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L’antidote contre le désarroi à gauche

Publie le jeudi 22 mars 2007 par Open-Publishing
17 commentaires

de Pierre Laurent et Jean-Paul Piérot

Gauche. A moins de cinq semaines du premier tour, Marie-George Buffet vient d’appeler au sursaut de la gauche. Elle propose aux électeurs de se rassembler sur son nom pour émettre un vote utile au changement. Est-ce jouable ? Sur le terrain, des signes montrent que oui, mais la bataille sera rude jusqu’au bout. Analyse des atouts et des obstacles d’une campagne.

Les atouts

* Un programme cohérent et apprécié

Dès le lancement de sa campagne, la candidate a rendu public un programme cohérent articulé autour de quinze engagements précis sur les principales priorités des Français (droit au logement, sécurisation de l’emploi, salaires, santé, retraites, allocation jeunes, école, discriminations, services publics, recherche, écologie, culture, vote des immigrés, agriculture, Europe).

Ce programme insiste sur les moyens qui seraient donnés pour réussir cette nouvelle politique : les réformes fiscales et financières ; la réorientation de l’Europe ; une VIe République qui mette les droits des citoyens, des élus, et des salariés au centre des institutions, et fasse reculer l’actuelle présidentialisation. Ce programme semble à la fois apprécié pour son caractère concret et la crédibilité de sa démarche d’ensemble. Il est distribué par les militants sous la forme d’une petite brochure intitulée « une autre politique à gauche ». Éditée à un million d’exemplaires, elle circule dans tout le pays.

* Une candidate populaire

À l’aise dans les quartiers populaires dont elle est élue en Seine-Saint-Denis et devant les entreprises où elle se rend régulièrement pour rencontrer les salariés, Marie-George Buffet est une personnalité appréciée par les électeurs de gauche dans leur diversité. Le rôle qu’elle joua dans la campagne du « non » a marqué les esprits. Reconnue proche des attentes populaires, directe et sans langue de bois, elle bénéficie également d’une image de femme d’État, grâce à son passage réussi au ministère de la Jeunesse et des Sports. À l’heure où l’image des politiques est souvent « dégradée », elle incarne une sincérité d’engagement et un courage qui fait souvent défaut quand il s’agit de passer aux actes. Elle peut dans la dernière ligne droite cristalliser sur son nom des électeurs en quête d’une gauche de proximité et de conviction.

* Une démarche de rassemblement jamais démentie

En 2004, lors des élections régionales, Marie-George Buffet a résolument mis le cap sur le rassemblement avec deux objectifs dont elle ne s’est depuis jamais départie : battre la droite et réussir à gauche. Convaincue qu’après cinq années d’une droite dure, le changement ne pouvait pas attendre, la candidature Buffet a été soumise aux collectifs antilibéraux avec l’objectif revendiqué de servir un rassemblement qui rayonne dans toute la gauche, sans exclusive autre que l’impératif de se rassembler sur des propositions capables de changer vraiment la vie. Marie-George Buffet proposait une campagne collective avec des porte-parole issus de toutes les sensibilités qui s’y seraient engagés. Au lendemain de la désignation par le PS de Ségolène Royal, elle tendait déjà la main à toutes les femmes et les hommes de gauche. C’est dans cet esprit qu’elle poursuit aujourd’hui sa campagne. C’est le sens de l’appel qu’elle vient encore de lancer le 16 mars dernier « pour un sursaut à gauche ».

* Le soutien des élus, l’engagement des militants

Plus de neuf cents parrainages déposés au Conseil constitutionnel, plus de quatre mille élus signataires de l’appel de soutien, la candidature de Marie-George Buffet a reçu un appui massif. Seule une quinzaine de parrainages d’élus communistes sont allés à José Bové. Au-delà des frontières, les députés européens de la Gauche Unie ont eux aussi apporté leur soutien à celle qui avait mené la bataille du « non » en France. Dans les régions, la présence des élus locaux dans la campagne va de pair avec une mobilisation militante importante, supérieure à 2002, et qui va constituer, surtout dans les derniers jours, un atout face aux médias. Les plaies des divisions antilibérales ne sont pas toutes pansées, mais l’engagement prévaut partout. En témoignent le succès d’audience des meetings et le pari engagé de remplir Bercy en Île-de-France le dimanche 1er avril, avant deux autres grands rendez-vous le 10 avril à Lille et le 19 à Marseille.

