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LES BRANLEURS DU PS
par provola
Publie le samedi 2 juin 2012 par provola - Open-Publishing9 commentaires
Le moins que puisse faire un pouvoir de gauche qui se respecte eut été de harceler l’amour propre des légions de nantis. Or à quoi assiste-t-on en cette veille de législatives ?
En un coup de pouce au SMIC, à la sucette de l’allocation de la prochaine rentrée scolaire, à une tentative de réduction des salaires des grands patrons des entreprises à capitaux publics. Tout ceci ne fait pas une révolution, à coup sûr .
La stratégie socialiste en réalité est d’amadouer l’électorat de droite, malheureusement, il semble bien qu’il ne faille pas le pousser trop fort pour qu’il nous révèle son véritable visage pas si différent de celui des anciens locataires du pouvoir. Le mot d’ordre pour le nouveau pouvoir est de ne pas déplaire, de la jouer modeste, normal dit-on.
Car ce qu’on appelle bien pompeusement la gauche est en réalité un ersatz de droite à peine assaisonné à la sauce égalitaire.
Le plus éprouvant dans cette unanimisme d’opinion est de subir la lente retombée de l’effet stimulant des présidentielles, qui pourrait bien s’être totalement évanoui dans le néant de l’immobilisme.
Les légions de bobos, les factions des classes dites moyennes qui ont permis l’élection du Maire de Tulle se satisfont du statuquo social-démocrate, car le gouvernement n’agira qu’ à la marge, limant les privilèges les plus flagrants, les niches fiscales les plus injustes sans bouleverser l’ordre des privilèges sociaux qui leur va si bien.
D’accord pour les coups de pouce sociaux mais qu’en est-il de la suppression des allocations familiales pour les plus aisés qui n’en n’ont pas besoin ?
Disons-le tout de go, ce pouvoir ne changera rien de ce qui participe de la dégradation de l’environnement, de ce qui est responsable ou qui influe sur les inégalités. Nos nouveaux dirigeants sont issus des mêmes classes, des mêmes écoles, des mêmes cercles que leurs prédécesseurs. Ils sont les mêmes principes, ils prêchent les mêmes règles économiques, ils sont victimes des mêmes jugements et préjugés.
Hollande veut combattre la précarité sans s’attaquer à la fuite des capitaux, il veut résoudre la crise écologique en retrouvant la croissance, il veut relancer l’emploi sans réduire le grand commerce, augmenter le Smic sans s’attaquer au problème de la répartition des bénéfices dans les entreprises. Doit-on rappeler l’incantation sarkozyenne des trois tiers ? Il veut aider les PME sans sans taxer les grandes entreprises.
Sur chaque sujet, les intentions sont là sans qu’on décide de vraiment se donner les moyens d’une politique sociale.
Adepte de la mondialisation et du libre-échange, comment pourrait-il envisager de bloquer la dérégulation généralisée du marché du travail ?
Hollande veut-il réellement permettre à l’Etat de retrouver des marges de manœuvres ce qui imposerait de renationaliser les autoroutes, bradées en son temps par Villepin ?
Hollande veut redonner à l’éducation nationale les moyens de ses lustres, ok une telle stratégie pourrait produire ses premiers effets dans cinq ans, mais alors, quid de l’armée des exclus du recrutement représentant aujourd’hui 25% des moins de 25 ans ?
Hollande veut retirer les troupes d’ Afghanistan, mais qu’en est-il de la création d’une armée européenne, de la mutualisation à ‘échelle continentale des moyens militaires ce qui nous permettrait de réduire drastiquement les dépenses de défense ?
Qu’en est-il de la dépendance ? Qui réclame des fonds immenses pour venir en aide à une population vieillissante.
Hollande veut de la croissance ? Cette croissance qui comme les arbres ne monte pas jusqu’au ciel, cette chimère qui mène tout droit la planète vers une mort lente.
Le maître mot est la répartition des richesses mondiales, or la politique socialiste se bornera en ce sens à une prédication tronquée, à des actions à la marge, censée amortir la chute sans chercher à l’éviter.
Spoliation des multinationales, éclatement des monopoles de fait, harmonisation des fiscalités, traque de l’évasion fiscale, fermeture des frontières avec tous les paradis fiscaux, régulation du capitalisme financier, taxation de la spéculation, baisse des dépenses militaires, mutualisation des dettes, priorité donnée aux énergies renouvelables, au petit commerce, à la santé gratuite pour tous, à la production locale qui implique un retournement complet du paysage économique, voilà le chemin à suivre cette route de crête tortueuse et risquée qui est pourtant la seule voie possible pour nous sortir du guêpier libéral.
Comment ces socialistes fidèles au nucléaire, maniérés, bien éduqués et élevés au biberon Nestlé dune croissance illusoire peuvent-ils nous lancer vers ce nouveau paradigme salvateur ? Là est toute l’équation à plusieurs inconnues, et à l’issue fatale.
Messages
1. LES BRANLEURS DU PS, 2 juin 2012, 16:50
Il semblerait que le mot "bobos" revienne à la mode. On entend ça partout, sans qu’on ait une définition exacte (si elle existe !) de ce mot "bobo".
Le monde se divise donc en UMP, FN, et bobos.
Mais une fois dit que Hollande est le président des bobos .... what else ?
Le "bobo" est en passe de remplacer le Rom, l’Arabe .... Chacun sa proie ?
1. LES BRANLEURS DU PS, 4 juin 2012, 18:48
sans qu’on ait une définition exacte (si elle existe !) de ce mot "bobo".
Bo-Bo = Bourgeois/Bohème.
En gros une personne qui se targue d’être progressiste tout en profitant à fond du système et en rejetant ses propres errements et les conséquences de ses (non) actes sur les autres.
