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L’espoir n’est pas un vain mot !
Publie le vendredi 20 avril 2007 par Open-Publishing10 commentaires

de BIBI (33)
Certains disent que la campagne ressemble à un travail de fourmis lorsque l’on se préoccupe de l’électorat populaire, le plus fragile, le plus hésitant car le plus meurtrie. Et bien moi, je préfère parler d’un travail d’abeilles.
Nous approchons des derniers moments de la campagne avec ses attentes et ses inquiétudes, du moins pour ceux qui attendent quelques choses de cette élection. Les progressistes en général et les communistes en particulier la redoutent car elle est toujours un moment difficile pour eux qui se battent sur le terrain et doivent convaincre des électeurs que l’on a conditionné au réflexe anticommuniste pour certains ou à la tendance à la résignation pour beaucoup. Une élection redoutable pour la gauche populaire et antilibérale qu’incarne Marie George Buffet parce qu’il y a eu censure par omission - laquelle est tout sauf fortuite – de sa campagne digne, combative, novatrice et constructive.
Comme je ne suis pas sur le terrain, n’étant pas militant du PCF, je n’ai suivi cette campagne que par les bribes télévisuelles des grandes chaînes (faut aimer décrypter la vérité entre les silences et les mensonges !) et surtout par cette communauté d’internautes qu’est Bellaciao. Grâce tous ceux qui ont transmis leurs avis, leurs infos, leurs vidéos sur ce site, j’ai pu me faire une opinion mais nos concitoyens n’auront hélas pas connu ce privilège et n’auront vu que les têtes de gondoles de l’UMP, les caciques du PS, le « troisième homme » (comme d’habitude, il y en faut un...), l’hideux de « FHaine » et éventuellement le moustachu ou le facteur pour pimenter la sauce. Une élection injuste parce qu’à « l’américaine », surtout lorsque tous les partis n’ont pas les mêmes moyens. Je viens de lire que l’UMP à acheté pour plus de 150 000 ballons et bracelets et bien plus encore en matériel de propagande rien que pour booster les trois derniers jours de la campagne du « petit »Napoléon de Neuilly.
Moi j’ai juste adressé 100 euros pour soutenir la campagne de Marie George et comme je suis aussi donateur pour l’association de l’Humanité, je ne pourrai guère faire mieux car un professeur en ZEP cela ne dort pas sous les ponts mais ça n’a pas les moyens des petits et gros bourgeois de la droite, et les grèves justes et nécessaires de cet hiver ont creusé le budget (pas à la hauteur de 2003 quand même). Une campagne difficile enfin parce que le PCF découvre à ses dépens qu’il y a des baisers qui tuent et des « partenaires » qui avaient une suite bien politicienne dans les idées, jusqu’à s’asseoir sur le vote des collectifs unitaires et préférer les coups médiatiques et le choix d’opportunistes qui ignorent et la loyauté et le respect de la parole donnée.
Une campagne déplorable pour le PCF quand des camarades préfèrent écouter leurs ambitions plutôt que de respecter le vote des militants de leur parti, préfèrent suivre le sens du vent plutôt que de galérer avec les copains pour nos idées. Mais aussi une campagne riche de rencontres, de paroles d’espoirs et de retrouvailles car personne ne peut doter que contrairement à 2002, la campagne de Marie George, loin de faire douter les militants et sympathisants, a gonfler l’enthousiasme de celles et ceux qui ne se résignent pas. Le succès des meetings le prouve et celui de Bercy grâce à Bellaciao résonne encore pour moi. Autour de moi, au bahut, au syndicat, j’ai entendu des copains, coco ou non, dire du bien de Marie George s’intéresser à ses propositions.
Beaucoup ont aimé son discours sur la TVA, je ne les attendais pas là. D’autres l’ont trouvé très convaincante avec cette force tranquille, ce sérieux et cette détermination qui honorent sa personnalité. Mais pourront-ils résister aux sirènes du vote utile, au syndrome du 21 avril, au mythe de la protestation stérile ?
