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LETTRE OUVERTE DE MASSE aux états-majors syndicaux

Publie le mercredi 11 juin 2008 par Open-Publishing
16 commentaires

Face à la casse généralisée des acquis populaires, seule la construction d’une action déterminée « tous ensemble et en même temps » permettra de stopper la rupture sarkozyste et de remettre la France sur la voie des libertés démocratiques et du progrès social !

Blocage de fait des salaires et pensions, démantèlement de la Fonction publique, de l’Education nationale, et des autres services publics (hôpital, SNCF, EDF-GDF, poste, F.T., impôts…), casse et délocalisation de l’emploi industriel, démolition des conventions collectives, du droit du travail, des statuts publics, étranglement des retraites à répartition et de la Sécu, traque des chômeurs, harcèlement contre les ouvriers sans papiers tout juste bons à payer des impôts, destruction du CNRS, privatisation rampante de l’Université… la « rupture » sarkozyste s’attaque avec brutalité à l’ensemble des acquis sociaux, républicains, laïques et démocratiques du peuple français sous l’impulsion du MEDEF et de l’Union européenne, qui ne cesse de sommer la France de réduire dépenses publiques et sociales. En ce début d’été 2008, la France subit une contre-révolution euro-libérale de grande ampleur et une régression sociale sans précédent depuis 70 ans.

Face à cette offensive mortelle, les Français rejettent massivement la politique socio-économique du gouvernement. Une large majorité de salariés se dit prête à participer à un mouvement d’ensemble pour arrêter le rouleau compresseur de l’UMP et du MEDEF. Des luttes nombreuses et résolues ont lieu (salariés du public et du privé, chômeurs, lycéens, retraités et assurés sociaux, mais aussi travailleurs indépendants écrasés par une politique entièrement au service des grands actionnaires). Notre peuple, sa jeunesse et ses travailleurs, ne se résigne à devenir un peuple d’esclaves !

Pourtant la plupart des états-majors syndicaux continuent d’accompagner la « rupture ». Au lieu de dénoncer l’ensemble de la politique antipopulaire d’un gouvernement qui s’attaque au droit de grève et refuse tout compromis, ils entretiennent la fiction de « négociations » sujet par sujet et signent des accords régressifs, sous prétexte d’obtenir un « moindre mal »... qui débouche toujours sur le pire. Car signer avec Sarkozy, c’est lui donner de l’oxygène pour continuer à casser ensuite (le dernier épisode en date étant la signature du désastreux accord sur la « représentativité syndicale » par les directions CGT et CFDT, sur laquelle le gouvernement s’est immédiatement appuyé pour annoncer que le temps de travail serait désormais « discuté » par entreprise).

Parallèlement, les directions confédérales, pourtant censées coordonner les luttes et les revendications à l’échelle inter-pro, s’appliquent à multiplier les ripostes dispersées, chaque secteur étant appelé à son tour à de grandes journées d’actions isolées et sans perspective. S’agirait-il alors d’organiser des barouds d’honneur à la seule fin de donner des gages à une base combative ? En tout cas, le chef de la CFDT vendait récemment la mèche, en s’inquiétant dans le Monde de ce que le gouvernement « nous entraîne dans une mobilisation globalisante, ce contre quoi j’ai toujours résisté, y compris dans la CFDT » ...

Dans ces conditions, le choix est aujourd’hui plus que jamais pour chaque profession de perdre séparément en plongeant pour longtemps dans l’enfer de l’exploitation sans limite, ou de construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes.

Les signataires de cette lettre s’engagent à tout faire pour faire monter cette exigence dans leur entreprise, leur quartier, leur syndicat. La balle est dans le camp des directions syndicales nationales qui doivent cesser « d’accompagner » la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant : faire le lien entre toutes les contre-réformes, travailler concrètement à préparer avec les salariés les conditions de l’affrontement de classe victorieux avec ce pouvoir destructeur, construire l’unité dans l’action des travailleurs et de la jeunesse.

http://tous-ensemble.dyndns.org/

pour signer

Messages

  • Les accords minoritaires ne posent pas problème à l’auteur du papier semble-t-il ?