Les obstacles à lever

* Le désarroi des électeurs de gauche

Il y a moins d’un an, la porte de la victoire semblait ouverte toute grande à la gauche, contre une droite ébranlée par une série d’épreuves. Lors des élections régionales de 2004, celle-ci avait dû concéder la gestion de vingt régions sur vingt-deux. Jacques Chirac avait essuyé un échec cinglant sur la Constitution européenne, rejetée par 55 % des Français. Au printemps 2006, la jeunesse appuyée par l’ensemble du mouvement social obligeait le gouvernement à abroger le CPE. Le boulevard qui s’ouvrait s’est transformé en chemin miné. Le spectre du 21 avril 2002 qui avait vu l’accession de Le Pen au second tour, le rejet et la crainte qu’inspire Nicolas Sarkozy, ainsi qu’un déficit de crédibilité du programme et de la candidate socialiste pour mettre en oeuvre un vrai changement provoquent aujourd’hui un profond désarroi. Un état de l’opinion exprimé par l’ensemble des sondages qui placent la gauche, toutes composantes confondues à un étiage particulièrement bas (autour de 35 %). Cela ne correspond évidemment pas à son potentiel. Et la candidature Buffet peut permettre d’affirmer une gauche de combat et de responsabilité.

* Le matraquage médiatique

Depuis des mois, les électeurs sont l’objet d’un matraquage médiatique, qui après avoir mis en avant le duo Royal-Sarkozy, compléte le verrouillage avec la mise en orbite de François Bayrou et Le Pen toujours en embuscade. Face à un tel dispositif, l’électeur est convié à émettre non pas un vote de conviction mais un vote « tactique » au premier tour. Tout se passe comme si le citoyen devait se prononcer non pas selon l’opinion qu’il porte sur tel programme et tel candidat, mais en faveur de celui dont il pense qu’il sera le mieux placé pour battre, au second tour, le candidat le plus exécré ! L’obligation faite aux médias audiovisuels d’accorder un temps d’antenne égal à tous les candidats est susceptible de créer un climat plus favorable au débat de contenus, et à un engagement militant plus intense sur le terrain. Une intensification du débat citoyen est le meilleur antidote contre le syndrome du « vote pour le moins pire ».

* Une originalité à gauche insuffisamment perçue

Cinq candidats à la gauche du parti socialiste, impression d’éparpillement, reproche d’inefficacité à peser face à une candidate socialiste qui entend s’affranchir de son propre parti. Dans ce contexte apparemment ténébreux, la singularité, l’originalité de la candidature de Marie-George Buffet a tout à gagner à être davantage soulignée, ainsi que ses objectifs : battre la droite et contribuer à la réussite de la gauche. Marie-George Buffet n’est pas une candidate parmi d’autres au sein de la mouvance d’extrême gauche se confinant dans la protestation. Mais elle est souvent présentée ainsi dans les médias. Face aux dangers d’un non-choix à droite entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou, Marie-George Buffet appelle au sursaut de la gauche, affirmant qu’il « est encore temps que dans sa diversité la gauche porte des propositions capables de la faire gagner, gouverner et réussir en répondant aux attentes et aux inquiétudes de notre peuple », a déclaré la candidate de la gauche populaire et antilibérale vendredi. Elle s’est déclarée « prête à relever le gant et à porter le flambeau de la gauche ».

* L’absence de débats projets contre projets

La campagne présidentielle a pâti jusqu’à aujourd’hui du refus des candidats préférés des médias à débattre cartes sur table, projet contre projet. Cette dérobade participe de la tentation bipartiste partagée par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, rejoints depuis quelques semaines par François Bayrou, partisan, lui, de la « synthèse » du bipartisme. Dans cette nouvelle étape, il sera de plus en plus difficile aux candidats et aux médias d’éviter la confrontation publique. C’est vrai entre la droite et la gauche ; c’est nécessaire aussi au sein de la gauche, qui y gagnerait en mobilisation. C’est le sens de l’appel de Marie-George Buffet, lancé il y a plusieurs semaines et repris aujourd’hui par Dominique Voynet en faveur d’un débat public entre les candidats de gauche avant le premier tour. L’expérience du 29 mai 2005 est là pour nous rappeler que la force des arguments peut l’emporter sur la puissance de feu du consensus politico-médiatique.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • 81% pour des débats publics contradictoires entre les candidats Canal +,12H.50