En gros ce qu’on appelle un fumiste branlo.
Ou plus simplement un escroc intellectuel. Style Cohn-Bendit.
Ca suffit comme définition ???
G.L.
2. LES BRANLEURS DU PS, 2 juin 2012, 17:05
Ce ne sont pas des branleurs pour leur clientèle bobos qu’ils vont choyer ...Les ouvriers vont très vite s’apercevoir avec les entreprises en faillite qu’ils sont des "branleurs" pour eux . D’ailleurs Sarkozy estime qu’il faut une majorité pour Hollande, la complicité est de mise pour les défenseurs du capitalisme ...
La France d’en bas risque la crise cardiaque comme en Grèce ou en Espagne .Hollande et ses branleurs ne sont que de passage pour l’histoire car leur sparadrap social sur le smic ou les retraites se décollera très vite face aux évènements à venir ...La grève insurectionnelle est pour bientôt !!!!
bernard SARTON,section d’Aubagne
3. LES BRANLEURS DU PS, 2 juin 2012, 17:50
Mais si, le PS va faire des choses positives, et ça grâce au FdG et à sa pression sur le PS, surtout s’il a un groupe parlementaire !
Je plaisante...
C’est le coeur de la différence d’appréciation entre le FdG et LO-NPA :
– pour le premier, on ne peut exclure que le PS gouverne un peu à gauche, si on s’y prend bien et si... le FdG a beaucoup de voix,
– pour les autres il est définitivement illusoire de penser que le PS, quelque soit la pression électorale exercée, puisse gouverner dans le sens de l’intérêt des travailleurs. Sauf si la bourgeoisie et le gouvernement a un pistolet sur la tempe comme en 1936 ou 1968.
Chico
1. LES BRANLEURS DU PS, 3 juin 2012, 11:27
Il faut l’espérer ,mais en allant plus loin que 36 et 68 en supprimant le système capitaliste.
Bernard SARTON
2. LES BRANLEURS DU PS, 3 juin 2012, 19:26, par A.C
:)))))))))
OUI........!!!!
A AUBAGNE..c’est bien parti !
Tu colles, Bernard,cette affiche léniniste ?
:))
Avec ce mot d’ordre de SUPPRESSION du CAPITALISME, en provençal...
http://www.pcf-aubagne.org/index.php
A.C
3. LES BRANLEURS DU PS, 4 juin 2012, 14:33
Bien sûr...Cette affiche devra voir le jour bientôt car la crise va en créer les conditions partout en Europe . A Aubagne le système clentéliste du Maire et de ses affidés va s’écrouler par l’échec électoral . Les communistes aubagnais devront renouveller leurs cadres vers une option plus révolutionnaire .Le débat est en cours et il devrait aboutir bientôt . Ma voix dite utopique est écoutée et je pense qu’elle sera réalité par la situation politique dramatique de faillite de la France.
Alain , le temps révolutionnaire est à l’ordre du jour et nous devons y participer avec enthousiasme en écartant les apparatchiks conservateurs scotchés dans leurs bureaux de permanents ou d’élus .
Bernard SARTON
4. LES BRANLEURS DU PS, 4 juin 2012, 15:37, par A.C
:)
On parle de la même ?
Celle ou tes deux camaros-candidats d’A-FRONt de Gauche ..expliquent que c’est pourune "GAUCHE majoritaire "qu’ils font le trottoir pour le mac JLM dans la 9° circonscription d’AUBAGNE !?
Bernard.., Bernard. ;
Tu écartes les apparatchiks en les"nourrissant" de ta cotise !!!!!
C’’est comme si je décidais de lutter contre la tabagisme en m’enfilant 3
paquets de gauloises par jour..
Le" temps révolutionnaire" préparé au sein d’un parti qui a décidé de flinguer l’ ESPOIR en pissant dru sur le Communisme..comment tu vas nous expliquer ça ?
Mais c’est juste pour te saluer que je réponds..
Je te crois allergique à une réflexion sur la schizophrénie politique..
A.C
5. LES BRANLEURS DU PS, 4 juin 2012, 19:06
A Aubagne le système clentéliste du Maire et de ses affidés va s’écrouler par l’échec électoral
Et c’est pour renforcer le FdG que le "maire clientèliste en question, (Au fait pourquoi tu dis pas son nom, au Maire en question), est dans la liste de soutien au candidat du FdG.
Comme baiser de Judas et plantage magistral on peut pas faire mieux.
c’est comme si on mettait Marc Dutrou sur la liste de "soutien" du candidat de la Liste pour l’éradication des pédophiles.
Au fait, et Belviso, celui qui nous a fazit pperdre la circonscription avec ses lagouilles face à Defesselles, il est passé où ???
Vous l’avez noyé ???
Le seule chose que je regrette c’est de voir des gens sincères comme Tardito, Candella, et quelques autres honnêtes du même style, tremper dans ce merdier.
Je pense que le "pauvre"* Garcin, ou même Léon David, avaient bien raison quand sur leurs lits de mort il ne voulait même plus entendre parler d’e cetet bande de magouilleurs.
Mais tu peux pas savoir. C’était avant que t’arrives à Aubagne.
Et comme on dit là bas : "Aubagne, quand plau s’y bagne", (Aubagne, quand il pleut on s’y baigne). Ou même on s’y noit quelquefois.
Y en a pourtant qui se sont pas beaucoup mouillés pour empêcher la situation actuelle, sinon pour mettre le bordel dans les sections avoisinantes comme ces dernières année et decennies, et descendre en flamme les camarades, jeunes ou vétérans qui s’opposaient à leurs villenies.
Sans rancune. Tu peux pas tout savoir.
Mais nous on a toujours sous le coude les élements concrets.
G.L.
* "Pauvre", ici, ça veut dire "décédé", pas signifier la misère noire.