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LE COLLECTIF UNI-E-S CONTRE UNE IMMIGRATION JETABLE

Publie le jeudi 7 février 2008 par Open-Publishing

INVITE À SE RASSEMBLER

LES JEUDI 07 ET JEUDI 14 FEVRIER À 18h

DEVANT LE CENTRE DE RETENTION

(Commissariat central – place Waldeck Rousseau à Nantes)

Des personnes en danger au centre de rétention de Nantes

Leur sort dépend aussi de notre solidarité !

Etre sans papiers, c’est une situation administrative, ce n’est pas un crime ! La politique du gouvernement veut réduire les personnes sans papiers à des objectifs chiffrés de reconduites à la frontière : 15 000 en 2004, 26 000 affichés pour 2008 ! Pour atteindre ces quotas, des services de l’Etat se livrent à des arrestations massives (des rafles), à des convocations piège en préfecture, à la police et dans les services sociaux.

Les centres de rétention administrative sont des prisons pour personnes étrangères !

Les conséquences de cette politique ce sont 1800 places dans 24 centres de rétention, en tout 2400 places avec les locaux provisoires de rétention. Les centres de rétention sont le plus souvent inconnus du public, qu’ils soient en pleine ville ou près des aéroports. Mais ils enferment de plus en plus de personnes : 31 232 personnes en attente d’être expulsées en 2006 dont 197 enfants, près de 300 enfants en 2007, beaucoup étant nés en France.

Les sans-papiers ne sont pas dangereux, ils sont en danger ! Quel espoir pour les personnes retenues et vouées à l’expulsion vers leur pays d’origine, quand elles n’y ont plus d’attaches, quand leur sécurité n’y est pas assurée, quand leur vie, leur famille, leur travail, leur scolarité, leur avenir sont ici ?

Et pourtant : les actes de résistance se multiplient dans les centres de rétention : grèves de la faim, auto-mutilations, tentatives de suicide… Les mobilisations récentes dans les centres de rétention, en Ile de France comme à Nantes, témoignent, malgré la répression, du courage des sans-papiers à lutter pour leur dignité.

Avec eux, exigeons :
 la fermeture des centres de rétention
 la régularisation de tous les sans-papiers
 l’arrêt des expulsions et le retour des personnes expulsées
 l’égalité des droits