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ITALIE : Giorgio Napolitano élu président

Publie le mercredi 10 mai 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

L’ancien communiste a obtenu la majorité au Parlement. Le passage de témoin devrait avoir lieu rapidement.

Le candidat de l’Union de la gauche italienne, l’ancien communiste Giorgio Napolitano, 80 ans, a été élu mercredi 10 mai président de la République au quatrième tour de scrutin, indique le décompte toujours en cours des suffrages des parlementaires.

Il s’agit du premier président italien au passé communiste.

Il a été élu lors du quatrième tour de scrutin. Les premiers résultats non officiels montrent qu’il a obtenu plus des 505 voix nécessaires pour la victoire.

Elu pour un septennat, le président de la République, dont le poste est essentiellement honorifique, a néanmoins un rôle crucial en cas de crise politique. Il a en effet le pouvoir de dissoudre le Parlement et de convoquer de nouvelles élections.

Mais son élection permet surtout au gouvernement de Romano Prodi d’être investi. Le vainqueur des élections législatives des 9 et 10 avril derniers a estimé qu’il pourrait recevoir cette investiture "entre dimanche et mardi".
Il s’est déclaré "prêt", tout en reconnaissant qu’il devait effectuer encore quelques "retouches" à l’équipe qui composera son futur gouvernement.

Une investiture attendue

Les temps de passation du pouvoir entre l’actuel chef de l’Etat, Carlo Azeglio Ciampi, et son successeur devraient être assez brefs, quelques jours à peine, selon la presse italienne.

Une fois élu le nouveau président de la République, Carlo Azeglio Ciampi devrait écrire une lettre de démission pour anticiper la fin de son mandat, expirant officiellement le 18 mai. Cette démission deviendra officielle jeudi ou vendredi, après sa publication au Journal officiel.

Giorgio Napolitano devra ensuite prêter serment devant le Parlement réuni en session conjointe puis mener les consultations politiques, avant de désigner Romano Prodi au poste de chef du gouvernement.

http://permanent.nouvelobs.com/europe/20060510.OBS7082.html

Messages

  • Un peu jeune quand même ! Je crains le manque d’expérience.
    je pardonne (un peu) parce que c’est le 1er président italien au passé communiste et que ça me chante quand même.
    JP

  • Bonne chance à lui parce qu’il risque d’avoir du boulot ! Avec la très faible majorité de Prodi au Sénat et Berlusconi qui a carrément admis qu’il ferait tout pour savonner la planche au nouveau gouvernement, il est peu probable que les cinq années à venir s’écoulent sans la moindre crise. (Contrairement à ce qui est le cas en France, le Sénat italien a des pouvoirs virtuellement égaux à ceux de la Chambre des Députés et peut suffire à bloquer un projet de loi.)

  • J’avoue ne pas connaître la biographie de Giorgo Napolitano, ex-PCI. A-t-il été de l’équipe Berlinguer ? Son passé au PCI remonte-t-il jusqu’à la période Togliatti ? Bref je ne sais rien de lui, je suppose à l’instar de la majorité des lecteurs de Bellaciao. Un peu plus d’infos serait bienvenue.

  • BRAVO GIORGIO, ET AVEC TOUS MES VOEUX !!!

    À quoi va-t-il servir ? Mais à témoigner, déjà.
    C’est quelque chose, dans cette Italie, qu’un ancien résistant remplace de nombreux représentants de cette classe qui avait choisi plutôt de résister au peuple qu’à l’occupant et au fascisme !
    Il est là comme garant de la démocratie.

    Il n’est pas jeune ? Certes, mais vous connaissez beaucoup de résistants qui soient jeunes... C’est comme les poilus, çà ne court plus les rues... Il donnera l’image d’une certaine sagesse gagnée avec le poids des ans (même si ce n’est pas une garantie absolue... n’est-ce pas Jean-Marie !).

    Enfin, il marque une continuité entre les options choisies par le peuple entre le nouveau 1er ministre, le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée et ce Président de la République.
    C’est toute une image nouvelle et plus respectable de l’Italie qui se dessine et qui quitte un peu les rivages scandaleux de l’ère Berlusconnienne.

    Bon vent Giogio ! et avanti o popolo !

    NOSE DE CHAMPAGNE

    • Giorgo napolitano c’est la branche trés a droite du PCI
      il a tjrs été favorable a l’économie de marché et aux libéralisations
      sa cariere politique commence en 1945 au pci, togliatti l’appel a ses cotés en 1956 pour "rénover "le pci, et il sera de la bande a berlinguer.
      c’est un ardent promotteur de la "svolta" du pci entre 1989 et 1991 pour donner naissance a un parti soc dem : le PDS

      voila trés brievement

      nicolas

    • C’est incroyable ce qu’un passage au PC (I) (F) (...) çà peut coller aux basques de quelqu’un. Même si aujourd’hui l’action de ces politiciens n’a rien à voir avec la lutte des communistes on les présente toujours comme "d’anciens" cocos

      Pour leur donner un air de révolutionnaire qu’ils n’ont plus et justifier une politique qui n’aura de gauche que le nom ?

    • REMARQUE...

      Et au "positif" comme au négatif dans tous les cas !
      Quand t’as eu l’étiquette, même de façon passagère et provisoire, tu restes un "suspect" toute ta vie !
      Quand t’es classé, t’es classé.
      Il reste plus qu’à te mettre dans le/s "bon/s" camp/s !!!
      Au propre comme au figuré !

      NOSE DE CHAMPAGNE