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LES 2000 Milliards d’Euros + 2000 Milliards de Dollars = 0 ?
Publie le mercredi 15 octobre 2008 par Open-Publishing2 commentaires
LES 2000 Milliards d’Euros + 2000 Milliards de Dollars = 0 ?
MARCHES/Nervosité boursière face aux craintes de récession aux USA et en Europe
Paris - Les places financières restaient nerveuses mercredi, inquiètes des risques de récession aux Etats-Unis mais aussi en Europe, où l’UE va tenter de généraliser à ses 27 membres le plan de crise des pays de la zone euro.
Victime des prises de bénéfices des investisseurs, le Nikkei a clôturé en hausse de 1,06% à Tokyo, après avoir évolué dans le rouge toute la journée, au lendemain d’une hausse record (+14,15%) mardi.
A la mi-séance, Hong Kong perdait 2,9%, Shanghai 1,9%. Vers 06H30 GMT (08h30 HEC), Bombay cédait 3,5%. A la clôture, Manille a terminé en baisse de 1,55% et la bourse de Nouvelle-Zélande a lâché 1,53%.
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont ouvert mercredi en baisse, Dubaï perdant plus de 5%, après deux jours de hausse importante.
Les investisseurs ont apparemment peu apprécié les commentaires de Janet Yellen, présidente de la banque centrale régionale de San Francisco, qui a annoncé mardi soir une croissance nulle pour l’économie américaine au troisième trimestre et une contraction au quatrième.
"En fait l’économie américaine semble en récession", a-t-elle ajouté.
Soucieux d’envoyer un nouveau message fort au secteur financier, le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a pourtant musclé mardi son plan de sauvetage de 700 milliards de dollars, en annonçant l’entrée de l’Etat fédéral américain au capital de plusieurs banques.
Washington a ainsi débloqué 250 milliards de dollars pour entrer au capital d’institutions financières, dont neuf des plus grandes banques américaines qui se sont déjà portées candidates et qui doivent absorber la moitié du plan.
Parmi elles, les plus grands noms de Wall Street comme Citigroup, JP Morgan Chase, Bank of America, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Merrill Lynch.
Mais après la baisse de Wall Street mardi (-0,82%), à contre-courant de l’euphorie qui régnait en Europe et en Asie depuis deux jours, les investisseurs asiatiques ont aussi réagi à une série de mauvais indicateurs économiques.
Première mauvaise nouvelle mercredi : la chute de 52,2% de l’excédent courant japonais en août, nettement pire que prévu, la baisse de la demande aux Etats-Unis ayant un impact brutal sur les exportations nippones. Parallèlement le ministère de l’Economie nippon a révélé une baisse de 6,9% sur un an en août de la production industrielle dans l’archipel.
A Tokyo, "les ventes ont touché les valeurs high-tech et l’automobile, qui dépendent lourdement des Etats-Unis", a souligné Masatoshi Sato, courtier chez Mizuho Investors Securities. Après l’annonce mardi de l’entrée de l’Etat fédéral américain au capital de plusieurs grandes banques, "toutes les bonnes nouvelles sont derrière nous maintenant", a-t-il estimé, "et l’attention se porte sur l’économie réelle".
Autre information inquiétante : le déficit budgétaire des Etats-Unis a été annoncé en forte hausse au cours de l’exercice 2007-2008 clos fin septembre, à 445 milliards de dollars, soit trois fois plus qu’en 2006-2007.
De même la crainte d’une croissance négative se répand en Europe. Les grands instituts allemands de conjoncture ont ainsi estimé mardi que la première économie européenne était "au bord de la récession", prévoyant "au mieux" une croissance de 0,2% pour 2009. Et la Banque de France a revu à la baisse sa prévision de croissance pour le troisième trimestre en France, estimant que le PIB devrait baisser de 0,1% au lieu d’augmenter de 0,1%.
"Il n’y a pas de raison de déclarer la fin de la crise financière et de verser dans l’optimisme exagéré", en dépit de l’euphorie des marchés lundi, a d’ailleurs averti Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe.
Décidés à agir groupés face à la crise, les dirigeants européens se réunissent mercredi à Bruxelles pour un sommet de deux jours au cours duquel ils vont tenter d’entériner à 27 pays le plan d’aide massif aux banques de près de 2.000 milliards de dollars décidé par les 15 pays de la zone euro et le Royaume-Uni dimanche et lundi.
Ils devront pour cela surmonter les réticences de la République tchèque. Prague a indiqué avoir des "inquiétudes" à propos des garanties bancaires apportées par les Etats, craignant "une fuite des capitaux" tchèques vers des pays "plus grands", comme l’Allemagne.
A Bucarest, le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, a lui aussi mis en garde mardi contre une "course aux garanties bancaires" en Europe, tout en indiquant que son pays soutenait l’orientation de l’UE.
"Je suis sûr qu’il y aura une position commune, j’ai une confiance totale dans le bon sens et le sens des responsabilités des gouvernements", a déclaré mardi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Les chefs d’Etat et de gouvernements européens se réuniront à partir de 16H00 (14H00 GMT) mercredi à Bruxelles.