Je dois dire que cette campagne m’a renforcée dans mes convictions. Bien-sûr, j’étais dès le début pour la démarche engagée par les communistes, y compris pour la candidature unitaire -cet été je pensais encore que Bové pourrait l’incarner mais j’étais loin de me douter de ce qu’il cachait derrière ses moustaches ; comme quoi j’ai rien d’un visionnaire ! Depuis ma majorité, j’ai su choisir le vote communiste tout en développant ma réflexion propre faite de doutes et d’espoirs, de désillusions et de colères. Je repense à ma première manif à Bordeaux, en 1986 contre le plan Devaquet, j’étais en seconde et, tout en assistant au déclin de l’idée communiste issue de la Révolution d’Octobre et pervertie par le stalinisme et ses avatars, je découvrais l’engagement franc et désintéressé des Jeunes communistes du département dans les combats contre la droite – ils étaient bien souvent parmi les seuls à dénoncer le capitalisme et les dérives du mitterrandisme quand au PS on construisait de nouvelles idoles comme Bernard Tapie (qui vient d’ailleurs de rejoindre Sarkozy !) et que l’esprit d’entreprise devenait LA référence.
Ma première pétition, ce fut pour défendre un jeune coopérant en Afrique du sud -à l’époque où le PCF faisait de la lutte pour la défense de Mandela son cheval de bataille- et ce fut une jeune communiste (une jolie blonde d’ailleurs, qui devait être en terminal) qui me fit signer. Dans ma famille, il y avait un vieux communiste qui voulait toujours y croire, il est mort trop tôt alors que j’avais encore beaucoup à apprendre de son idéal. Et puis il y avait le chômage. A cette époque on liquidait la classe ouvrière sans délocaliser mais on liquidait bien ! Pendant toutes ces années, je n’entendais dire que du mal du PCF et de Georges Marchais et il n’y avait pas besoin de José Bové, de Michel Onfray ou d’Arlette Laguiller pour cracher leur venin et casser du coco, la droite le faisait très bien toute seule.
On flinguait Krasucki (« Krasucki en Russie, Walesa à Paris ! »), on se moquait d’André Lajoinie (« dédé la-joie-triste ») et de ses lacunes grammaticales, c’était tellement facile. Je me souviens de Pasqua insultant les députés communistes à l’Assemblée, des journalistes de feu « La Cinq » qui ringardiser le PCF. Curieuse époque que la nôtre où la droite n’a même plus besoin de faire le boulot, les bobos s’en chargent : à bas les communistes, à bas les judas (ça j’espère que personne au PCF ne le pardonnera !). Quand je repense à ce qui m’a conduit à me placer toujours du côté des communistes même quand la gauche plurielle me décevait et quand la mutation de Robert Hue tournait en rond, je me dis que ces années 1980, celle du « Veau d’Or » libéral des Reagan et Thatcher, celle de la génération Mitterrand (qu’est-elle devenue ?), ont été pour beaucoup dans ma prise de conscience. Et pourtant, je n’ai pas cherché à adhérer à ce PCF que d’autres maudissaient. Timidité ? Faiblesse de conviction ? Jeunesse tout simplement. Mais j’ai changé sur ce point et je me rapproche.
Aujourd’hui, je crois encore et toujours au vieux rêve de Marx, à ces prolétaires qui gagneraient à s’unir, à l’utilité de l’engagement, au progrès social, au partage des richesses - si urgent alors que l’écart entre les riches et les pauvres, entre le Nord et le Sud, entre Neuilly et La Courneuve, entre mes « bons élèves » et mes « mauvais élèves » (expressions péjoratives courantes qui en disent long sur le travail à accomplir rien qu’à ce niveau pour démocratiser l’Ecole) n’a jamais été aussi grand dans le monde.
