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LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN ».
Publie le lundi 7 juillet 2008 par Open-Publishing8 commentaires
LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN ».
Ultime arme des salariés face à leur patron.
L’histoire de la grève remonte à très loin. Le plus ancien conflit entre employeur et travailleurs dont l’histoire ait gardé la trace a eu lieu en Egypte en l’an 29 du règne de Ramsès III (soit au milieu du 12éme siècle avant Jésus-Christ à Deir-el-Médineh. Les ouvriers chargés de la décoration des monuments de la Vallée des Rois protestaient contre le retard de ravitaillement.
Sarkozy peut toujours se vanter ; l’histoire de la grève depuis des siècles démontrent que les peuples tôt ou plus tard ont toujours de la ressource face à leurs bourreaux et Sarkozy est un nouveau bourreau du social.
Le mot français « grève » tire son nom de la place des grèves à Paris.
Cette place, située en bord de Seine devant l’hôtel de ville, était un des principaux points d’accostage des bateaux, car bordée d’une plage de sable. Les hommes sans emploi y trouvaient une embauche facile pour les chargements et déchargements.
La grève implique en premier lieu l’arrêt du travail nous dit le dictionnaire électronique Wykypédia.
Le parcours du droit de grève en France :
1791
14 juin
Promulgation de la loi Le Chapelier
La loi Le Chapelier vient renforcer le décret d’Allarde et interdit la formation de tout groupement professionnel.
1803
12 avril
Apparition du livret ouvrier
La loi du 22 Germinal an XI réaffirme l’interdiction des rassemblements d’ouvriers et donc l’illégalité des syndicats. Elle fait aussi de la grève un délit. Mais surtout, elle instaure un nouveau système de contrôle plus strict des travailleurs : le livret ouvrier.
1864
25 mai
Reconnaissance de la liberté de coalition
Le vote d’une loi supprime le délit de coalition. L’Empire se montre ainsi plus tolérant à l’égard des ouvriers puisque cette restriction de la loi Le Chapelier rend possible les grèves. Toutefois, celles-ci ne devront pas attenter à la liberté de travail ni engendrer de violences.
1941
4 octobre
Interdiction de faire grève en France
La loi du 4 octobre 1941 dite « Charte du travail », est votée par le régime de Vichy. Elle interdit la grève et pose le principe des syndicats uniques et obligatoires.
1946
27 octobre
Les droits sociaux inscrits dans la constitution de la Quatrième République
L’avènement de la Quatrième République transforme à sa manière le droit du travail en France. Désormais, par leur inscription dans le préambule, certains droits et libertés deviennent constitutionnels. Le texte affirme ainsi que « Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. », instaure le droit de grève et l’interdiction de la discrimination au travai
Ce droit de grève a toujours été contesté par les employeurs qui se sont ingéniés à le rendre inopérant par divers subterfuges notamment par l’interdiction pour des fonctionnaires de la police de faire grève où encore de service minimum et quand il faut aller plus loin en pratiquant la répression voir l’assassinat de militants syndicalistes.
La cinquième république s’est caractérisée par toutes sortes de manœuvres pour encadrer le droit de grève et en particulier opposer grévistes et non grévistes.
Dernièrement Madame Parisot confiait son opinion sur les luttes et que disait-elle : « Abandonner ce goût, à mon avis un peu masochiste, pour le conflit, pour la lutte ».D’autres, des sociaux démocrates comme Rocard ont stigmatisé ce droit de grève considéré comme ringard.
Nous ne sommes pas loin des paroles prononcées par « le nain de jardin » dimanche devant l’UMP et la commission Européenne, quand celui-ci a dit : « désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit ».
Cela devrait alerter tous les syndicalistes, dignes de ce nom, devant le fait que ces gens-là, se marraient entre eux à la mutualité, d’avoir roulé dans la farine les syndicalistes en les aguichant par des rencontres, de la concertation bidon pour au bout leur ingurgiter le programme de Sarkozy.
Une telle attitude de ce pseudo- représentant du peuple français devrait inciter le mouvement syndical, non pas à faire la chaise vide, mais à reconsidérer ce genre de concertation où les dès sont pipés d’avance.
La meilleure réponse est de travailler nos fondamentaux, la concertation n’est pas une attitude syndicale de classe, l’attitude syndicale c’est bien de partir des revendications, d’exercer un rapport de force : donc la grève si nécessaire pour que cela débouche sur des négociations où là on se met à table dans d’autres conditions face au patronat.
On ne peut se contenter de conversation de salon à l’Elysée où à Matignon où encore dans les pavillons de Versailles.
Sarkozy, vient tout compte fait, de nous montrer que le seul chemin à emprunter, c’est bien celui de la lutte puisque pour lui il peut faire ce qu’il veut quand on ne s’aperçoit plus des grèves.