    La position commune sur la représentativité, en dehors des seuils de de représentativité qui me semblent trop hauts, va pousser chacun des syndicats à se mesurer dans les élections professionnelles. On va sortir de la représentativité accordée par l’État dans les années 60. Un peu de Darwinisme syndical ne fera pas de mal. Le coup de grâce pourrait être pour la CGT dans certains secteurs !

    Sur la globalisation du mouvement face aux contre-réformes diverses nous ramons dans mon entreprise pour convaincre les salariés de bouger le 17 juin pour que l’affaire ne soit pas pliée sur les retraites et les 35 h. Les directions syndicales locales des FO, CFTC, CGC et même de la CFDT sont molles des genous. Aucune réponse sur le 17 juin hormis la CFDT pour la forme. Nous distribuons des tas de tracts plus ou moins bons sans écho sensible. Encéphale à zéro y compris chez les syndiqués nous travailllons sur le noyau dur du syndicat. Alors le coup des directions confédérales cela commence à me les briser menu.

    La globalisation serait possible si une perspective politique existait or les syndicats ne peuvent pas porter le fardeau de 30 ans de sans cesse pire hormis quelques petites victoires symboliques.

    Claude (PCF Massy, et militant CGT)

    • La globalisation serait possible si une perspective politique existait or les syndicats ne peuvent pas porter le fardeau de 30 ans de sans cesse pire hormis quelques petites victoires symboliques.

      Tu as raison et je partage cet avis Claude, "dans l’absolu".

      Mais il faut se rendre à l’évidence, ça ne vient pas, et manifestement, ça ne viendra pas.

      Alors on fait quoi ? On se laisse tondre comme des moutons ? En avant les baisses de salaire, la retraite à 75 ans , les 78 heures par semaine et j’en passe ?

      En un mot comme en cent : en avant la LUMPENPROLETARISATION EUROPENNE ?

      Ben non.

      La classe politique, c’est nous. Les syndicalistes c’est nous. On existe bordel.Et on est encore "un peu" nombreux non ?

      Il y a des moyens. Tiens, exemple....

      Commencer par poser que toutes les luttes que nous allons mener, nous allons les mener pour nous et nos familles. Les non syndiqués iront se faire voir. Les "affreux preneurs d’otage", les "branleurs de grévistes" etc les saluent bien bas. Ils veulent profiter du résultat ? Et bien qu’ils se sortent les doigts et commencent par se syndiquer.

      A période exceptionnelle, solutions exceptionnelles.

      Déjà si on dit ça à mon avis ça va en réveiller qques-uns. Surtout quand EUX ils bosseront 78 heures par semaine et pas nous.

      C’est écrit où que syndicaliste = sacrifié volontaire à l’autel de la Pôôôôtrie ?

      Ensuite, manifester devant le siège du PS, du Pc ... leur foutre la honte pour leurs renoncements (les camarades italiens l’ont fait et le feront encore). Leur dire de prendre leurs responsabilités d’élu-e-s du peuple et DES PROLETAIRES. Aller leur secouer le colbaque en "vrai".

      Voilà.

      Pour le reste, on fait "comme d’hab" on connaît la musique ;)

      LL

    • salut Claude,

      aucun des signataires n’accepte les accords minoritaires : c’est donc un faux procès

      Mais cette saloperie de position commune, imposée par la bureaucratie syndicale (quel syndicat de base a été consulté) , c’est la fin du fédéralisme de la CGT, au seul profit d’un appareil de permanents, qui se reproduit, se choisit (merci ! je viens de le vivre au congrès de ma fédération) : la lutte des places a pris la place de la Lutte des Classes

      La "purge" a d’ailleurs déjà commencé, voir ce qui se passe avec l’UL de Douai, avec une tentative (ratée pour l’instant) de reprise en main par les bureaucrates permanents de l’UD du Nord

      Cela a déjà été plus ou moins fait avec les militants de "Continuer la CGT", et les Comités de Chômeurs CGT, qui ne sont plus qu’un ersatz, satellisés depuis 1998

      Cette position commune a autant d’importance pour la CGT que le rapport Moreau pour la CFDT

      Le Medef ne s’y trompe pas : Parisot soutient Thibault à fond, dans tous les médias, dans les cabinets ministériels, à l’assemblée nationale.

