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Israël a commis des crimes de guerre au Liban selon la FINUL

Publie le mardi 16 janvier 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Selon Alain Pellegrini, son commandant, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) compterait maintenant 11 570 soldats venant de 27 pays. Ses démineurs ont déjà détruit 20 262 engins explosifs, dont une immense majorité israéliens, dans le sud du pays.

Parmi les 11 570 soldats, on compte 9 660 hommes déployés au sol et 1 758 personnes dans la flotte navale, indique un communiqué publié à Naqoura, le quartier général de la FINUL.

La FINUL a été établie en 1978 par le Conseil de sécurité pour confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban et aider le gouvernement libanais à assurer le rétablissement de son autorité effective dans la région.

Après la crise de juillet/août 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, le Conseil a décidé de renforcer les effectifs de la FINUL et d’étendre son mandat.

La résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU prévoit que la FINUL élargie pourra être composée "au maximum de 15 000 hommes".

Selon le texte, la FINUL a pour mandat de contrôler la cessation des hostilités et d’appuyer les forces armées libanaises dans leur déploiement au Sud-Liban. Elle doit aussi fournir une assistance humanitaire aux populations civiles et aider au retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité.

"La FINUL continue d’apporter une assistance humanitaire à la population civile", confirme le communiqué du commandant Pellegrini, qui ajoute "le travail est rendu quelquefois difficile par des survols en violation des accords, et en basse altitude, d’appareils militaires de l’armée israélienne".

Survols que Ségolène Royal avait condamnés dans un premier temps lors de son voyage dans la région, puis justifié, en contradiction avec les positions de la France, une fois arrivée en territoire israélien.

"Dans le même temps, entre le 6 et 13 janvier, les démineurs de la FINUL, provenant de différents contingents, ont détruit 1403 engins explosifs. Il s’agissait de roquettes, grenades, bombes à fragmentation, mines anti-personnelles. Ces armements, israéliens pour la quasi-totalité, ne sont pas conventionnels et visaient visiblement les populations civiles", fait-il encore savoir.

« Depuis la fin du cessez-le-feu le 14 août, les démineurs de la FINUL ont détruit un total de 20 262 engins explosifs », ajoute-t-il.

www.changer-le-ps.com

Messages

  • Oui, Israël a commis des crimes de guerre et continue en Palestine. Oui les E.U. ont commis et continuent leurs crimes. Comme la France qui a commis des crimes en Algérie. Le nier c’est nier l’histoire et ses victimes. Le nier c’est laisser Les EU, Israël et leurs complices tuer, assassiner, détruire au Liban, en Palestine, en Afghanistan, en Iran bientôt. Il est temps d’organiser de grandes manifestations pour arrêter le bras des assassins.
    Gisèle Escot

  • Un billet pour mettre en doute votre titre. La méthode utilisée ? Des contre-vérités manifestes, un point de vue absolvant totalement et inconditionnellement Israël, pour diaboliser, une fois de plus, le Hezbollah.

    Résultat ? Une pluie de réponses (dont une longuement et solidement argumentée) pour réfuter ces excès.

    Les pro-sionistes inconditionnels finiront-ils par comprendre que trop c’est comme pas assez. Et qu’ils défendraient bien mieux leur cause (déjà si difficilement défendable !) s’ils acceptaient qu’Israël assume ne serait-ce qu’une part infinitésimale de responsabilité ?

    Byblos

  • en fait les crimes de guerre sont definies par la convention de Geneve.
    Celle ci a pour but de limiter les horreurs de la guerre, que ce soit entre soldats, ou sur les civils.

    Les mines AP sont interdites par la convention de geneve car leurs principales victimes sont des civils, et cela meme 20 ans apres la fin du conflit (voir le cas du Cambodge).
    utiliser ce genre de munitions est donc sans doute deja un crime de guerre.

    Par contre le cas des bombardements des villes me semble plus epineux : en effet la convention interdit le bombardement gratuit des populations civiles, mais comprend que l’on puisse attaquer une cible dite militaire (attention, une prefecture n’est pas un batiment militaire) dans une zone residentielle.
    apres le cout des degats colateraux est un cout politique : est on pret a etre onnis pour avoir fait cela ou pas.