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Jacques Chirac reste sourd aux "revendications" et aux "grandes questions" de société, selon la FSU

Publie le jeudi 5 janvier 2006 par Open-Publishing
1 commentaire

Jugement sévère de la FSU après les voeux de Jacques Chirac aux forces vives jeudi. "Au total, cette allocution est assez significative du blocage du dialogue social et de la surdité aux revendications qui marquent toute la politique gouvernementale", estime la principale fédération de l’Education et de la Fonction publique d’Etat.

L’allocution du président "est marquée par un assourdissant silence sur la plupart des grandes questions posées à notre société ces derniers mois et sur nombre de défis décisifs pour l’avenir et le développement tant économique que social", déclare la Fédération syndicale unitaire dans un communiqué diffusé jeudi après-midi.

"Rien sur les inégalités et les discriminations, rien sur la précarité, rien sur l’éducation, la recherche, l’accès des jeunes aux qualifications, rien sur le pouvoir d’achat, les salaires et les retraites, rien sur la place et le rôle des services publics, rien sur l’emploi public", déplore la FSU.

L’organisation syndicale estime ainsi qu’il "est pour le moins paradoxal d’afficher de grandes ambitions en matière de numérique, d’énergie et de passer totalement sous silence les questions relatives à la recherche publique ou à l’accès de la masse des jeunes aux qualifications de l’enseignement supérieur.

La seule réponse à des revendications syndicales est celle d’une modification du financement de la protection sociale et elle n’est pas dénuée d’ambiguïtés".

Au total, "cette allocution est assez significative du blocage du dialogue social et de la surdité aux revendications qui marquent toute la politique gouvernementale. L’absence de ce dialogue dans le propos présidentiel est à cet égard caractéristique", conclut la FSU. PARIS (AP)

Messages

  •  il porte un sonotone
     il porte les intérêts de la grande bourgeoise, pour celles et ceux qui ne savaient pas : à ne pas confondre avec ceux de la classe ouvrière : eux, ils savent dérouiller chaque jour qui passe, mais la colère... gronde

    Alors ?
     on n’a pas tapé assez fort sur le tabour des Rendications ?
     quel "bruit" depuis le 4 octobre ?

    Quoi, quelle année ? vous avez dit 2005 ? Le 4 Octobre ? C’est loin, dites, donc, ça ! Je deviens moi aussi sourd ? Peut-être serions nous pour certains trop sensibles aux sirènes de la collaboration de classe, et à la gamelle qui va avec, décidément fort en vogue actuellement ? Trop contents de bouffer les miettes du festin ?

    CRIEZ PLUS FORT !

    Résistances ! (autant que les camarades de la SNCM et et la RTM, et de bien d’autres, qui se sont sentis trop seuls... à battre la dure peau de la vieille lutte )

    à bon entendeur, Salut !

    Alors, on y va, TOUS ENSEMBLE ! RESISTANCES ?

    Patrice Bardet