      Et pendant ce temps, les militants et salariés épuisent leurs forces en "journées d’action" éparses, sans aucune perspective : mais comme l’écrit Thibault "il ne s’agit pas de s’opposer au président Sarkozy". Alors, on canalyse la colère, en jouant les petits bras ! Ca finira comme en 2004 (casse de l’assurance maladie) , par une "pétition" ????

      Tu n’as pas l’impression d’être mené à la dérive ? Que l’on nous épuise pour rien ? La CGT qui demande maintenant du temps pour négocier la fin des 35h : c’est cela, notre CGT ????

      Je ne suis pas un "petit soldat", nos camarades non plus.

      Notre confédération suit la pente graisseuse de la CFDT : veux-tu servir de lubrifiant ?

      Les signataires, dont je suis : c’est clairement non !

      Nous demandons à notre direction confédérale de fédérer les luttes, de les faire converger : c’est trop demander ? Il me semble que c’est son rôle, ou je me trompe depuis 30 ans que je suis syndiqué....

      fraternellement

      Patrice

    • chers camarades, cher Claude de Massy,

      j’en ai assez d’entendre dire que "les masses ne suivent pas" alors que les gentils états-majors syndicaux leur donnent tant de jolies occasions de lutter... séparément et dans la dispersion la plus totale ! Assez d’entendre dire "c’est pas la faute des syndicats, c’est aux partis de créer la perspective", pendant que les dirigeants du PCF disent à l’inverse : "quel dommage ! quand on est au gouvernement avec le PS, les syndicats ne nous aident pas à pousser", comme si la collaboration de classes des uns ne désarmait pas la lutte de classes des autres... Bref à en croire nos étranges stratèges syndicaux actuels, c’est aux masses de passer devant ! On a tout bonnement inversé la théorie de l’avant-garde pour se laver les mains d’offrir une stratégie et une tactique offensive de lutte. Mais les gars en ont marre de ces journées PERDANTES où l’on rentre chez soi qu’on ait gagné ou perdu, où les "chefs" se revoient quinze jours plus tard et entre temps, "négocient" des accords avec ce gouvernement de bouchers, qu’il s’agirait de délégitimer en dénonçant TOUTE sa politique.

      La réalité c’est que 61% des salariés se déclarent d’accord pour participer à un mouvement d’ensemble (sondage récent) à condition qu’il ne s’agisse pas à nouveau d’une journée corporative sans suite, sur une seule question. On sait d’avance, à moins de s’aveugler, qu’avec Chérèque, c’est la trahison assurée en cours de mouvement ; on en a marre aussi que la direction CGT ne dise rien de clair contre cette gentille Europe qui cadre les réformes Sarkozy en amont ; écoeurement aussi de voir que MM Thibault et Aschiéri signent des accords qui n’ont d’autre but que de désorienter les salariés, de leur faire croire qu’on peut discuter avec Sarko, l’homme qui casse le droit de grève et fout dehors 25000 ouvriers étrangers par mois ; il est joli l’accord FSU sur le "dialogue dans la fonction publique" (en pleine destruction du droit de grève des instits !).

