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LE COMMUNISME, LE FASCISME, L’EGLISE ET LE CAPITALISME
Publie le lundi 3 janvier 2011 par Open-Publishing2 commentaires
Le communisme, comme l’église catholique, est une doctrine qui prêche le partage, la tolérance, l’égalité entre les hommes. Mais comme l’église, le communisme n’a pas trouvé de personnes capables de mettre en adéquation ses actes avec sa doctrine, ou de façon marginale et temporaire. L’église a toujours soutenu les régimes capitalistes en place, et pour les actionnaires le communisme a toujours été une menace. L’église a oublié Jésus chassant les marchands du temple, et à la fin de la guerre, l’église a aidé nombre de nazis à fuir à l’étranger pour échapper à la justice : l’ennemi n’a jamais été le fascisme, mais le communisme.
Le capitalisme et le fascisme ont vite vu le danger du communisme, pour eux pas question de partage des richesses ou d’égalité entre les hommes. Dans la Russie impériale, l’église était au côté du Tsar, et partout dans le monde, l’église légitimait l’ordre établi afin de pouvoir prospérer. Le communisme faisait peur à l’église, c’était un sérieux concurrent qui risquait si on lui laissait mettre ses théories en pratique de remettre en cause son pouvoir. L’église, le capitalisme et le fascisme ont donc fait cause commune. Tout le monde se souvient de Jean Paul II soutenant « solidarnoc » en Pologne, mais peu se souviennent que dans le même temps il fustigeait les prêtres se battant contre la dictature au Nicaragua, en réclamant plus de justice sociale. La répression fit des dizaines de millier de victimes et le Pape resta étrangement silencieux !
Pour maintenir le système capitaliste, l’Etat s’attaque à tous les mécanismes basées sur les solidarités, et qui tentent de réduire les inégalités : casse de la sécurité sociale, des retraites, du code du travail. L’Etat est au service des plus riches, il multiplie les cadeaux au patronat et aux actionnaires. Pour défendre ses privilèges la bourgeoisie prend des mesures : licenciements massifs, gels des salaires, chantage à l’emploi. Dans le même temps on fait voter le bouclier fiscal et des exonérations de cotisations sociales, pendant que les hausses des loyers et des prix appauvrissent la majorité des citoyens.
Les partis fascistes radicalisent leur discours, ils s’appuient sur des thèses racistes et xénophobes en faisant vibrer la fibre nationale, l’extrême droite sait que lorsque la population s’appauvrit, il suffit de lui jeter les plus pauvres en pâture. Sous couvert de défendre les plus faibles, l’extrême droite est au service de la bourgeoisie. Derrière le fascisme, se cache le capital !
Jamais le communisme n’a été en mesure de pouvoir mettre en pratique ses théories, il en a été empêché par une pression continuelle à l’extérieur de ses frontières. A l’intérieur, les opposants financés par « l’ouest » sabotaient l’économie, participaient à la propagande et préparaient les coups d’état ! Et des hommes comme Staline n’ont pas été les meilleurs ambassadeurs du système. Et les pays qui au nom de la liberté combattaient le communisme, ce n’était pas au nom de la liberté des hommes, mais au nom de la liberté du capital. A la chute de l’URSS (un régime dévoyé du communisme), certains ont pillé l’économie du pays, le taux de pauvreté a explosé mais les russes ont acquis une certaine liberté de paroles, d’ailleurs à Moscou l’humour russe peut s’exprimer : « ça va beaucoup plus mal qu’avant, mais maintenant, on peut le dire »
Conscience Citoyenne Responsable
Messages
1. LE COMMUNISME, LE FASCISME, L’EGLISE ET LE CAPITALISME, 4 janvier 2011, 17:00, par Alain Chancogne
Ah bon..
Moi j’en étais resté au fait que cet humanisme proné par les Communistes , à la différence de l’eglise , se caractérisait surtout par l’affirmation que les richesses ne sont partageables et donc partagées que si on vire ceux qui POSSEDENT les Moyens ..de faire en sorte que "les autres"..ne récoltent que le strict nécessaire à ce qu’ils puissent Engraisser les DECIDEURS.
Cela ne fait pas du chrétien voire du Curé un Homme que je ne considère pas comme un "frère"..
D’autant plus "proche" s’il lui arrive d’oublier" d’aimer son prochain comme lui même "..quand ce putain de prochain est un enfoiré de Capitalliste assassin..
Le Croyant peut alors comprendre que le communiste athée ne se mette pas à genoux..
Y compris dans sa vie d’Homme..
Enfin moi qui fut plus ou moins "croyant" en Dieu (un temps) et qui fréquenta, ensuite l’Eglise PCF..(un temps) c’est ce que je pense..
AC
1. LE COMMUNISME, LE FASCISME, L’EGLISE ET LE CAPITALISME, 4 janvier 2011, 18:57, par JdesP
Très bon résumé pour ceux que 30 ans de dépolitisation et de "fin d’histoire" ont rendu amnésiques ou malheureusement ignorants :
exemple ? la Sécurité Sociale généraliste, égalitaire et obligatoire, on s’aperçoit à peine aujourd’hui qu’elle est endanger de mort que ce fut un acquis humaniste fondamental gagné avec les Communistes. La Résistance, les luttes certes mais aussi la seule existence de l’Union Soviétique dont les Capitalistes occidentaux étaient obligés de tenir compte, afin que les masses ne soient pas tentées de se tourner vers l’idéologie communiste.
Pas de rapport de forces, pas d’acquis sociaux ; perte de vigilance et de combativité, régression de ces acquis... Et en plus, sur la question de l’URSS, c’est ce que n’arrêtait pas de m’expliquer...un socialiste avant la chute du mur de Berlin.