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L’Amérique du Sud veut un autre modèle de développement
Publie le vendredi 20 janvier 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Forte de ses richesses naturelles et de ses transitions démocratiques, l’Amérique du sud n’hésite plus à défier son voisin américain.
Et de 7. Le Chili avec l’élection de Michèle Bachelet rejoint le front des 6 pays (Bolivie, Argentine, Brésil, Cuba, Uruguay, Vénézuéla) qui refusent l’hégémonie économique et politique américaine.
Emmené par le pétillant Président Vénézuélien Hugo Chavez, l’arc de la gauche Latina entend bien promouvoir un autre modèle de développement économique que le système ultra-libéral dominant.
Pour cela, deux défis majeurs seront à relever et à gagner : réduire la pauvreté et les inégalités. Or afin de pouvoir redistribuer, ces pays devront obligatoirement au mieux re-nationaliser leurs richesses naturelles au pire négocier une part des bénéfices générés par celles-ci. En tout état de cause un bras de fer s’annonce avec les multinationales fortement implantées sur le continent.
Quelles seront alors les positions de Washington mais aussi de l’Union Européenne par rapport à leurs multinationales ? Le sujet est sensible et susceptible de faire tâche d’huile au niveau africain.
La gauche européenne devra se positionner sur ce qui sera pour elle un conflit d’intérêts. En attendant elle peut prendre exemple sur un continent qui veut croire en une troisième voie économique, entre ultralibéralisme et social-démocratie mais qui surtout, sans complexe, est capable d’élire aux magistratures suprêmes des femmes et des personnes issues de minorités ethniques.
http://lamouette.blog.lemonde.fr
Messages
1. > L’Amérique du Sud veut un autre modèle de développement, 20 janvier 2006, 10:15
Méfions nous des associations faciles.
Atendons voir quelle sera la politique de M Bachelet avant de la comparer à H Chavez...
Un copain chilien m’a dit qu’elle aurait dû signer des accords avec le centre et le medef chilien pou arriver au pouvoir. De plus, le président précédent était déjà socialiste.
Prudence...
La gauche française devra se positionner ? Quelle gauche ? Si c’est pour dire bravo une femme au Chili c’est déjà fait !
Francesca
1. Un signe qui ne trompe pas..., 20 janvier 2006, 12:47
Si je me souviens bien, le PS hollandiste n’a pas envoyé de talons aiguilles ni de Lang de B(l)ois soutenir Morales ou Chavez.
Il est en effet très prudent d’attendre les premiers actes politiques de M. Bachelet.
D’après un copain chilien - moi aussi -, les chiliens ont dû choisir entre le pire et le moins pire. Un peu comme nous quand il a fallu choisir entre Chirac et Le Pen. On s’est aperçu ensuite que l’on n’a pas échappé à la politique de l’extrême droite.
Pour l’instant, les chiliens pensent qu’ils ont eu le moins pire mais ils n’en sont pas encore sûrs !
Durdo REIL