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L’Etat de Californie au bord de la faillite
Publie le vendredi 30 janvier 2009 par Open-Publishing4 commentaires

Le déficit budgétaire de l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis se dégrade à toute vitesse. Son gouverneur, Arnold Schwarzenegger, n’a pas encore réussi à convaincre le Parlement de voter ses mesures d’urgence.
Le gouverneur républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger, a le sens de la pédagogie : il a fait dresser, non loin de son bureau au Capitole de Sacramento, "l’horloge du déficit", qui égrène seconde par seconde l’aggravation du trou : 500 dollars par seconde.
Il faut dire que l’Etat le plus riche et le plus peuplé d’Amérique, celui des stars de cinéma et de la high-tech, s’enfonce dans la récession et pourrait, selon son secrétaire au Budget John Chiang, se retrouver dès la semaine prochaine en cessation de paiements avec l’explosion d’un déficit qui approcherait les 40 milliards de dollars. L’agence de notation Moody’s a même annoncé qu’elle songe à réduire la note de ses émissions obligataires. Un signal d’alarme inquiétant même si, de toute façon, la Californie ne peut plus se permettre d’emprunter davantage puisque, contrairement au gouvernement fédéral, les Etats américains sont tenus d’équilibrer leur budget.
Voter des hausses d’impôts
Arnold Schwarzenegger n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme depuis des semaines et de se bagarrer avec les membres du nouveau parlement californien élu en novembre - en particulier ceux de son propre camp ! - pour tenter de les convaincre de voter des hausses d’impôts, dont une augmentation temporaire de la TVA et de la vignette automobile, assorties d’ailleurs de coupes drastiques dans les dépenses d’éducation et de santé.
« Notre Etat est impuissant tant que nous n’aurons pas résolu la crise budgétaire. La Californie se trouve dans un état d’urgence », ne cesse de répéter le gouverneur. Mais deux tiers des voix sont nécessaires pour adopter de telles mesures et les républicains sont génétiquement allergiques à toute hausse d’impôts. Kris Vosburgh, directeur d’une association californienne de défense des contribuables, estime ainsi que « nous aggraverons la situation en augmentant les impôts parce que, non seulement nous alourdirons le fardeau des contribuables, mais l’administration touchera moins de recettes en raison de la baisse d’activité ».
Pourtant, toutes les sources d’économies possibles semblent avoir déjà été épuisées. John Chiang a déjà décidé de reporter à plus tard le remboursement des trop-perçus d’impôts, les bourses scolaires pourraient être suspendues, les heures d’ouverture des bureaux de service public ont été réduites. Fin décembre, le gouverneur a déjà signé un décret instaurant deux jours de congé sans solde par mois pour ses employés, et ne s’interdit apparemment pas de réduire les salaires, voire de procéder à des licenciements secs.
Le plan de relance initié par la Maison-Blanche et voté mercredi par la Chambre des représentants prévoit certes des aides en faveur de tous les Etats fédérés, dont plus de 79 milliards de dollars pour sauver leurs budgets de l’éducation. Mais il doit encore être voté par le Sénat et la part dédiée à la Californie sera insuffisante pour la remettre à flot. La seule issue possible est donc que « Terminator » finisse par remporter son bras de fer avec les congressistes républicains.
http://www.lesechos.fr/info/inter/4825104-l-etat-de-californie-au-bord-de-la-faillite.htm
Messages
1. L’Etat de Californie au bord de la faillite, 30 janvier 2009, 08:24
FSM : Chavez presse les altermondialistes de passer à l’offensive
Le président vénézuélien Hugo Chavez a pressé jeudi les altermondialistes réunis au Forum social mondial de Belem de "passer à l’offensive" contre le capitalisme libéral. Un appel relayé par les autres chefs d’Etat sud-américains présents.
"Le FSM doit passer à l’offensive parce qu’il a été dans ses premières années le bastion de la résistance à l’offensive libérale", a exhorté Hugo Chavez lors d’une rencontre avec les militants altermondialistes dans un grand centre de convention de Belém.
"Le mot d’ordre aujourd’hui est : un autre monde est possible ! Il est nécessaire et indispensable que nous cherchions un autre ordre", a renchéri le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ovationné par le public de 10 000 personnes. Il reprenait la devise du FSM "un autre monde est possible".
"Le monde développé nous disait ce que nous devions faire en Amérique latine. Ils semblaient infaillibles et nous incompétents (...) Ils nous ont dit que le marché développerait les pays. Et ce marché a fait faillite par manque de responsabilité et de contrôle", a dit Lula.
"Si les peuples du monde ne sont pas capables d’enterrer le capitalisme, le capitalisme enterrera la planète", a pour sa part lancé le président bolivien Evo Morales, saluant "un autre monde qui ne se résigne pas".
Il a proposé le lancement de quatre campagnes mondiales pour la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, pour un nouvel ordre économique mondial, pour l’environnement et une dernière avec la feuille de coca comme emblème.
L’Equatorien Rafael Correa et le Paraguaen Fernando Lugo sont allés dans le même sens. Le premier a plaidé pour l’adoption d’un "socialisme du XXIe siècle" en Amérique latine. Le second s’est dit "convaincu que la lutte des mouvements sociaux est le grand support qui peut assurer le changement dans notre région".
30 janvier 2009 05:33
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090130053317740172019048000_brf012.xml
1. L’Etat de Californie au bord de la faillite, 30 janvier 2009, 10:08
"Si les peuples du monde ne sont pas capables d’enterrer le capitalisme, le capitalisme enterrera la planète"
Pas mieux. Tout est là.
Hyoo
2. L’Etat de Californie au bord de la faillite, 30 janvier 2009, 10:52
"on" veut créer une faillite mondiale pour instaurer la monnaie unique ....et mieux contrôler cet argent qu’"on" convoite tant ! Heureusement il existe encore des leaders bienveillants comme Morales et Chavez !ça fait du bien !
1. L’Etat de Californie au bord de la faillite, 30 janvier 2009, 12:28
Voilà bien le "nouveau" "veau d’or" du monde capitaliste, ce n’est plus la course à l’or mais bien à cet argent "tant convoité" qui joue à l’arlésienne. Et pire ce sont les salariés qui sont à l’origine de ce "golfstream monétaire téléguidé" qui parcourt le monde sans s’arrêter à notre porte, nous les esclaves. Tout ce fric qui circule entre les mains des financiers se joue au "baby-foot", avec une rare violence. Et si un des joueurs a peté la balle "un magot, des actions", c’est pas grave l’Etat complice remet une balle neuve (l’argent de nos impôts) et ainsi de suite. La crise c’est pas leur problème, ils continuent de se sucrer hardiement à coups de bonus, de dividendes, de stock-options, d’augmentation de leurs salaires de base... du moment qu’il y a la pompe à fric à côté, c’est-à-dire NOUS. C’est "ce jeu endiablé" qu’il faut supprimer, parce qu’il fait beaucoup trop de victimes dans le pays comme dans le monde.