J’ose espérer qu’on le démentira rapidement et notamment à la rentrée par la grève de tous ceux qui souffrent de ces politiques antisociales.
Je rêve d’une France complètement bloquée comme en 1968.
BABEUF42
Messages
1. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 11:05, par bernard 29
Certains ont parlé de "manifs traîne-savates", "Sarkozy décrète la grève invisible et nargue les syndicats"
voir Libération http://www.liberation.fr/actualite/politiques/337175.FR.php
Des questions .
Deux motivations différentes ??, un même constat ??. Comme l’on dit maintenant , Y aurait’il "un diagnostic partagé". ?? qu’est-ce que l’on cherche ? Y aurait ’il comme un problème ?
2. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 11:42, par Le Merle Moqueur
Très bien cette relativisation de l’action d’un bourreau occasionnel des acquis sociaux et des travailleurs.
Et au-delà de la provocation et ce qu’elle signifie pour nous, je trouve finalement pas inutile que ce monsieur se soit laissé aller à son penchant naturel violent.
Au moins, les choses sont-elles un peu plus claires pour tous ! Et çà, c’est un élément qui peut se révéler "dynamique".
LE MERLE MOQUEUR
1. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 13:18, par HENRI
" J’ose espérer qu’on le démentira rapidement et notamment à la rentrée par la grève de tous ceux qui souffrent de ces politiques antisociales.
Je rêve d’une France complètement bloquée comme en 1968. BABEUF42"
Bonjour Babeuf
Il suffirait que les dirigeants de ma section du PCF me disent ces deux simples phrases et qu’on distribue des tracts qui vont dans ce sens et je reprend ma carte tout de suite , moi et beaucoup d’autres...
Tu vois je ne réclame pas grand chose...
fraternellement
2. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 13:44
En fait Sarkozy vient peut-être, sans le vouloir, de nous rendre service.
Si certains en doutaient encore, il est clair qu’il voue une haine incroyable aux ouvriers sans terre ni fric, en nous ridiculisant avec joie, et en coconnant plus que jamais les nantis.
Comme ce type, il faut bien le dire, n’est pas "notre papa", il va falloir se secouer sérieusement pour une riposte adaptée.
Perso, je rêve d’un blocage général du pays !
3. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 14:22, par moonfleet
moi aussi mais les syndicats ne semblent pas très chauds ! peut _être attendent t’ils le bon moment ? à moins qu’ils ne soient manipulés par le gouvernement ?à moins que nous ne soyons qu’une poignée de révoltés ?
et que le reste , la majorité, regarde le tour de france ou la star ac’ ?
je suis inquiète
4. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 15:32
Si au lieu de suivre le "tour de France" de pseudo-sportifs dopés à mort, on faisait le tour des entreprises, ben on récolterait pas mal d’infos surprenantes, à savoir que la majorité des salariés rouspètent dur, parce que leurs condtions de travail sont déplorables et en plus il n’y a pratiquement plus d’augmentation de salaire, d’où un pouvoir d’achat tronqué, aggravé par la hausse des carburants, du gaz, de l’alimentation, etc.
De plus les patrons s’en donnent à coeur joie pour tenter de licencier des salariés sur la base que leur tronche ne leur revient pas. De plus en plus incroyable les motifs de licenciements qui ne passeraient pas aux Prud’hommes !
5. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 22:25, par oeil de bison
IL n’y a plus a se poser la question "ils" sont manipulés par le
gouvernement, c’est le PEUPLE et RIEN QUE LE PEUPLE QUI DOIT
REPRENDRE SES DROITS . Ce qu’il manque au PC c’est un CHEF style
CHAVEZ ,le poing levé ,chemise rouge , ALLEZ CITOYENS DEBOUT
mais de grâce cessez avec "direction " l’appareil central " c’est fini
tout ça ,le peuple n’attend que ça UN CHEF RASSEMBLEUR POUR
GAGNÉ UN MONDE MEILLEUR ,UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE
MAIS NON DE DIOU !! c’est un boulevard devant vous camarades
enbrayer plein pot ,et balayer les cocos indécrotables ,les INDIENS
vous donnent la recette
je vous salut camarades
3. LA GREVE VU AUTREMENT QUE PAR « LE NAIN DE JARDIN »., 7 juillet 2008, 20:11, par patrick
Pour ma part, si une journée de grève est instaurée pour faire face à ce comportement, je participe et je me débrouille pour que ceux qui m’entoure face de même.
d’ailleurs pourquoi ne pas prendre en commun un RTT, je pense que pour une entreprise ou 80% des salariés sont absents est aussi très pénalisant