      Le désarroi actuel n’est pas un produit de la veulerie "DES GENS", car les gens ont toujours eu besoin d’organisations pour montrer le chemin. PEnser comme tu le fais, c’est démissionner ! En fait le désenchantement et le fatalisme sont le résultat de nombreuses années de trahisons syndicales ET politiques. Au fait, as-tu vu que Le Duigou entre, nommé par Sarko au haut conseil de l’énergie dont le rôle est de réguler la "concurrence libre et non faussée" en matière d’électricité ? Quand je vois que les petits patrons actuels sont dix fois plus radicaux que nous, salariés, en matière de lutte, quand je vois qu’ils n’hésitent pas à brûler le drapeau de la belle Europe (ils n’ont pas peur de se faire virer de la CES, eux !), alors que les salariés, dix fois plus nombreux et combien plus décisif dans la production, n’ont pas un seul grand syndicat pour proposer une vraie journée de grève nationale interpro de 24 h contre l’ensemble des contre-réformes Sarko-Barroso-Parisot, avec appel partout à décider démocratiquement de la suite, je me dis que décidément, il vaudrait mieux RIEN que de tels "chefs" syndicaux qui ont CHOISI d’abandonner le combat de classe (voir les modifs des statuts historiques de la CGT pour l’accompagnement si "moderne" de la rupture. Séguy, Frischmann, Frachon, revenez, ils sont devenus "constructifs" !

      Ce n’est pas l’assaut frontal d’Achille qui a fait tomber Troie, c’est le Cheval de Troie introduit par Ulysse. Occupons-nous des chevaux de troie qui sont dans nos murs syndicaux, sinon non seulement la rupture sarko-thatcherienne passera en détruisant nos vies, mais nous aurons perdu l’honneur et la combativité pour des dizaines d’années en discréditant pour longtemps la noble idée du syndicalisme.

      Georges (62), syndicaliste FSU et sympathisant de toujours de la CGT, du moins de celle qui osait appeler à abolir l’exploitation capitaliste et à refuser à 100% l’Europe du capital.

    • Je partage tout à fait ce que dit Patrice et LL

      Je n’ai plus confiance dans la Direction Confédérale de la CGT depuis que

      la CGT a rejoint la CES qui n’est qu’un regroupement d’ organisation réformiste

      pour accompagner la gestion du capitalisme et canaliser le mécontentement

      des travailleurs

      Nous devons tout faire pour que notre CGT à laquelle nous sommes attachée

      historiquement reste fidèle à ses idéaux de classe et révolutionnaire

      Nous ne devons pas déshonoré la mémoire de nos anciens qui ont versés

      sang et larmes pour que nous puissions vivre mieux ,nous devons etre fier

      de cet héritage et le transmettre aux générations futures

      et bien sur j’ai signé la pétition depuis sa première présentation

    • une nuance : je serais pour faire profiter des acquis, plutôt que les seuls syndiqués, ceux qui luttent.

      Parce que le syndicalisme consommatoire, ça aura plombé toutes les énergies dans les années 80. Avoir une carte ne veut rien dire. (Je suis militant politique et pas syndical...). N’en avoir pas non plus.

      Les cartes ne font pas les champs de batailles.

      D@v !d B.

    • rholala tu m’as ému mon vieux. Sérieux ton commentaiere je vais me l’imprimer, tu devrais en faire un article.

    • Avoir une carte ne veux rien dire ?dans quelle entreprise tu travaillle ?

      Combien de virés pour s’être seulement syndiqué ?et pour avoir milté au syndicat ?

      Je commence a en avoir un peu marre de ces gens qui ne payent aucune cotisations et qui viennent demader les MOYENS FINANCIERS de mener la lutte.

      Car qu’on le veuille ou non l’argent est le nerf de la guerre sociale qui se méne actuellement.

      Et je commence à en avoir plein le cul de payer pour des gens qui ont des moyens financiers bien plus élevés que les miens et qui passent leur temps à dire que mon fric c’est de l’argent public !

      Ca critique fort les partis d’élus,sans adhérents,pareil pour les syndicats.

      Si vous voulez que les deux soient indépendant financiérement,qu’ils ne dépendent de personne sinon de leurs adhérents vous savez ce qui vous reste à faire.