    • Qu’on m’explique alors pourquoi ces empaffés de la chaîne cryptée nous resservent quotidiennement les mêmes à chaque repas : Bayrou, Ségozy, Sarkolène, toujours, et pas mal Besancenot qui ne sait que répéter son crédo de la Ligue et parler de son boulot en grand magasin.... Très peu les autres, JAMAIS ou presque M.G. B. Avant que je ne prenne un abonnement à C + , de l’eau passera sous les ponts de l’Adour. A midi, la 2 , la 3 , - ON NE PEUT PAS PRENDRE TF1 A LA MAISON - nous ont resservi , les uns 7000 à Bercy avec le veau béarnais, 12000 les autres... RIEN DE RIEN pour Marie Georges !!!! DES POURRIS !!! Et Bayrou qui prône sa révolution pacifique !!!! Contre les larves serviles qui nous assènent violemment et sans répit leur matraquage médiatique , jusqu’à quand pourra-t-on rester pacifiques ?

    • On ne peut pas dire que CANAL+ ait été jusqu’à présent "EQUITABLE" vis à vis de la candidature de Marie George Buffet (contrairement à celles de Sarkozy, Royal, Bayrou ou Bové) !!!

    • C’est vrai que Besancenot on le voit beaucoup notamment
      aux horaires de grande écoute, j’ai pu constater que son
      déplacement à PSA Aulnay nous a été montré à plusieurs
      reprises, que signifie ceci à vous de juger.
      Jean_Claude

  • Si 81% des électeurs,souhaitent des débats contradictoires,seules deux candidates ont donné leur accord,MG.Buffet,et D.Voynet.

    O.Besannot,Sarkozy,Bayrou et Royal ,c’est Non cherchez l’erreur !

    Roger bretagne

  • 750 participants au meeting de Marie- George à La Rochelle.
    Un discours à l’adresse des milieux populaires qui souffrent, résolument à gauche et anti oui-ouistes.

    En introduction, Marie George rappela ses deux précédentes venues à La Rochelle : l’une dans le cadre de la campagne du NON, l’autre dans le cadre de la manifestation de soutien aux 4 otages du medef : le ton était donné.
    Après un développement (trop long) sur le couple Sarkorou-Baisy, son discours a porté sur le mal vivre et l’exploitation dans les entreprises en écho avec les propos tenus par une déléguée CGT de Saint-Gobain à Cognac, les délocalisations et la recherche du profit. Tout cela en y mêlant ses propositions en matière, de SMIC à 1500 € tout de suite, le relèvement des bas salaires et des minima sociaux, des droits nouveaux pour les salariés et du rôle des CE, reprenant la proposition de loi qu’elle a déposée.

    Elle a renchéri sur les propos tenus par un responsable syndical de l’énergie sur la nécessite d’avoir EDF GDF intégralement dans le secteur public.

    Elle a développé des propos sur le féminisme et ses engagements pour faire voter toute de suite une loi pour mettre fin aux discriminations faites aux femmes. Après avoir parlé à de nombreuses reprises des communistes ( mot qui semblait tabou dans ses précédents meetings : est-ce la présence de drapeaux rouges avec outils qui l’ont inspirée ?).
    Elle a fustigé solennellement l’indécence de Monsieur Sarkosy, le ministre-candidat qui stigmatise les jeunes et particulièrement ceux des banlieues, à évoquer le jeune communiste Guy Môquet, fusillé à 17 ans à Châteaubriant par les nazis après avoir été désigné par le sinistre de l’intérieur Pucheu.

    L’international était dans ses propos, en particulier sur la nécessité d’un règlement urgent au Moyen Orient avec l’établissement côte à côte de deux états, l’un palestinien, l’autre israélien. Elle a développé ses propositions concernant l’Afrique et la nécessaire coopération pour que ce continent sorte de la misère et du pillage de ses richesses.
    En écho aux propos d’un étudiant grec qui a relaté la lutte menée depuis plus d’un an contre la privatisation de l’Université, elle a expliqué son plan B sur l’Europe ( c’était plus une incantation qu’une analyse sérieuse sur les rapports de force politiques et économiques en Europe et la volonté des peuples).
    Dommage que l’Amérique latine avec ses Hugo, Fidel et Evo n’aient pas eu droit à son tour du monde. Cela aurait bien fait la transition pour développer ce que Marie George a nommé la gauche qui veut vraiment changer de l’état de l’ordre existant en opposition avec celle qui est molle et défendue par Mme Royal et les oui-ouistes. Redire qu’être de gauche c’est vouloir changer les choses en s’en donnant les moyens est normal pour une candidate qui a été élue secrétaire nationale du Parti Communiste Français, mais à La Rochelle avec une fédération du PCF qui fait bisou-bisou avec les sociaux libéraux c’était une bouffée rafraichissante d’iode (pas radio actif) qui s’ajoutait à celui de l’Océan avec ses grandes marées de l’arrivée du printemps.