Je crois toujours, comme le proverbe, qu’une abeille qui te pique, ce n’est pas grand-chose (comme 2 ou 3 ou 5% des voix) mais je sais que si elle ne le faisait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles…. Dimanche dès l’aube, j’irai déposer un bulletin Marie George Buffet dans le panier, comme l’abeille j’utiliserai mon dard contre LE système, contre ce libéralisme qui nous étouffe, contre ces imbéciles qui nous manipulent, nous exploitent et nous volent. Mais l’abeille produit aussi le miel, comme nous produisons nos espoirs et nos rêves, nous les humains qui comme les bêtes luttons pour notre survie, pour ce beau mot qu’est l’humanité. Et là, j’entends mon cœur chanter l’Internationale. L’espoir n’est pas un vain mot et j’ai bien le droit d’être romantique…
Courage à toutes et à tous pour Dimanche.
Votons et faisons voter pour Marie George Buffet, jusqu’à la dernière seconde !
Messages
1. L’espoir n’est pas un vain mot !, 20 avril 2007, 11:58
salut j’ai 18 ans et je sais pas pour qui voter
2. L’espoir n’est pas un vain mot !, 20 avril 2007, 14:45
salut a toi
tu as 18 ans et je crois comprendre que tu va donc voter pour la premiere fois
donc , tu cherche ta voie , si je peux dire , pour donner ta voix
simplement une chose
marie georges buffet propose une loi générale pour la jeunesse :
une pension d’autonomie, mais qui ne soit pas un crédit , donc qui ne soit pas a remboursé meme avec 0% d’intérêt
mais avant que d’aller plus loin, je te propose de voir , ensemble ce qui te tiens le plus a coeur , et je te paries que des propositions de mgb il y en a au moins une qui puisse te convenir, afin de voter pour elle
si tu as un msn pas de probleme bien sur
louis coconuts
3. L’espoir n’est pas un vain mot !, 20 avril 2007, 16:10
Ton texte est beau Camarade, permets-moi de t’appeler Camarade !!!
J’ai un certain âge( 73 ans). J’ai une vie de militantisme soit au PCF( que j’ai quitté pendant quelque temps, mais dont je suis fier et heureux d’y être revenu), soit à la CGT. Près de 50 ans entre les deux.
Nous avons eu raison de choisir Marie-Georges. Elle a mené une campagne formidable. Elle a vraiment été la seule a présenté un programme pour la France. Quelque soit le résultat de l’élection, son action a été formidable.
Certains, beaucoup à gauche malheureusement, attendent avec délectation un résultat négatif de MG et de son soutien principal le PCF. Ils jouent contre leur camp et ils se trompent : les idées lancées trouveront leur chemin quelque soit le résultat.
Je crois que jamais autant que cette fois-ci l’occultation de nos positions n’a été mise en oeuvre avec autant de forces. Ce parti dont ils annoncent tout les matins la disparition leur fait peur.
Et si le 22 à 20 heures, ils avaient encore plus peur !!!!
M.BEYER
4. L’espoir n’est pas un vain mot !, 20 avril 2007, 16:23
Et bien, moi j’ai une fille qui vas avoir 20 ans dans un mois, et elle vas voter pour la premiere fois. Comme elle travaille ce jour là, je doit faire 350 km A/R, mais elle c’est pour qui voter, Marie George BUFFET, et pour cause depuis le 1er juillet 2006, son patron lui fait beaucoup de promesses, mais rien ne viens. Pourtant c’est un établissement 4 étoiles, et des vedettes y passes "Michel POLNAREFF, juste avant son concert à Bercy" et bien d’autres. Il faut demander que les anciens t’aide à faire ton choix. Bon courage JMR
1. L’espoir n’est pas un vain mot !, 20 avril 2007, 22:12
ancien socialiste( jusqu’au referendum)je choisi mon chemin derriere mgb (et le pc), et je crois pour longtemps (voir toujours), ils(medias + les autres....) ont été trop injuste avec le pc actuel, ils pratiquent la ségrégation, mais ils optent vers la division depuis le depart, ils n’ont pas été loyaux avec mgb, de ces faits je ne lacherai plus le pc..
