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Je n’irai pas voter mercredi.
Depuis le mois d’octobre, je me suis investi avec d’autres citoyen(ne)s, dans le processus unitaire des collectifs anti-libéraux, au niveau local, départemental et national.J’ai voté dans mon parti et dans le collectif pour la même candidate, ce choix n’a pas été retenu dans notre collectif, mais cela n’a pas alteré le choix de continuer ensemble. Aujourd’hui l’on peut s’ interroger.
Cet investissement partagé dans le collectif, est pour certains dans la continuité de leur engagement associatif, syndical ou politique, pour d’autres le retour vers un rivage déserté depuis quelques années, à qui la dynamique de la campagne référendaire a redonné le goût de l’action.
Le choix fait d’un territoire ne se limitant pas a une seule commune, a eu pour but d’ouvrir à toutes les sensibilités le collectif, ce fut un pari gagné.
Ce collectif représente tout l’éventail des organisations nationales ou départementales : AGA , Alternatifs , PCF, Altermondialistes, Citoyen(ne)s, Syndicalistes, Élus locaux PCF ou non.
En contradiction avec la règle du double consensus, mon parti par l’organisation d’un nouveau vote interne, s’apprête à mettre un terme momentané à l’expérience.
La recherche d’un candidat autre que ceux proposés jusqu’alors n’a pas été accepté ni par les uns ni par les autres, cette nouvelle candidature aurait permis de préserver un collectif de porte-parole qui avait fait ses preuves lors de la campagne du référendum.
Le PCF est le noyau central de ce rassemblement et avait démocratiquement présenté une candidature que les autres organisations politiques ont récusée. Ce qu’elles demandaient au PCF elles ne se le sont pas appliquées à elles-mêmes. Ce qui les mets dos à dos avec la direction du PCF ; la réalité du nombre a joué pour la candidate du PCF, la focalisation sur la présidentielle et l’oubli du programme et des échéances législatives ont amenés les autres organisations à camper sur leurs positions, sans évolution dans un délai acceptable.
Mes camarades du PCF au niveau local ont réaffirmés, lors d’une réunion interne, la semaine dernière, leur attachement à la démarche unitaire du collectif, affirmant leur volonté de rechercher une autre candidature, si cela permettait de préserver la démarche d’un candidat anti-libéral.
Demain par ce vote, il va leur être demandé de se déjuger. Maintenir la candidature PCF anti-libérale , sans double consensus (avec les membres des collectifs qui le voudront) ou continuer dans la recherche d’une nouvelle candidature à laquelle la direction du PCF s’est opposée (ce qui a été refusé jusqu’à présent, ne pourra être accepté après-demain).
Continuer à faire vivre notre rassemblement et notre collectif local au delà de la seule échéance présidentielle dans le respect des engagements politiques de chacun, m’importe plus que de répondre à ces deux questions, qui mènent chacune à une impasse.
Jean Siry
Membre du Collectif Antilibéral Sud Ouest Lyonnais
Membre du Conseil Départemental du PCF (69)
Conseiller Municipal d’Oullins
Messages
1. Je n’irai pas voter mercredi., 19 décembre 2006, 14:10
A tous les pauvres enfants antilibéraux qui ont cru au double consensus : mais voyez donc que c’est une boîte de Pandore dont tous les défauts retombent.
Et puis tout a été dit sur ce site, mais ne craignons pas de répéter ; un consensus peut très bien s’accompagner d’un vote, là où la discussion doit aboutir à une décision unique et non multiple, comme la désignation d’un seul candidat. En ignorant le résultat du premier consensus, celui des collectifs locaux, le collectif national s’est lui-même enlevé la capacité de jugement qui lui aurait été indispensable pour le deuxième consensus. D’ailleurs quelle légitimité avaient-ils, ces porte-paroles nationaux, à partir de l’instant où délibérément, ils ont ignoré la base, c’est-à-dire, en définitive, leur seule justification d’exister ?
Le PCF a raison de terminer cette malheureuse ballade démocratique. Je souhaite qu’il arrête de se compliquer la vie en cherchant de nouveaux noms.
2. Je n’irai pas voter mercredi., 19 décembre 2006, 14:35
Même Francis Wurtz ils n’en veulent pas - Alors Basta demain je vote pour le maintien de MGB et arrêtons de nous prendre la tête - Respectons le choix largement majoritaire faits par les collectifs et arrêtons de croire à des consensus impossible C’est comme le dahu cela n’existe pas sauf pour les gogos (voir ce concept à l’oeuvre dans ATTAC le floppe) 63% pour MGB dans les collectifs c’est un fait - Aucun candidat ne peut faire consensus - c’est un autre fait - Des candidats à la candidature qui font pétition pour imposer des interdits inadmissibles - C’est encore un fait - Certain ne rêve que de magouilles d’états major - C’est encore un Fait - La majorité n’en veux plus de ses trucs de sommet - C’est encore en toujours un fait - Comme quoi on peux prôner la démocratie y compris dans sa dimension participative et en même temps en refuser les conclusions PAS D’IMPASSE SUR LA DEMOCRATIE Bernard Trannoy PCF Gironde
3. Je n’irai pas voter mercredi., 20 décembre 2006, 11:51
Mon camarade, je ne suis pas d’accord avec toi sur le fait de ne pas aller voter. Dans notre section, nous avions soutenu la "proposition" de la candidature de Marie-George à 99% des votants. Pas pour qu’elle soit absolument la candidate du rassemblement antilibéral, mais pour soutenir le type de démarche unitaire votée par le congrès, dans lequel nous nous retrouvions.
Pourtant, dès le printemps, une très large majorité de camarades s’était pronocée pour le choix d’une candidature hors de la première dirigeante du Parti, car nous sentions bien que si on s’engageait dans cette voie, c’était l’exposer à la situation désespérante dans laquelle nous sommes aujourd’hui, avec tous les risques d’explosion que cela comporte.
Lundi soir, nous avions une assemblée générale des communistes de la section du Chablais. Les camarades se sont prononcés sur les deux questions posées par le CN. A une très large majorité, près de 85% la demande de retrait de la candidature de Marie George a été confirmé par les camarades présents (une trentaine soit 40% des effectifs de la section). Le vote continue aujourd’hui jusqu’à 17h.
Nous avons proposé également un vote sur un texte proposant à la direction du Parti de soumettre la candidature de Françis WURTZ, car celle-ci parait faire consensus au sein du collectif national (ce qui est confirmé avec l’appel de ce matin signé de tous les autres candidats et des porte parole). Ce texte a été voté à la quasi unanimité (- 2 abstentions) car il est perçu comme l’ultime possibilité de :
– rassembler les communistes
– faire consensus avec une très large part des autres composantes du collectif national.
Je pense que le vote d’aujourd’hui doit être porteur de ces données, d’où la nécessité de ne pas le bouder...
Très fraternellement,
Michel VUILLAUME membre du Conseil Départemental de Haute Savoie, section du Chablais (74)
Collectif Cap à Gauche Thonon les Bains