      Tiens ça me rappele les "comités antilibéraux":on veux bien votre fric mais on vous veux pas vous" !

      Quand a l’idée de la Louve que ce qui est obtenu par la lutte ne soit perçu que par ceux qui ont luttés pour c’est un truc que j’entend depuis que j’ai commencé à travailler.

      Et nous n’avons jamais réussi à le faire admettre,ni a le faire inscrire dans les accords.

      Et maintenant avec les textes anti-discriminations....

      JCG

      Et pour les retraités on fait comment pour le tri ?

    • Salut jean-Claude,

      Mais s’il te plaît, ne sois pas goujat (ça doit te rappeler, ça, la cour de récré, mais les collectifs y ressemblaient un peu, non ?)...

      Ben, c’est ça le souci, c’est qu’à 36 ans bientôt, j’ai toujours été précaire !

      Comme j’estime que la militance, ou mieux (plus engagé/enRagé), le militantisme, est un travail de fond, je me syndiquerai quand/si j’intégrerai un endroit duquel mener ce travail de fond, ce qui viendra s’ajouter à un travail de sensibilisation politique/économique/sociologique/philosophique que je mène chaque jour que l’Homme (dé-)fait...

      je (désolé, plus de "j" majuscule à mon clavier...) pense comme toi que le combat sur le lieu de production est nécessaire. C’est pourquoi je suis au PC(F), et si je dois avoir un boulot stable, je verrai sur place s’il est plus pertinent d’être à SUD ou à la CGT...

      Alors je te prie de m’aider à expliquer aux artistes qu’ils ne sont, comme les philosophes, pas si nécessaires au système qu’ils veulent bien se le faire croire, en tous cas qu’ils n’y sont nécessaire QUE comme dépense somptuaire de la plus-value extorquée ici ou de plus en plus là-bas.

      je voudrais aussi te signaler au passage qu’en ce qui me concerne, je ne t’ai demandé aucun moyen pour mener quoi que ce soit : Primo, je ne "mène" pas ; Secundo : l’argent peut être nécessaire, mais si nos camarades lutteurs avaient dans les années 80 & 90 fait preuve d’autant d’imagination que les Act-Up, ou autres DAL, et j’en passe, on n’en serait peut-être pas là aujourd’hui...

      Ah, mais j’oubliais : c’était la Gôôôche qui nous enfilait, à cette époque...

      Bien fraternellement quand-même...

      D@v !d B.

  • Très bonne initiative pour les travailleurs en France.

    Mais complementairement ne faut-il pas travailler d’emblée à des formes de regroupement syndical à la base qui completent ainsi un tel appel ?

    • La réalité c’est que 61% des salariés se déclarent d’accord pour participer à un mouvement d’ensemble (sondage récent)

      Allez plus de trouille, il faut y aller à cette grève illimitée jusqu’à faire retirer les 78 h hebdo pondu par Bruxelles d’un côté, applicable autoritairement par chaque état dont Sarkozy se fera un réel plaisir de tenter de nous casser les reins !

      C’est bien dit LL, Patrice et les autres, maintenant passons outre les consignes, car après tout il s’agit bien de nos vies qui sont compromises ! Que laisserons-nous à nos enfants si ce n’est un "désert social" si on continue à se dire qui fait quoi et si on attend les consignes qui risquent fort de se faire attendre !

      Les routiers espagnols doivent nous inspirer. C’est vrai qu’ils appartiennent à un gros groupe de pression qui leur permet de bloquer toute l’Espagne. Ils savent ce que c’est que le fascisme, ils l’ont vécu pendant 40 ans ! Faisons comme eux, les syndicats doivent être pris d’assaut en adhérant massivement. Il n’est plus temps de se chipoter. Des coordinations à l’initiative de syndicats locaux doivent être mis sur pieds, à la manière des étudiants, sans chichis ni calculs de quoi que ce soit, ce sont nos vies qui sont en jeu. Montrons-leur (pouvoir) que nous sommes déterminés à nous faire respecter. Il en sortira plus de liberté et de respect !

