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Journée mondiale de la liberté de la presse
Publie le jeudi 3 mai 2007 par Open-Publishing2 commentaires

De l’UNESCO
« Les droits à la vie, à la liberté, à l’intégrité et à la sécurité de la personne ainsi que la liberté d’expression constituent des droits de l’homme fondamentaux qui sont reconnus et garantis par des conventions et instruments internationaux. » (Résolution de l’UNESCO, Conférence générale, 1997)
La liberté de la presse, la sécurité des journalistes et l’impunité seront les thèmes de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2007. En raison du 10e anniversaire du Prix UNESCO/Guillermo Cano de la liberté de la presse, la Journée mondiale de la liberté de la presse sera cette année célébrée dans la ville de Medellin, en Colombie.
Le meurtre de Guillermo Cano, directeur du quotidien colombien « El Espectador » est significatif du point de vue de l’impunité des crimes commis contre les journalistes. Guillermo Cano Isaza a été assassiné le 17 décembre 1986 devant l’immeuble du journal à Bogota par deux tueurs.
Cano a été victime des mafias du trafic de drogues, qu’il dénonçait courageusement et dont il soulignait les effets néfastes sur la société colombienne. Les magistrats chargés de l’enquête ont fait l’objet de menaces et d’offres de corruption, et certains ont été tués pour avoir refusé ces offres. La vie de Guillermo Cano, son courage, son engagement en faveur d’un journalisme indépendant et la ténacité avec laquelle il a lutté pour son pays sont un exemple pour le reste du monde.
Aujourd’hui, 21 ans après la mort de Guillermo Cano, la violence contre les professionnels des médias et leurs institutions reste une des plus grandes menaces qui pèsent sur la liberté d’expression et la liberté de la presse. Selon Reporters sans frontières, 75 journalistes et 32 autres professionnels des médias ont été tués l’an dernier, faisant de 2006 l’année la plus meurtrière à ce jour. « Aujourd’hui, le journalisme est plus dangereux que jamais. Plus de 500 journalistes ont été tués au cours de la décennie écoulée, souvent simplement pour avoir fait leur travail. Ces meurtres sont une attaque directe non seulement contre les individus mais aussi contre la société tout entière. Pourtant, rares sont les meurtriers qui ont affaire à la justice », a déclaré Timothy Balding, PDG de l’Association mondiale des journaux, en octobre 2006.

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse de cette année, l’UNESCO invite tous les participants à débattre de la montée des menaces contre la sécurité des professionnels des médias, à identifier les dangers spécifiques auxquels doivent faire face les journalistes travaillant dans des zones de conflit, à examiner le problème de l’impunité des agressions commises contre les journalistes et à explorer les mesures qui pourraient être prises pour améliorer la sécurité des journalistes.
Le présent document offre une vue d’ensemble des principales causes des morts de journalistes, du statut juridique des professionnels des médias dans les zones de conflit et des raisons pour lesquelles les crimes commis contre les journalistes restent impunis.
Messages
1. Journée mondiale de la liberté de la presse, 4 mai 2007, 07:36
La liberté de la presse, la sécurité des journalistes et l’impunité. ET BIEN, JE LES SOUTIENDRAIS QUANT ILS SERONT PLUS OBJECTIFS. EN FRANCE, ILS NE CRAIGNE PAS GRANDS CHOSES, ET POURTANT ILS CE CONDUISES COMME DES VENDUS. EXEMPLE A. CHABOT, QUI DECRIBILISE LES MÉDIAS.
1. Journée mondiale de la liberté de la presse, 4 mai 2007, 17:20
Ce raisonnement est pour le moins réducteur et à vrai dire tout simplement idiot, voire dangereux. D’abord, il convient de ne pas faire de généralisation. C’est à peu près du même niveau que : " les arabes sont tous des voleurs, les juifs des pingres, et les Africains sentent fort..." Avec des paroles de ce genre, on flirte avec le fascime. Voilà pour la forme.
Quant au fond, il me semble terriblement délétère d’accuser l’ensemble des journalistes d’être de conivence avec les politiques traditionnels. Je n’ai pas l’impression par exemple que le Canard ou Charlie fassent de l’autocensure... Et pourtant, ce sont bien des journalistes qui réalisent ces deux publications. Pour ne citer qu’elles d’ailleurs.
Le problème est ailleurs. Pas bien loin. Mais ailleurs. Les rédacteurs et autres reporters ne sont pas à blamer dans leur totalité. Pour la plupart d’entre eux, ils travaillent dur pour gagner pas grand chose... Peut-être n’ont ils pas non plus les moyens de creuser leurs sujets... En revanche, la concentration des médias dans les mains de riches industriels à la solde du grand capital a de quoi susciter de vives inquiétudes. Ce sont eux qui placent leurs rédacteurs en chef et qui, si besoin est, virent des journalistes pour avoir osé défer leurs chouchous. Les exemples sont nombreux : François-Régis Hutin (Ouest France) et la venue de Villepin en Bretagne, le rédac chef de Paris Match limogé, des mutations et des nominations étonnantes (cf Europe 1)... et j’en passe. Il ne faut donc pas se tromper de cible !
La presse en particulier et les médias en général représentent l’un des piliers de la démocratie. Même s’ils peuvent paraître parfois médiocres, bons nombres de sujets sont mis à la portée de l’ensemble des citoyens grâce à leur travail. Et sans eux, les pires magouilles seraient reléguées dans les ergastules du pouvoir. A force de vomir sur les journalistes et de décrédibiliser la profession, on risque bien de voir peu à peu disparaître ce qui nous reste encore d’information libre. Et ce jour là, les cerveaux deviendront encore un peu plus disponibles...
Hasta siempre
El commandante