Une certitude : l’économie réelle est déjà touchée par la crise du secteur financier. L’allemand Daimler a annoncé mardi 3.500 suppressions d’emplois en Amérique du Nord et l’américain Pepsico 3.300.
Autre signe d’un ralentissement de l’économie : la nouvelle baisse des cours du pétrole, repassé sous les 80 dollars mercredi, à 78,10 dollars pour le baril de "light sweet crude" et 74,30 dollars pour le baril de Brent.
Quant au nombre de "coupons d’alimentation" distribués aux plus pauvres aux Etats-Unis, il a approché un record cet été, avec quelque 29,05 millions d’Américains concernés.
L’euro repartait en baisse face au billet vert mercredi, cotant 1,3607 dollar vers 06h00 GMT en Asie, contre 1,3662 mardi soir à New York.
15 octobre 2008 09h15
http://www.romandie.com/infos/news/200810150915040AWP.asp
La Bourse de Paris repart en baisse (-0,55%), pénalisée par Wall Street
PARIS - La Bourse de Paris repartait en baisse mercredi matin, le CAC 40 cédant 0,55% dans les premiers échanges après deux séances de très net rebond, dans un marché pénalisé par le regain d’inquiétudes à Wall Street.
A 9H03 (7H03 GMT), l’indice vedette perdait 20,12 points à 3.608,40 points. Il avait enchaîné deux fortes hausses lundi et mardi, regagnant 14,23% au total après avoir subi, la semaine dernière, la plus lourde chute hebdomadaire de son histoire (-22,16%).
Mais les multiples plans de soutien aux banques, détaillés ces derniers jours en Europe comme aux Etats-Unis, n’ont pas pleinement dissipé la nervosité des investisseurs concernant la crise financière et ses répercussions sur l’économie.
Une responsable de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, a affirmé mardi soir que "l’économie américaine semble en récession". Elle est le premier membre de la banque centrale à se risquer à ce diagnostic, que de plus en plus d’économistes avaient déjà avancé.
15 octobre 2008 09h17
http://www.romandie.com/ats/news/081015071754.2kzorcy1.asp
Les Bourses du Golfe ouvrent en baisse
KOWEIT - Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont ouvert mercredi en baisse, Dubaï perdant 5%, après deux jours de hausse importante à la suite de mesures de soutien gouvernementales au système financier.
Le Dubai Financial Market, qui a gagné plus de 22% les deux derniers jours, a perdu 5% dans les premières transactions, son indice s’établissant à 3.518,00, tiré vers le bas par le géant de l’immobilier Emaar, qui a cédé 6,3%.
L’autre Bourse des Emirats arabes unis, l’Abu Dhabi Securities Exchange, qui a progressé de 15% les deux derniers jours, a également ouvert en baisse de 1,7%, à 3.540,54 points sous l’effet du secteur immobilier qui a perdu 2,7%.
Le Kuwait Stock Exchange, le deuxième marché en terme de capitalisation du monde arabe, a perdu près de 2% à 11.564,30 points.
Le marché koweïtien était en baisse ces deux derniers jours contrairement aux autres marchés de la région en réaction à de modestes résultats sur neuf mois annoncés par des banques.
La valeur vedette du secteur des télécommunications, Zain, était en recul mercredi, cédant jusqu’à 8,3%.
Le petit marché omanais, Muscat Securities, a cédé 1,2% après des gains de 14% ces deux derniers jours, tandis que le Bahrain Stock Exchange baissait de seulement 0,02%.
Le marché saoudien, le plus important du monde arabe, ouvre à 08H00 GMT.
Les gouvernements des monarchies arabes du Golfe, qui assurent environ le cinquième des besoins du monde en pétrole, ont pris une série de mesures pour soutenir leur système financier, après les lourdes pertes des Bourses la semaine dernière.
Les Emirats arabes unis ont décidé mardi de mettre à la disposition du secteur bancaire 19 milliards de dollars supplémentaires, ce qui porte à plus de 32 milliards de dollars le total des fonds auxquels ces banques pourraient faire appel en cas de problème de liquidités.
Dimanche, le gouvernement des Emirats a décidé de garantir les dépôts dans les banques locales et les prêts entre banques afin de prémunir ce richissime pays pétrolier contre tout risque découlant de la crise financière mondiale.
L’Arabie saoudite, puissance pétrolière, le Koweït, les Emirats et Bahreïn ont réduit leur principaux taux d’intérêt et promis des milliards de dollars aux banques nationales.
Le riche émirat gazier du Qatar a décidé d’acheter de 10 à 20% des actions des banques locales.
15 octobre 2008 09h26
Messages
1. LES 2000 Milliards d’Euros + 2000 Milliards de Dollars = 0 ?, 15 octobre 2008, 10:44, par eureka
Ha HA HA !!!Ils sont vraiment trop fort nos banksters !!!
Ils attendent tranquillment que les lois les inondant de poignons soit enterinées pour encaisser l’oseilles
Bravo a notre "Elite" qui soit disant n’aurait rien vu venir.
Vive le feu !!!
2. LES 2000 Milliards d’Euros + 2000 Milliards de Dollars = 0 ?, 15 octobre 2008, 13:42, par Colargolette
Ne pas oublier les 10 000 000 000 000 d’€ pour remplir les caisses de l’Univers et cautionner la politique des Martiens :-(