    Il était alors l’heure pour que la salle debout entonne la Marseillaise et l’Internationale.
    Paco

  • Bien sur que le vote utile c’est le vote MGB !

    A contrario, le vote Royal est LE vote inutile par exellence :
     si on est de gauche, on se trompe en votant pour un programme libéral, un programme tout à fait acceptable pour le MEDEF, un programme qui ne fera que continuer l’exploitation et l’écrasement des couches populaires. Royal tentera même ne nous remettre la camisole libérale du TCE.
     si on a pas vraiment de conviction mais qu’on a peur de Sarkozy, le vote est également perdu car en aucun cas Royal ne pourra battre Sarkozy au 2eme tour. Mieux vaudrait alors voter Bayrou ...

    Je trouve que le mot d’ordre de MGB "battre la droite, contribuer à la réussite de la gauche" n’est pas bon, il est trop politicien. Même avec un bon score de MGb, on ne pourra rien "réussir" avec Royal présidente. Mieux vaudrait mettre en avant notre vision d’une autre socièté, éclairer le chemin vers le socialisme autogestionnaire.
    Le peuple ne se trompe pas quand il a du mal à distinguer les programmes de Royal et de Bayrou. Ce n’est pas le clivage droite/gauche qui est en cause mais le positionnement du PS, de Royal qui n’est plus de gauche.

    Jips

    • Tout a fait d’accord, le mot d’ordre "pour battre la droite" est contrevenant, je préfèrerais :

      Tous à gauche pour faire grandir l’unité antilibérale !!!

      Voilà un vrai message d’espoir, ce n’est qu’unis à gauche que nous convaincrons l’opinion publique de la nécessité d’un vrai changement et que nous y arriverons un jour !!!

      Dam’s du ZéroTrois

    • En quoi battre la droite est contradictoire avec le rassemblement antilibéral ? Au contraire on est en plein dans le mille. La justification du rassemblement antilibéral est qu’il est la seule force réellement capable de battre la droite, au sens de la battre en la battant vraiment........sur la forme et sur le fond !!

      JP VEYTIZOUX

    • l’antidote MGB ne peut prendre dans l’électorat de gauche et d’extrème-gauche que par une vision très anti-capitaliste,sans compromission avec les sociaux-libèraux .MGB ne critique pas assez le programme de Ségolène en l’opposant aux points positifs du programme socialiste adopté à leur dernier congrès .Les idées de ségolène sont un compromis centriste pour permettre l’alliance avec Bayrou au 2 ème tour et plus loin pour les législatives .Il faut démontrer à l’électorat socialiste que Ségolène et son staff ne changeront rien à leur situation sociale et démocratique .Les 1500 euros net,la fin du chômage et de la précarité,un système social sécurisé et une éducation nationale performante au service de tous les enseignés sont des revendications urgentes à résoudre dans l’année qui vient .Remettre les clefs des grandes entreprises aux salariès c’est aussi préparer l’autogestion à court terme pour sauver notre tissu industriel qui se "barre" à l’étranger .Organiser la chaine humaine à travers une multitude de comités anti-capitalistes dans les quartiers et les entreprises c’est une nécessité "historique" pour faire triompher la prise de pouvoir des citoyens sans délégation de pouvoir,pour construire la socièté socialiste très rapidement pour contrer l’offensive du capitalisme financier mondialisé.

      Pour rassembler tous les braves gens qui hésitent dans leur choix face à la déferlante médiatique du pouvoir bourgeois il faut être "clair" et "rebelle".Tout le monde veut une 6ème république à part Sarko,mais quel contenu,par qui doit-elle être écrite ?MGB doit répondre à toutes ces questions en permettant aussi que les porte-paroles soient visibles partout,y compris à la télé ...Des vieux travailleurs doivent pouvoir s’exprimer sur les retraites,les jeunes sur leur avenir,des ouvriers et employés sur leurs dures conditions de vie,des chômeurs et des licenciés sur leur quotidien dramatique.Il faut faire parler le peuple et non pas seulement les spécialistes même bien intentionnés à notre égard .Il faut dénoncer les sondages bidons manipulés par les médias et les candidats UMP-PS.De cette façon nous récupèrerons l’électorat "ouvrier" qui vote Le Pen ou Sarko,nous sensibiliserons les couches moyennes qui croient encore au "miracle" Royal.Sans compromission c’est une stratégie gagnante dés maintenant ...........

