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Quelques notes éparses sur IPEMED,
IPEMED, une institution dont le comité de parrainage était co-dirigée, jusqu’à peu par Madame Guigou, et un homme d’affaires tunisien Aziz Milad, soutier de Benali, pote de MAM-Ollier et ami de la frange aristocratique du PS. Parmi les membres, pêle-mêle, le Laboratoire Servier, dont le Délégué général est Monsieur Henri Nallet, ancien ministre socialiste de l’agriculture, Javier Solana secrétaire général, entre autres, de L’OTAN, ( 1995-1999 .
Lors de la création, en 2006, de cette institution très select, -dont le grand patron est l’époux de Madame Guigou,- sorte de jet-set de la finance, des banques et d’experts de la droite et de gauche réunis,- (tous ensemble, tous ensemble, tous, tous) le droit d’entrée pouvait atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros… par mois.
En son sein, venant des deux rives, se réunissent, se côtoient, s’entregentent, dans la connivence et la convergence d’intérêts, anciens premiers ministres, banquiers, un groupe pharmaceutique, impliqué dans un scandale mortifère, hommes d’affaires, loustics et lascars néolibéraux aux dents affûtées et longues, mais aussi des universitaires de tous bords, qui peuvent même être membre d’espace-Marx (conseil d’orientation). Le spectre est large, d’autant qu’à cette structure, s’en ajoute une autre, sorte de poupée gigogne, CALAME (centre d’analyse et de liaison des acteurs de la Méditerranée, voir liste des membres, ce sont quasiment les mêmes que ceux d’IPEMED). Deux structures dédiées à la prospective, qui n’ont pas vu plus loin que le bout de leur nez, en ne voyant pas venir les séismes politiques qui ont frappé la Tunisie et l’Egypte- bienfaitrices de leur think tank-, des deux despotes et tortionnaires, Benali et Moubarak, ce dernier toujours vice- président d’une Union pour la Méditerranée, résolument et fondamentalement mobilisée pour le profit.
Dédiées à la prospective, ces institutions prospectent… plus qu’elles ne font de prospective