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L’armée française bombarde les rebelles en Centrafrique.

Publie le dimanche 4 mars 2007 par Open-Publishing
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PRESSAFRIQUE 30.11.06
L’armée française bombarde les rebelles en Centrafrique

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Il était temps de tomber les masques. On sortait le prétexte de la légitime défense pour justifier des ripostes de l’armée française au Tchad et en Centrafrique, on écrivait doctement que l’armée française ne prêtait son aviation que pour aider au repérage des rebelles au Tchad et en Centrafrique. Comme au temps jadis, cette fois-ci l’armée française s’implique directement et attaque les positions des rebelles pour soutenir les tyrans qu’elle a portés au pouvoir dans ces pays. Au moment où Dominique de Villepin embrasse le tyran Idriss Déby que l’opposition tchadienne accuse d’avoir été responsable par le passé de dizaines de milliers de morts, l’aviation française porte secours au néogouverneur Bozizé contre les rebelles centrafricains armés par le régime criminel de Khartoum. Que l’on aille plus nous parler hypocritement de post-colonialisme cela ressemble bel et bien à du néocolonialisme. Arrêtons l’hypocrisie, la France préserve son pré-carré par la force à coups de bombardement et soutient des dictateurs pour ses intérêts (Gabon, Togo, Tchad, Centrafrique, Congo, ...). Pauvres Africains, leur seule voie de contestation dans ces régimes totalitaires c’est de prendre les armes et d’être instrumentalisé par des puissances criminelles. Pauvre Afrique francophone !

AP 30.11.06
L’aviation française tire sur des positions rebelles en Centrafrique

BANGUI (AP) - Des Mirage français ont bombardé deux villes aux mains des rebelles dans le nord de la Centrafrique jeudi, forçant la rébellion à abandonner l’une d’entre elles après des affrontements avec les forces gouvernementales.

Les rebelles ont quitté Ouadda après des affrontements avec les forces gouvernementales, a précisé par téléphone Diego Albator Yao, responsable des opérations militaires de la rébellion.

A Paris, le porte-parole de l’état-major des armées Christophe Prazuck a confirmé que des Mirage français avaient tiré sur des positions rebelles à Ouadda et Ndele, intervenant à la demande des forces gouvernementales confrontées à une "résistance significative" dans ces deux villes.

Selon Yao, des hélicoptères auraient également participé aux frappes sur Ndele, information non-confirmée à Paris.

Pendant ce temps là Omar Bongo, tyran françafricain est reçu à l’Elysée et se fend d’une déclaration sur la situation au Tchad en écho avec celle de l’Elysée. Bongo depuis 1967, un excellent communiquant pour l’Elysée.

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