      Et d’accord aussi pour aller secouer les partis politiques qui ronronnent paisiblement au coin du feu, pendant que la colère monte dans le peuple, et particulièrement un qui se prétend encore de gauche comme le PS ! Celui-là il faut pas le rater parce qu’il a contribué à nous mettre dans la merde en s’opposant si peu à la casse de nos acquis sociaux !

  • Et pendant ce temps-là -pendant que le gvt est en train de casser le statut des fonctionnaires, dernier rempart contre l’expoitation illimitée de toutes les catégories de salariés - il y a des maires "communistes", disons PCF, qui ne trouvent rien d’autre à faire que de faire la guerre à leurs employés municipaux. Dans quelle confusion les sociétés "développées", les sociétés de consommation ne plongent-elles pas les individus ! (on ne saurait dire les "esprits")

  • << Ce n’est pas l’assaut frontal d’Achille qui a fait tomber Troie, c’est le Cheval de Troie introduit par Ulysse. Occupons-nous des chevaux de Troie qui sont dans nos murs syndicaux >>

    Paroles complètement justes de Georges Gastaud. Complètement urgentes. Les chevaux de Troie n’attaquent pas que les syndicats, c’est tout le pays qui est attaqué, tout le système.

    C’est vrai : ce ne sont pas "les masses" qui ne "suivent pas", contrairement à ce qu’une propagande efficace réussit à faire croire à certains, jusqu’à les retourner contre leur camp, piège ultime.

    C’est comme écrit Patrice Bardet le << seul profit d’un appareil de permanents, qui se reproduit, se choisit...>>, et ce noyautage, cette infiltration, ce détournement, ce déraillage systématique de la démocratie touche TOUT LE SYSTEME DE COMMANDE DU PAYS, pas seulement les syndicats ou les partis de "gauche", et c’est un processus à l’oeuvre depuis des années, dont la phase finale effectivement détruira nos vies si nous ne faisons pas le LIEN.

    Francis Wurtz écrit ici :
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

    << Il apparaît que des négociations secrètes sont en cours depuis un an entre l’Union européenne et les dirigeants de l’Etat d’Israël. Non pas, hélas, pour tenter de débloquer le processus de paix avec les Palestiniens - à cet égard, on ne peut que vivement déplorer l’impunité dont bénéficient les autorités israéliennes, malgré les violations lourdes et permanentes du droit international dont ils se rendent coupables -, mais pour examiner une demande proprement inimaginable de la part de Tel Aviv : celle de conquérir les droits d’un quasi-Etat membre de l’Union européenne !

    Selon certaines sources, il semblerait qu’Israël ne demande rien de moins que sa participation à tous les niveaux aux réunions de l’UE sur les questions de sécurité et de dialogue stratégique ; aux délibérations du Conseil sur le Maghreb et le Mashrek comme sur les activités de l’UE au sein de l’ONU ! Tel Aviv demanderait en outre à pouvoir participer aux Conseils traitant de thèmes comme l’économie, les finances, l’énergie, l’environnement, les transports, les medias, la jeunesse, l’enseignement supérieur ; ou encore à voir constituer une structure parlementaire conjointe Union européenne - Israël...

    J’ajoute que l’on apprend que la demande israélienne en question date ... du 5 mars de l’année dernière ; qu’un "groupe de réflexion" s’est réuni sur le sujet le ... 4 juin 2007 ; qu’une seconde réunion s’est tenue le 9 octobre dernier pour préparer une Déclaration du Conseil. Et tout cela sans que la moindre information n’en ait été donnée à la représentation parlementaire de l’Union ! >>

    Dans un autre post ici, on peut LIRE que ce n’est pas non plus Obama qui choisit son vice président. Il n’en a pas le pouvoir. Mais alors qui CHOISIT ?