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Invitation : sortie du livre ARGENTINE REBELLE
Publie le lundi 13 février 2006 par Open-Publishing3 commentaires

Un laboratoire de contre-pouvoirs
de Cécile Raimbeau et Daniel Hérard
En Argentine, depuis le soulèvement populaire de décembre 2001, chômeurs et citoyens solidaires ont inventé de nouvelles formes de production et d’échange, de nouveaux rapports à la politique et à la démocratie pour pallier aux manques et incuries de l’Etat.
Avec des reportages fouillés de Cécile Raimbeau et photographiées par Daniel Hérard, ces rebellions, qui apportent des réponses locales à des problèmes globaux, sont pleines d’espoir et peuvent être une source de réflexion, voire d’inspiration, pour nos sociétés occidentales face aux crises qui les menacent.
en librairie le 23 février
24 x 18 cm, 144 pages avec cahier photos en bichromie, 20 €
http://www.editionsalternatives.com/site.php?type=P&id=419

Messages
1. > Invitation : sortie du livre ARGENTINE REBELLE, 13 février 2006, 09:45
J’ai tellement discuté sur l’imaginaire qu’inspire la classe ouvrière, pour ceux qui ne la cotoient qu’au travers des livres et des films, que j’en ai oublié ma propre condition, de petit employé pour les admirer dans les livres et sur les écrans. Une fois le mot "fin" inscrit sur les écrans, on retrouve brusquement la guerre économique qui fait a des victimes dans le quartier et dans la famille ou là bas, plus loin, ailleurs Il faut alors militer pour les rencontrer, pour retrouver en luttant avec eux cette dignité qu’on voit sur les écrans mais dont on a peur quand elle bouscule la résignation, car elle remet en cause l’ordre qui fait que je dois rester consommateur et spectateur de l’image mon propre déclin.Nous avons à nous soigner de cette schizophrénie qui fait qu’on aime les images de ce qu’on ne supporte pas dans la réalité.
1. > Invitation : sortie du livre ARGENTINE REBELLE, 13 février 2006, 16:00
On peut trouver inspiration dans différents combat de la classe ouvrière sans pour autant être schizophrène. Je n’ai pas peur du bouleversement social, de la révolution qui impliquerait pour nous tous un changement de mode de vie, mais surtout une émancipation individuelle et collective de masse.
Non je ne suis ni un consommateur ni un gentil citoyen qui approuve les décisions des puissants, je suis acteur de ma vie, et de l’évolution de mon environnement, à part entière. L’autogestion n’est pas une utopie, elle est juste au croisement d’hommes prêts à travailler pour leur liberté, et non pour le capital ce qui revient à forger ces propres chaînes.
Point surlequel nous sommes d’accord. Loin de toute idéalisation de la classe ouvrière, peu sont aujourd’hui déterminés à fournir le travail nécessaire pour s’affranchir. Et par la même sont condamnées les tentatives isolées. Mais la résistance n’est pas une partie de plaisir, persévérons.
2. > Invitation : sortie du livre ARGENTINE REBELLE, 13 février 2006, 16:01
sc_marcos94