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • TOUT A FAIT D ACCORD. MGB DOIT COMMUNISER SON DISCOURS ET PARLER DU CAPITALISME
      AU LIEU DU LIBERALISME.
      POUR CLOUER LE BEC A TOUS CEUX QUI DISENT QU ELLE PARTICIPERA A UN GOUVERNEMENT SOCIALISTE, Je suggère qu’elle annonce à une heure de grande écoute à la téle qu’elle fera parti du gouvernement si elle obtient au moins 20% au 1er tour.

    • Dam’s,regarde autour de toi,les gens n’ont pas besoin que "ça change un jour"ils ont besoin que ça change MAINTENANT.

      Alors regardons les réalités:au deuxiéme tour quel est la ou le candidat qui laisseras le plus d’espace au mouvement social ?

      Au premier tour donnons de la force,du poids à la candidature de MGB,c’est à dire à nous même,allons le plus loin possible dans les conditions actuelles,et nous pouvons faire fort.

      Au 2eme tour nous n’appelerons pas à voter Royal,mais à battre la droite et l’extréme droite.Et nous engagerons,ou plutot nous continurons la lutte pour faire appliquer notre programme.

      Jean Claude des Landes

  • A Bernard Sarton

    J ai comme l impression que le programme de MGB ainsi que ses prises de positions et celles du PCF n arrive pas jusqu a Aubagne .......!!!!!

    Oui décidement la poste n est plus ce quelle était !!!!!

    Mais Un passage a la Fédé des Bouches du Rhone te fournira tout le matériel nécéssaire et en les lisant tu verras que toutes tes demandes y figurent noir sur blanc .....

    Ou tout simplement un clic sur le site de campagne de MGB et celui du PCF te renseigneront ......!!!

    CF VITRY 94

  • Je me souviens de la phrase d’un homme politique sur l’union de la gauche : « Faire la démonstration que sur 5 millions d’électeurs communistes, 3 peuvent voter socialistes. ».

    Le verrou sauté des collectifs antilibéraux (de mon point de vue, une farce totale), le PC peut MAINTENANT reconstruire la gauche. Nous n’avons et le peuple n’a rien à attendre des soi-disants « professionnels de la révolution » (les trotskistes, ces naïfs) ou de leurs artefacts politiques. Leur nombre ne multiplie pas leur vide...

    Ceux qui se reconnaissent dans le PS actuellement seront ceux qui se reconnaîtront dans le PC.

    Là est notre force et désormais ce mouvement est enclenché.

    • Merci pour cet optimisme mais où sont les exemples ?

      Pour réussir, MGB doit faire rêver en parlant des valeurs du communisme qui ne sont pas parties
      avec la disparition de l’union soviétique.

      Le cancer du capitalisme doit être traité chirurgicalement en prenant l’argent où il est mal utilisé.

      L’exploitation de l’homme par l’homme doit toujours être dénoncée.

  • Un exemple ? Celui le plus évident : le transfert progressif des électeurs socialistes vers le PC.

    Le PS va s’allier avec le centre de Bayrou ; c’est dans la logique constitutive de leurs évolutions respectives. Déjà des élus socialistes ont commencé à franchir le Rubicon et contrairement à ce qu’on laisse croire, beaucoup de socialistes restent sincèrement attachés aux valeurs de la Gauche. On l’a bien vu lors du référendum sur le TCE. On en est qu’au début de ce processus de relève du PC, la présidentielle est une première étape (qui sera peut-être difficile pour MGB, ce que je ne lui souhaite pas), mais le processus est enclenché et il sera nourri par les luttes qui ne tarderont pas à fleurir.

    • Alors, ce n’est pas lePCF qui va exploser mais le PS ? Pourquoi pas après tout...

      Tous les socialistes modérés rejoindraient Bayrou et les vrais socialistes iraient combattre aux côtés des communistes.

      Bové et les communistes "intelligents" iraient où ?

      Pourquoi le grand capital a-t-il choisi Bayrou plutôt que Sarko ?

      Limper