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Italie : le président Ciampi ne briguera pas un second mandat
Publie le mercredi 19 avril 2006 par Open-PublishingLe président italien Carlo Azeglio Ciampi, dont le mandat s’achève le 18 mai, ne briguera pas une nouvelle réélection. Cette décision ajoute à l’incertitude qui règne dans la péninsule depuis les élections législatives.
"Sept années ici, au Quirinale, c’est déjà beaucoup. Sept années supplémentaires seraient peut-être équivalentes à une forme de monarchie républicaine", déclare M. Ciampi, qui est âgé de 85 ans.
Il reviendra à son successeur, élu à bulletins secrets les 12 et 13 mai par les députés et les sénateurs, d’entamer des consultations sur la formation du futur gouvernement et de désigner le nouveau président du Conseil après s’en être entretenu avec les chefs des groupes parlementaires.
Le centre gauche de Romano Prodi est sorti vainqueur des élections tant à la Chambre des députés qu’au Sénat, mais avec une infime avance sur l’alliance de centre droit du président du Conseil sortant, Silvio Berlusconi.
M. Prodi avait espéré un temps que M. Ciampi lui confierait la responsabilité de former le gouvernement avant de quitter le Quirinale, mais le président italien a refusé d’agir de la sorte.
L’élection du président constituera le premier test de la faculté des deux blocs rivaux de s’entendre éventuellement et, si ce n’est pas le cas, ce scrutin permettra aussi d’en savoir plus sur les marges de manoeuvre parlementaires de Romano Prodi, à la tête d’une coalition hétéroclite.
Une majorité qualifiée des deux tiers est en effet nécessaire pour les deux premiers tours de scrutin, la majorité absolue suffit au troisième tour. Parmi les possibles prétendants à la succession de M. Ciampi figurent deux anciens Premiers ministres de gauche, Massimo D’Alema et Giuliano Amato. (ATS)