eric (herault)
2. L’espoir n’est pas un vain mot !, 21 avril 2007, 09:15
Merci, Camarades, la campagne pour MARIE-GEORGE n’a pas fait appel aux techniques de Marketing et autres manipulations psychologiques. Elle a fait appel à notre expérience quotidienne, rappelé très simplement les fondamentaux de la lutte des riches contre les pauvres, la lutte des classes bien vivante qui fait rage hors des projecteurs et des illusionnistes de studios, aux gratte papier de la presse du fric... cette campagne Elle a fait appel à toutes nos intelligences déployées pour diffuser et commenter notre programme auprès de nos pareils. Marie-George c’est nous avec nos espoirs, notre détermination nouvelle pour nous engager dans une nouvelle résistance avec de nouvelles victoires en perspective. Ils croyaient nous avoir noyés et voilà que nous sommes remonté en surface afin de respirer en même temps un bon coup d’air frais. Toutes les générations étaient enfin sur le pont, la jeunesse a fait une entrée fracassante dans cette campagne avec des aînés chaleureux et passionnés...
5. L’espoir n’est pas un vain mot !, 21 avril 2007, 04:36
Je confirme aussi, BIBI, ton texte est vraiment superbe !
Tu écris comme un chef ;-)... et moi, si j’étais en ligne direct avec toi, je ferais *tout* pour que tu nous rejoignes CONCRÈTEMENT et DÈFINITIVEMENT ! ;-D
On a besoin de ta jeunesse, de ta force de conviction et de... ta plume (que je me souviens avoir repérer assez tôt... au point d’avoir créé, un jour, "un article" sur Bellaciao... "en ton nom" ;-) ...à partir d’un de *tes commentaires* que j’avais trouvé excellent.
Le tout ’sans même ton accord’ ! Pardon !... (On refait pas "la vieille garde" si facilement ! ;-)
Je te découvre donc... au fil du temps... de Commentaires en Articles... et celui de ce jour, dans la même veine, est de première !
À plus... BIBI... Dimanche de nuit sera un moment... [je ne te dis pas !] ...où nos cerveaux vont turbiner à fond la caisse ! ;-D
Fraternité * !*
R . B de http://wwwlavie.over-blog.com
6. L’espoir n’est pas un vain mot !, 21 avril 2007, 10:53
Hier j’ai voulu liberer une abeille qui etait rentre dans ma cuisine,impossible,fonçant vers la lumiere à chaque fois elle se heurtait au carreau j’ai eu beau ouvrir la fenetre en grand elle etait toujours scotchée à la vitre.Je me suis dit qu’il n’y a vraiment pas plus con qu’ une abeille !impossible pour elle d’inventer,elle ne fait que suivre son programme ;à tout prendre je prefère la fourmi ! Pappy
7. L’espoir n’est pas un vain mot !, 21 avril 2007, 11:26
Bibi...C’est vrai l’espoir n’est pas un vain mot ......Ton texte est très beau et mobilisateur,empreint d’un grand idéalisme qu’il faut toujours avoir chevillé au corps pour respecter les luttes de nos anciens qui nous ont précédé et sont parfois morts assassinés par les possèdants comme au temps de la Commune de Paris.
