ses acolytes avaient préparé le terrain à une future intervention en Irak et comment “la vérité avait succombé bien avant l’invasion”.

A la une

A la suite de l’histoire maquillée de la soldate Jessica Lynch, Courrier international détaille “Les mensonges de Bush” dans son édition du 28 mai 2003.

http://www.courrierinternational.co...

Messages

  • "Gorge-profonde" n’est plus ce qu’elle était.

    Méfions-nous des sources "autorisées et haut-placées" souvent (toujours ?) manipulatrices.

    La Presse américaine a manqué de courage et d’esprit critique. Elle s’est impliquée dans un complot totalitaire aux retombées mondiales. A elle donc, de tout reprendre à zéro et d’expliquer à ce Peuple, pas aussi stupide qu’on aurait tendance à le croire, comment il s’est fait mener en bateau.

    Les Français en tireront-ils les leçons ?

    Pas sûr...!

  • Les Français en tireront-ils les leçons ?

    Ils auraient pourtant interêt à le faire et vite. Car pendant qu’au sein même du Département d’Etat US on commence à reconnaître les erreurs et "l’arrogance" dont ont fait preuve les USA dans l’affaire Irakienne que voit-on ?
    Le petit Nicolas venir battre la coulpe de la France dans le giron de Bush en dénonçant "l’arrogance" du gouvernement auquel il appartenait au moment des faits, et auquel il appartient toujours, lors de la réunion du conseil de sécurité où Villepin s’était opposé à la guerre !!!!
    Dans n’importe quel pays une telle attitude, qui consiste à dénigrer son propre gouvernement auprès d’une puissance étrangère, relève de la haute trahison (donc en droit Français de la Haute Cour de Justice). Elle est pour le moins significative de l’immense envergure internationale du personnage.

    Valère

    • Les etatsuniens n ont pas tous compris le danger que represente buch et les neocons.

    • Je ne suis absolument pas d’accord sur l’interprétation d’Al Qaïda... ni du 11 septembre, qui reste ler dernier gros bobard. Il reste que la guerre d’Afghanistan y soit associée (la première, celle dont les débutsi ont anticipé la guerre d’irak)

    • je voudrais juste apporter une petite precision valere il s’agit de faire un commentaire sur l’ecrit de frank rich non de juger nicolas comme vous le dites pour haute trahison je m’excuse de vous le dire mais c’est typiquement francais toujours transposez les choses pour les ramener a votre jardin.
      la question posee par frank rich interpelle plus d’un car elle nous concerne tous du fait que nos pays respectifs peuvent devenir irak du jour au lendemain ou plutot sans lendemain.
      la responsabilite de la presse mondiale et non seulement americaine est pointee du doigt si pour les journalistes americaines la duperie de leur administration a ete tellement bien assaisonnee pour faire passer la salade je crois modestement que la sauce americaine a ete bien preparee et quelle n’a tourne que plus tard et une certaine presse n’a pas manque de le signaler haut et fort, mais qu’en est-il des autres presses outre americaine desole abonnees absent .
      pour qu’une telle horreur telque l’irak ne se reproduit plus il faut faire un exemple de cette manipulation mondiale et non seulement americaine car si le probleme se passait aux usa on pourrait dire qu’il concerne les americains et donc il n’y aurait meme pas lieu de me lire . merci aux milliers de frank rich qui j’espere peuplent notre planete. jam

  • Article résumant une réalité que beaucoup en France font semblant encore à ce jour d ignorer,(tous sioniste et pro sioniste d ailleurs, pourquoi ? thas it is the question)

    Pour ma part, suivant en parallèle la politique sioniste depuis plus de 1990, avec les radios sionistes de France en RP, il était évident que la guerre contre l irak. à été un montage sioniste depuis la guerre Iran-Irak

    Pendant que les Us armaient l Irak, (arme chimique et autre joujou aussi destructeur) israël et les sionistes ricains fournissaient à l Iran info et les armes identiques à celles fournis par les us à l’Irak,

    C’était un secret de polichinelle en israël, mais les médias soi disant indépendant et libre (dans les mains sionistes pour une bonne part) en attendus une dizaine d’année pour les dénoncer (Iran-Gate) , j‘étais souvent en israël à cette époque pour raison professionnel ; mais sans aucune liaison avec ces évènements)

    A cette époque l Irak était . premier soutient aux palestiniens d Arafat, était avant tout le pays a détruire,25000$ aux familles à moitiés détruite par les sionistes, ce qui aux yeux des sionistes étaient une atteinte à la politique intérieur sioniste, comme si ces derniers ce gênaient pour intervenir dans les pays dont les gouvernants ne sont pas asservis

    Il est évidant que dans l’invasion du Koweit par l Irak, Saddam avaient du recevoir un feu vert des Us (les neo sionistes travestie pour l occasion) pour qu il s engage dans cette aventure et ainsi mieux le faire détruire avec l’aide de l Onu,

