Accueil > L’ère de la peur continue !
La contestation, l’opposition, la lutte des classes, le pot de fer contre le pot de terre n’ont pas d’effets à cours termes. Les masses laborieuses sont enfermées par le conformisme et l’ instrumentalisation médiacratique qui ne cesse d’agiter le drapeau noir de la peur.
L’individualisme, le chacun pour soi, la compétition et le repli égoïste on de beaux jours devant eux. Bien sûr il y a ce travail qu’il faut impérativement faire sur l’éducation et le savoir pour l’ouverture des consciences mais c’est le tonneau des danaïde, combien de temps faudra il, une génération peut être deux ( il sera bien trop tard ! c’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut réagir ) pour que les cerveaux des gens du peuple, ceux qui font la dynamique des pays comprennent ou se trouve leur interêts.
En tant qu’abstentionniste de la première heure, me v’là entrain de faire de la
« politique » (c’est fou comment les termes de notre langage ont été par une sombre alchimie dévoyés de leurs sens originel ) je n’y ai jamais cru à leur politique politicienne et je ne suis pas le seul. Les derniers résultats en conforte plus d’un, dont ma pomme, dans l’idée de ne plus jamais y accorder le moindre crédit ! La seule politique à laquelle on doit croire c’est celle de faire bouger les choses à notre niveau.
Ce qui est le plus étonnant dans ce qui se passe actuellement au sujet de la réaction commune de la diversité des français sur le vote à la présidentielle c’est cette faculté quasi ovine à se jeter du haut du précipice parce qu’on à peur du loup.
Peur, satanée peur quand tu nous tient, ces politiciens et leurs porteurs de seaux (voyez entre autre du côté de la petite lucarne) sont des magiciens, des gourous, certains les appellent des "illuminatis" êtres qui viendraient d’une autre planète, d’autres "la fraternité noire" ou le "complot planétaire" on peut se cantonner à suivre des penseurs moins "poétiques"plus pragmatiques comme Laborit et les appeler tout simplement les "dominants" ou la "solidarité des dominants" Elle peut y inclure aussi votre voisin de palier ou de lotissement, c’est pas improbable du tout, allez une chance sur deux !
Un dominant c’est quelqu’un qui à besoin irrépressible d’avoir un sous fifre sous la main pour combler son vide abyssal provoqué par l’angoisse que ce même sous fifre lui prenne les objets ou les atours de sa valorisation superficielle : position sociale, gardien ses savoirs des biens et des décisions (qui nous concernent au premier chef) On se rend compte subitement en tombant de l’arbre un beau matin et en se faisant très mal ou nous ont amené leur science infuse et leur posture arrogante d’être supérieurs.
La gauche sociale, appelée extrême gauche pour faire peur ( eh oui, la peur, encore elle ) est quand même une franche rigolade. Quand on possède un temps soi peu d’esprit de synthèse et d’analyse ce qui fort heureusement est donné grâce à la providence et au bon sens à pas mal d’entre nous et que l’on devine (faut pas sortir de St Cyr non plus) les intentions du principal prétendant, qualifié lui de républicain, par rapport à celle de la gauche on ne peut que sourire gentiment ou tristement au choix.
Reconnaissons quand même que cette gauche sociale antilibérale ( même si elle à sauté du train en marche) avait dans son escarcelle des propositions incroyables : smig à 1500 euros, relevé des minimas sociaux, levée du secret Bancaire, abrogation du statut du président de la république (la fin de la monarchie en somme) j’en passe et des meilleures comme la constitution d’une sixième république participative, et ben non ! ça suffisais pas. D’ailleurs, on pouvait pas penser, y avait la peur qui fait peur qui nous tannai, le souvenir du loup qui allait nous manger. Sauf qu’en regardant derrière en courant pour te sauver tu regarde pas la route qui faut prendre et tu sais pas qu’il y à un autre loup devant qui t’attend tapis dans l’ombre.
Après l’espoir du non à la constitution et la peur de Lepen (on nous quand même presque mis le couteau sous la gorge pour y aller) Qu’allons nous voter ou pas voter ?
De mon côté je vais y aller comme mes pairs, la mort dans l’âme, pour la dernière fois, eh bien ! je te le donne Emile : c’est la peur que je vais voter. Au sein d’un pays comme la France, montrée par certain comme exemple d’espoir dans le monde (je crois qu’il en reste mais je ne suis plus tout à fait sûr) C’est ce qu’on appelle “grandeur et décadence” Voilà le paysage que nous concocté ces dernières décennies nos dites " élites " qui nous parlent de remonter le pays. Pour le remonter ça c’est certain ils vont le remonter mais il fallait spécifier que le sens du terme remonter était plus précisément de nous remonter les uns contre les autres, on aurait compris.
Ce qui ressort et qui est confondant dans ces diverses analyses c’est nôtre faculté à faire un compromis avec les bassesses des autres et par extension avec les nôtres.
Tout cela ne nous enlèvera pas notre motivation farouche à nous extirper de cette Ere de la peur en établissant les droits et les règles de la confiance
Fasse le ciel, le cosmos ou la force des pensées positives que nous montrions un jour ensemble qu’il est possible de vivre en commun, dans la complémentarité, sans rivalité, sans compétition et sans peur de l’autre.
L’exemple est le seul moyen de convaincre il n’y en a pas d’autre.
Messages
1. L’ère de la peur continue !, 30 avril 2007, 18:05
sauf pour Bové....
"Plaidoyer pour Bové" a lire ici :
http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=38374