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La révolte des jeunes en galère contre le logement trop cher
Il y a 77 ans exactement, du 24 au 29 octobre 1929, l’éclatement d’une bulle spéculative à Wall Street marquait le début d’une grande période de récession.
Jeudi 26 octobre 2006 : un nouveau Jeudi Noir ?
Depuis 1929, la folie spéculative n’a jamais vraiment quitté les marchés financiers. 15 ans après le dernier krach - baisse des prix immobilier de 60% à Paris entre 1991 et 1995 - la spéculation est repartie de plus belle. Quand elle s’attaque au logement, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont chassées, repoussées loin des centres-villes, ou encore contraintes d’habiter des logements minuscules, insalubres et surpeuplés.
L’Etat, loin de jouer son rôle de régulateur, a consacré ses efforts à l’entretien de la spéculation. Les politiques d’aides au logement (aide à la location et aide à l’accession à la propriété) n’ont fait que tirer les prix vers le haut. Les actuels propriétaires sont les principaux bénéficiaires des politiques du logement. Pendant ce temps-là, les jeunes sont tout simplement laissés sur le carreau. Que ce soit avec un endettement sur 35 ans à l’âge de 30 ans, en surpayant leurs loyers (montant annuel du loyer 4 fois plus cher à 25 ans qu’à 65 !) ou jonglant entre les situations précaires, ce sont les jeunes qui paient la facture de cette non-régulation.
Pourquoi « Jeudi Noir » ?
Pour les jeunes en recherche de logement, le jeudi est une journée noire : celle de la chasse aux petites annonces. Des logements toujours plus chers et des bailleurs toujours plus exigeants. C’est aussi la journée ou on envisage des solutions alternatives : colocation, sous-location, logement chez des proches, squat, retour chez les parents ?
A la sortie du PAP, lors des visites d’appartements, dans les agences immobilières : tous les jeudis nous attaquerons le mal-logement, le mettrons en lumière pour le faire sortir de l’oubli. En pointant du doigt la spéculation, entretenue par l’Etat, nous dénoncerons la supercherie immobilière : statistiques au mieux approximatives, bizutage immobilier de la jeunesse, aides aux locataires détournées de leur objectif et autres politiques publiques pro-cycliques
Les politiques du logement peuvent jour un rôle stabilisateur. Elles doivent aider prioritairement les personnes qui ont besoin de se loger. Aux pouvoirs publics de se mobiliser. A nous de leur rappeler.
plus d’infos sur http://www.jeudi-noir.org (site en construction)
Messages
1. > JEUDI NOIR DU LOGEMENT, 27 octobre 2006, 01:12
énorme cette initiative ! c qd la prochaine action ?
2. > JEUDI NOIR DU LOGEMENT, 27 octobre 2006, 09:14
Vive le squatt !!! les logements libres sont nombreux
3. > JEUDI NOIR DU LOGEMENT, 10 novembre 2006, 21:36
chers amis du Collectif
Il est temps ,en effet, de se poser quelques questions judicieuses sur la crise du logement locatif dans notre pays !
Il est temps de se demander jusqu’ou les pouvoirs publics laisseront monter les prix du metre carré habitable sans réagir !
Il y a trente ans les plans quinquennaux se donnaient pour objectif de satisfaire un certain nombre de besoins du pays en planifiant et en quantifiant leur réalisation. Des logements étaient encore construits pour satisfaire la clientèle,nombreuse,des petits budgets logement. Les prix dans tous les secteurs de l’habitat-pas seulement dans l’habitat social-etaient relativement raisonnables et même les étudiants étaient parvenus à se loger,y compris dans Paris !
Ce qui se passe aujourd’hui,la course au logement ,la recherche désepérée de prix abordables,la queue devant les locations avec dans les mains obligatoirement la lettre de caution de papa-maman même à trente ans,et ,enfin les refoulés du logement installés dans la rue,-ne les oublions pas-c’est la triste conséquence du total abandon du secteur immobilier aux mains des spéculateurs de tout poil.
Quand des centaines de milliers de familles attendent d’être logées,on affiche victorieusement 3500 nouveaux logements dans l’année à Paris .
Il faut réagir,il est plus que temps.Il serait intéressant de connâitre le nombre,hallucinant ,de mètres carrés consacrés à des surfaces de bureaux construits dans Paris depuis les années 60/70. Un grand nombre de ces mètres carrés sont d’ailleurs inoccupés.Quand aux autres,on est très content de savoir que de si nombreux ordinateurs,photocopieuses et imprimantes dorment confortablement la nuit dans des locaux chauffés.
Protester ouvertement contre cet état de fait est déjà un petit pas en avant. Maintenant ce sont les élus municipaux, departementaux,régionaux dont il faut faire le siège car ce sont les décideurs qui ont abandonné le secteur du logement,laissé spéculer sur les terrains dans les villes et en périphérie,omis d’acheter des réserves foncières pour avoir des marges de manŒuvre dans le futur.
Je vous encourage à continuer efficacement votre combat,avoir un toit pour se loger fait partie des droits de l’homme,ce n’est pas une prouesse à acquérir chérement et de haute lutte ! !
4. > JEUDI NOIR DU LOGEMENT, 29 novembre 2006, 16:13
bravo à ce collectif qui va réveiller les ptits proprios qui se voient dormir sur un matelas DORE, matelas que les étudiants se saignent de 4 veines, pour le remplir !!!
j’ai relayé s mon blog
cordialement
nouchema
http://nouchema.blog.lemonde.fr/2006/11/29/de-lardoise-salee-au-champomy/