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L’esclavage moderne aujourd’hui... partout

Publie le dimanche 13 septembre 2009 par Open-Publishing

L’ ESCLAVAGE MODERNE AUJOURD‘HUI

Au moment où l’on reparle de l’esclavage, de la traite des noirs et des grands propriétaires bordelais qui ont bâti leur scandaleuse et honteuse fortune avec le négoce de milliers d’êtres humains africains ; Karfa Diallo de l’association DiversCités lance une campagne pour débaptiser les rues honorant les négriers. ( www.diverscites.eu )

En 1994, l’ONU estimait le nombre d’esclaves à plus de deux cent millions.

Mais au-delà de ces chiffres un peu galvaudés il existe d’autres chiffres plus pernicieux, par exemple comment appelés ces pays du Golfe qui font venir par charters entiers des « domestiques » (philippins, bengalis, africains, etc …) sur la foi d’un contrat de travail qui ne sera jamais respecté, pire leurs papiers seront confisqués, plus besoin alors de salaires, horaires, congés, droits dés lors tout est permis, et nous rentrons bien là dans l’esclavage.

Chaque jour dans le monde Occidental, des milliers de jeunes domestiques asiatiques ou africains ou d’Amérique du sud sont asservis, privés de leurs papiers ils sont dés lors pieds et poings liés à leurs tyrans. Parfois utilisés chez des particuliers, mais aussi dans la confection ou le bâtiment (chantier des JO d’Albertville) il arrive par un concours de circonstance spectaculaire qu’ils finissent par confondre et condamner leurs bourreaux.

Il convient également de citer la prostitution comme élément à charge dans ce lourd dossier de l’esclavage, l’ouverture des frontières à l’est ayant malheureusement accentué la circulation des personnes sujettes à ces trafics abjects.

La servitude pour dettes et le travail forcé, s’ils font partie du vocabulaire d’un autre temps sont toujours pourtant d’actualité (emprunt destiné à financer une opération chirurgicale délicate et coûteuse, dot, voyage suite à entrée clandestine, etc.….) même si la terminologie médiatique est adoucie, le problème demeure.

On pourrait également sans sourciller ajouter les salariés attachés à leurs entreprises et à ses patrons qui les oppressent, étranglés par d’interminables crédits exorbitants qui les rendent sinon dociles au moins résignés voire apathiques.
Enfin pour revenir sur un sujet qui m’est cher, l’esclavage par les médias me semble le plus insidieux le plus efficace en terme de décervelage, de soumission un véritable instrument d’asservissement absolu.

L’esclavage gangrène donc la planète, un esclavage renouvelé qui trouve dans les conditions actuelles de l’économie de marché, des moyens de communication de la mondialisation, de nouveaux espaces, de nouvelles méthodes.


Téléchargez la pétition "Débaptiser les rues de négriers ?" (PDF) :
 http://www.diverscites.eu/Petition_...

http://www.diverscites.eu/communiques.html