de Ignacio Ramonet
« Le jour où la Chine s’éveillera... », disait-on naguère, en laissant planer une menace géante sur la planète. Or cet immense pays s’est bel et bien éveillé. Et il s’agit de s’interroger sur les conséquences que cela peut avoir sur la marche du monde.
Colosse démographique (1,3 milliard d’habitants), la Chine n’a entamé sa réforme économique qu’après la mort de Mao Zedong, à partir de 1978 quand Deng Xiaoping assuma le pouvoir. Fondé sur l’abondance d’une main-d’ouvre (…)
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Ignacio Ramonet
Articles
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Chine, mégapuissance
29 juillet 2004 par (Open-Publishing)
2 commentaires -
Images et bourreaux
29 mai 2004 par (Open-Publishing)
"Les Etats-Unis agissent pour l’élimination mondiale de la torture, et nous conduisons ce combat en prêchant par l’exemple. J’appelle tous les gouvernements à rejoindre les Etats-Unis et la communauté des Etats de droit pour punir tous les actes de torture et empêcher les châtiments cruels et disproportionnés." George W. Bush, The Washington Post, 27 juin 2003
Images et bourreaux, Ignacio Ramonet, Monde Diplomatique, juin 2004
Le piège de la guerre coloniale se referme sur les (…) -
Le scandale Parmalat
25 février 2004 par (Open-Publishing)
« Vive l’éthique dans les affaires ! » « Vive l’entreprise morale ! » Entendus lors du Forum économique mondial de Davos, ces cris traduisent un vœu : que le capitalisme rebondisse sur des bases assainies. Ce sera dur. Car, au moment même où ce désir s’exprimait, l’énormité de l’affaire Parmalat éclatait au grand jour. Qualifié de plus grand scandale financier en Europe depuis 1945, il laisse présager des ondes de choc semblables à celles, désastreuses, que provoqua en décembre 2001 la (…)
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Néo impérialisme
29 avril 2003 par (Open-Publishing)
« C’est un grand jour pour l’Irak ! », a déclaré le général américain Jay Garner en débarquant dans Bagdad bombardée et pillée, comme si son auguste apparition signifiait la fin miraculeuse des mille et un fléaux qui accablent l’ancienne Mésopotamie. Le plus stupéfiant n’est pas tant l’indécence du propos que la manière résignée, apathique, dont les grands médias ont couvert l’installation de celui qu’il faut bien appeler le « proconsul des Etats-Unis ». Comme s’il n’y avait plus de droit (…)