Mais l’idéalisme dans le combat de classe ne suffit pas.La lucidité impose une analyse stratégique claire et précise pour combattre efficacement le pouvoir bourgeois pervers et corrompu jusqu’à la moelle.Depuis longtemps je considère une élection comme un sondage grandeur nature de l’influence des idées sur les différentes couches sociales du pays.je n’ai jamais cru au grand soir après une élection comme en 81 et le PCF par sa pratique politique de l’époque en a payé le prix en réduisant son influence et en perdant de nombreux bastions soi-disant "ouvriers".Après plusieurs décennies de vaches maigres pour le mouvement révolutionnaire européen face à un capitalisme rapace qui se mondialise rapidement devant notre faiblesse de réaction,des signes avant-coureurs démontrent la possibilité de reconquêrir le terrain perdu dans une première étape et de le prolonger par une victoire décisive en prenant enfin le pouvoir avec le peuple.Le rapport de forces actuel peut basculer en notre faveur si nous retrouvons une véritable stratégie unissant tous les communistes et leurs alliés potentiels dans une lutte sociale et démocratique sans merci contre le capital en dénonçant les privilègiés ,les grands actionnaires et les corrupteurs de tous poils.On ne doit pas laisser au seul "canard enchaîné" la dénonciation des privilèges et de la main dans le pot de confiture .D’autre part nous devons nous organiser solidement dans les quartiers populaires et les entreprises comme relais des mécontentements et des solutions radicales à apporter comme la transformation de la socièté en socièté "socialiste" et "communiste".Les élus communistes ne peuvent rester des gestionnaires "honnêtes" de cette démocratie dite bourgeoise qui nous empoisonne la vie ,leur rôle n’est pas simplement d’animer la "démocratie participative",bonne en soi,mais plutôt de contrer le pouvoir central et son Préfet,de favoriser l’organisation des citoyens en pouvoir grandissant de contestation du système,d’aider plus efficacement les grèves des salariés sur leur territoire en promouvant la "future" socièté socialiste qui mettra au coeur de sa réalisation la prise de pouvoir des salariés dans leur entreprise et le "black-out" des actionnaires .
Nous retrouverons une influence déterminante dans le peuple par une visibilité "révolutionnaire" et non pas seulement "bon gestionnaire" .Certains diront que ce n’est pas par des diatribes marxisantes que nous retrouverons une crédibilité,ils ont tort car nos théoriciens méritent étude permanente et leurs analyses nous sont d’un précieux secours dans la lutte quotidienne.Je regrette qu’une élection mobilise notre énergie pour comptabiliser des voix qui seront utilisées pour minimiser notre réelle influence idéologique.Notre effort essentiel est l’organisation révolutionnaire à mettre en place partout où c’est possible.les citoyens doivent disposer de structures qui prennent en compte leurs révoltes et leur soif de justice sociale et démocratique .D’autre part notre souci de la jeunesse doit être primordial ou prioritaire .
Espèrons quand même que demain Marie-georges fera un bon score bien au delà des 5%,sinon c’est à n’y rien comprendre aux divers mécontentements actuels des citoyens .........
bernard SARTON,section d’Aubagne
1. Au pays du grand mensonge, 23 avril 2007, 11:43
Le pcf est laminé par son suivisme parlementaire et sa sempiternelle volonté de soutenir un gouvernement libéral (ps) qui appliquerait une ligne politique euro-libérale alllant à l’encontre de qu’il propose.
Du coup, il n’est pas crédible. Il veut bien d’un front anti ps mais pas d’un front anti libéral sauf à en avoir le leadership. Arcequeboté sur ces questions de prérogatives il se montre plus au service de sa logique d’appareil qu’à celui du plus grand nombre. Son seul objectif est de détruire le parti socialiste (à toulouse en 1981, les sections toulousaines avaient voté Giscard pour punir Mitterand d’avoir rompu avec le programme commun), d’autant que le pcf considère toujours que c’est la seule faute des socialistes si il a perdu de l’audience. Infoutu de voir les urgences sociales du pays et surtout de les prioriser compte tenu de la dette, il fait comme si celle-ci n’existait pas et propose un avenir radieux aux diverses corporations, alors que nous sommes dans une situation où les choix de solidarité doivent s’appliquer à tous sinon à personne (dans sa défense des acquis qui ressemblent fort à des privilèges vous faites pleurer les chômeurs qui viennent de s’abstenir à 28%). De ce fait il devient un rabatteur objectif des idées de la droite, car quitte à être inégalitaire autant l’être franchement.