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Journée de mobilisation le 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites

Publie le mardi 25 mai 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Les syndicats CFTC, CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent à une grande journée de grèves et de manifestations afin de peser dans les discussions sur la réforme des retraites...mais pas seulement. En revanche, Force Ouvrière, ne se joindra pas au cortège, la centrale dirigée par Jean-Claude Mailly ayant prévu d’organiser sa propre journée d’action le 15 juin.

Dans un communiqué, l’intersyndicale dénonce la décision prise par le gouvernement de geler les dépenses dans les trois ans à venir (réduction de 10% des dépenses de fonctionnement de l’Etat d’ici 2013). "La réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive" peut-on lire dans le communiqué.

L’intersyndicale mettra également en avant ses revendications sur l’emploi et le pouvoir d’achat après le sommet social du 10 mai, qu’elle a jugé très décevant

Les syndicats réaffirment aussi la nécessité de maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans ainsi que la reconnaissance de la pénibilité du travail. Or, dans son premier document d’orientation sur la réforme des retraites, le gouvernement envisage, entre autres, deux leviers d’action afin de financer le système : l’allongement de la durée de cotisation en vue de toucher une retraite à taux plein, et le recul de l’âge d’ouverture des droits à la retraite, aujourd’hui fixé à 60 ans, et ce, de manière progressive.

Mais les syndicats déplorent que "la concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société".

http://www.boursier.com/vals/ALL/jo...

Messages

  • Quelle drôle d’ intersyndicale...

    La CFTC s’est laissée rouler dans la farine lors de la fermeture des Galeries à Paris, la cfdt en signant en 2003 le texte de Fillon devait dans la foulée discuter un accord sur la pénibilité, 7 ans après, elle poursuit chômeurs, précaires et intermittents-tes en justice, ma chère confédération CGT-CFDT poursuit sa politique NON, NON aux Revendications, OUI, OUI, OUI aux

    subventions et laisse disparaître une entreprise (NMPP) et une loi (bichet) sans brocher, on est loin DES JOURS HEUREUX. Quant à Solidaires toujours à la ramasse, oubliant le bon mot de F.Hollande :"il y a des syndicats qu’il faut combattre" quant à l’UNSA...

    Nous seront dans la rue le 27 Mai, COMME LE 27 MAI 1970, où nous revendiquions le droit de VAINCRE ET VIVRE.

    • Sauf que là, il s’agit d’une marche funèbre pour enterrer le système de retraite par répartition.

      Qui peut encore croire que le nombre de manifestants/grèvistes aura une quelconque importance sur le type de système de retraite ?

      Qui peut encore croire que les directions syndicales ignorent les projets du gouvernement pour "réformer" les retraites ?

      Qui peut encore croire qu’un mouvement social partant à la fin du mois de mai peut prendre de l’ampleur et créer un véritable rapport de force ?

      Qui peut encore croire dans les discours des directions syndicales qui depuis des mois sont d’un suivisme hallucinant, elles attendent posément les conclusions du C.O.R., le projet du gouvernement pour la fin juin, et ... le vote du texte final au mois de septembre ?

      Qui peut encore croire à l’efficacité de la journée du 27 mai au regard de la plate-forme intersyndicale vide de tout contenu car les conf ne sont même pas arrivées à se mettre d’accord sur un minimum d’exigences sur les retraites ?

      Qui peut encore croire que le 27 mai aura la moindre importance dans la rédaction du projet gouvernemental sur les retraites ?

      Qui peut encore croire qu’il n’y a pas un "consensus" sur l’essentiel du projet de "réforme" des retraites ? Le 27 mai n’étant que la dernière rodomontade des directions syndicales pour donner la vague impression qu’elles n’ont pas laissé les travailleurs se faire manger le dernier acquis social.

      Comment ne pas être révolté par l’absence de véritable bataille sur le dossier des retraites ? Bataille qui aurait dû être livrée depuis plusieurs mois par la diffusion massive d’une propagande syndicale alternative alliée à la création de débats, de comités, de conférences, bref, à l’image de ce qui avait été fait contre le TCE en 2005.

      Personne n’est dupe que le combat sur les retraites, faute de combat, est perdu. C’est vrai, les seuls combats que l’on est sûr de perdre sont ceux que l’on ne mène pas.

      Alors pourquoi mélanger au dossier des retraites d’autres thèmes comme le pouvoir d’achat ? Le but est-il de faire rentrer dans les têtes qu’il faut se résigner dans toutes les revendications sociales et qu’elles sont perdues d’avance ?

      C’est bien l’objectif de la bourgeoisie qui tente d’assommer le mouvement ouvrier en donnant des chiffres de déficit énormes, en créant la peur et l’angoisse de l’avenir, en présentant la situation comme inéluctable et induisant ainsi la résignation.

      On fait des manifs de soutien à la Grèce mais on est ici incapables de mener le combat sur les retraites. Cela pourrait être risible si l’enjeu n’était pas aussi énorme.

      Jak

  • A quand un "coup d’état" pour faire tomber les actuelles directions syndicales et les remplacer par de vrais syndicalistes combattifs ?... On peut rêver !!!

  • Entièrement d’accord avec les 4 posts précédent. Je le dis depuis deux ans au moins : Les confédérations syndicales ne nous représentent plus NOUS les bases.
    Dés demain, reprenons le pouvoir décisionnel entre nos mains et combattons avec détermination et sur autant de durée que nécessaire. Ne les laissons pas une fois de plus décider pour NOUS et contenir notre ras le bol.