    Le Père Bush qui à découvert avec retard la manipulation n’a pas permis l’invasion totale de l Irak et a laissé Saddam au pouvoir, se rendant compte des dégâts que cela apporteraient au monde entier

    Mais les néo-sionistes-ricains, n’ont pas abandonné leur stratégie de destruction de l irak., ils ont donc montée le coup du 1109, afin que le nouveau pantin de la maison blanche plus malléable que sont père et que Clinton (qu’ils n’ont pas réussi a déboulonner avec la suceuse sioniste aux ordres des néo-con-sionistes-ricain et israéliens)

    Le déroulement des préparations du 1109, l attitude de ma marionnette des sionistes, dit, la « bushette » pendant l’opération, volontairement éloigné de Washington, et qui attendra la percussion du second avion sur les WTC avant de faire le neu-neu surpris alors qu’il attendait tranquillement le défilement du scénario avant de ce décider à e se planquer comme un poltron , lui que c est fait déjà planquer pour ne pas faire le Vietnam et se garde bien d’envoyer quelques membres de sa famille servir en irak.

    Depuis plus de deux semaines NY était en exercice anti-terroriste aériens, les WTC avait été visiter par le frère de la bûchette (qui n est pourtant de cet état) les jours précédant ou des opportunes pannes électrique avaient nécessité l intervention de société pour probablement mettre en place des systèmes d’explosions

    Plusieurs journaliste américain depuis quelques temps apporte des preuves et démontrent la culpabilité des néoconsionistes ricains dans la programmation de ces innommables attentats destinés a servir les intérêts sionistes israéliens avant tout

    Ne pas oublié que la charon de tel aviv tout en faisant semblant de présenter les condoléances sionistes c’est empressé d’ajouter que le peuple ricains prendrait mieux en compte les souffrances des israéliens subissant des attentas suicides, qui eux aussi ont le plus souvent été commandité par les sionistes infiltrés dans le Hamas ou Fatah et les collabos palestiniens

    La preuve de l implication sioniste et la servitude du bûcher n’est plus à démontrer, et le fils d’immigré hongrois dit, le zarko est en phase avec cette marionnette, ne rêve-t’il pas de mettre la France au service des Us et d israël

    Il devrait retourner en tant qu’hongrois par filiation, remettre de l ordre avec les fachos digne la collaboration hongroise avec l Allemagne avant la fin en 44-45, la fin de cette collabo ayant fait fuir son père), qui manifestent en ce moment,
    Espérons que les élections de « midterm Us du 0711 » change le rapport de force entre démocrate et pro sioniste républicain

  • je crois que votre article développe un axe essentiel de l’actualité présente, malheureusement inaccessible au plus grand nombre : l’invasion d’une fiction "haute technologie" dans la réalité de notre présent. Certes, la guerre en Irak est une spectaculaire tentative d’intoxication et tout ce qu’on nous en a raconté est de la pure propagande politique, mais il ne faut pas oublier ce que les historiens devront finir par accepter : qu’il en va de même des soi-disants "attentats" du 11 septembre 2001, en fait un coup d’Etat néo-conservateur introduisant une forme légèrement nouvelle de dictature : la dictature pour "raison de sécurité".
    Tout dans cet affreux crime est "made in USA", et les responsables de la CIA et de l’administration qui ont imaginé, monté, préparé ces évènements monstrueux ne me paraissent plus guère humains. Pour ceux qui l’ignoreraient encore -qui doivent être peu nombreux chez Bellaciao- il ne s’agissait que d’une provocation destinée à frapper l’opinion mondiale et justifier l’irruption coloniale de la "liberté occidentale", par ailleurs avide de pétrole, en Irak, - mais tout était déjà prêt à cette époque et si mes souvenirs sont bons les bateaux de guerre étaient déjà sur place, au large de l’IRAK, à la date du 11 septembre.
    Les années qui viennent nous révèleront qui était au courant de ce complot du 11 septembre et qui y a participé, car la recherche de la vérité triomphe toujours sur les mensonges politiques. Mais nous en connaissons déjà un certain nombre grâce aux nombreuses études déjà réalisées.
    Hollywood nous intoxique et tente de réécrire l’histoire en permanence, tout à fait comme l’avait prévu G. Orwell dans son livre 1984 écrit en...1948 !. A nous d’avoir la sagacité et les outils de connaissance nécessaires pour démêler en permanence le vrai du faux : il y a là un point essentiel pour sauvegarder une lucarne d’avenir à nos enfants.
    Ne soyons pas des boeufs que les médias poussent dans la haine de ceux-ci ou de ceux-là, au gré des intérêts de la classe dominante. Bush s’attaque en Irak aux fondements de notre civilisation indo-européenne. Heureusement, une civilisation ne s’abat pas si aisément. Pour conclure sur ce point, je trouve que la résistance du monde arabe à la provocation anglo-étazunienne est vraiment héroïque, preuve que le monde arabe est une grande civilisation, à qui nous devons beaucoup et à qui nous ne portons guère assistance devant les épreuves incroyables qu’elle subit de la part de la barbarie américaine.