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L’Assemblée et le gouvernement doivent enfin s’exprimer au grand jour
Publie le lundi 24 avril 2006 par Open-PublishingCommuniqué
Le 7 avril dernier, dans un courrier au Président de la Commission des Affaires étrangères de notre Assemblée nationale, Monsieur Edouard Balladur, je demandais l’organisation eu urgence d’un débat en séance publique sur la situation au Proche-Orient qui connaît une situation nouvelle des plus critiques. Ce débat s’avérant d’autant plus nécessaire à mes yeux que les décisions unilatérales prises récemment par l’Union européenne ne pouvaient qu’alimenter les plus grandes craintes d’autant qu’elles se prenaient sans le moindre contrôle et débat parlementaires.
Dans un courrier en date du 18 avril à Monsieur Jean-Louis Debré, Président de l’Assemblée nationale, le Président Balladur souscrivait à cette demande en lui écrivant : « Quel est aujourd’hui l’avenir de la Feuille de route ? Peut-on envisager des solutions alternatives ? Quelles initiatives pouvons-nous prendre ? Je souhaiterais, sur ces questions, que notre Assemblée puisse entendre le gouvernement au cours d’un débat en séance publique consacré à la situation au Proche-Orient ainsi qu’au rôle que l’Union européenne et la France peuvent jouer pour contribuer au processus de paix. Je vous saurais gré de bien vouloir évoquer cette demande lors de la prochaine Conférence des Présidents ».
Je me félicite de cette démarche.
La prochaine Conférence des Présidents de notre Assemblée aura lieu après les actuelles « vacances parlementaires ».
Je ne peux imaginer que cette demande reçoive une réponse négative.
L’Assemblée et le gouvernement doivent enfin s’exprimer au grand jour sur cette question qui a pris un tour nouveau des plus dangereux et prendre toutes leurs responsabilités.
Jean-Claude Lefort
Député du Val-de-Marne
Membre de la Commission des Affaires étrangères
Ivry, le 23 avril 2006