LUNDI 27 JUIN : PROCES EN APPEL DE SEBASTIEN, ETUDIANT INCARCERE AU MOIS DE NOVEMBRE 2004

*PROCES EN APPEL DE SEBASTIEN, ETUDIANT INCARCERE AU MOIS DE NOVEMBRE 2004 pour avoir participé à une manif antisécuritaire sur la fac de Nanterre*

Après trois semaines de prison, Sébastien a finalement été libéré le 30 novembre 2004 grâce à la mobilisation de nombreux-ses étudiant-e-s de la région parisienne et de villes de province.

Le 30 novembre dernier, Sébastien a été condamné à quatre mois de prison ferme en régime de semi-liberté (étudiant le jour, taulard la nuit... soi-disant pour lui permettre de continuer ses études dans de bonnes conditions !!) et 3000 euros de dommages et intérêts pour "violence en réunion et détérioration d’un monument d’utilité publique" (et plus de 300 euros d’amende pour avoir refusé de donner ses empreintes génétiques : il est obligatoire de donner un échantillon d’ADN dès que la Police nous le demande, et pas seulement dans les affaires de viol ou de pédophilie comme la propagande sécuritaire a voulu nous le faire croire...).

Sébastien a été condamné essentiellement en raison de ses antécédents judiciaires et sur la base des accusations des vigiles de l’Université qui avaient déjà un contentieux avec lui en raison de sa participation ces dernières années aux différentes luttes des étudiant-e-s de Nanterre.

Le 2 novembre 2004, une manifestation antisécuritaire avait été organisée sur la fac de Nanterre. Depuis plusieurs années, les étudiant-e-s luttent contre la vidéosurveillance, le cloisonnement des bâtiments, et la présence de vigiles et de policiers sur le campus (mis en place par un "Contrat Local de Sécurité").

Ce jour-là, les vigiles de Nanterre ont procédé à un tabassage en règle des manifestant-e-s, avec mousquetons et bombes lacrymogènes à l’appui. But de l’opération : empêcher les étudiant-e-s de redétruire l’un des murs de cloisonnement (construit pour mieux contrôler les allers et venues et empêcher justement les rassemblements). La répression ne s’est pas arrêtée là : les vigiles et l’Université ont porté plainte contre Sébastien, la Police a procédé à deux perquisitions dans les jours qui ont suivi (au domicile de Sébastien et chez celui de ses parents), et Sébastien a finalement été emprisonné après s’être présenté de lui-même au commissariat.

*RASSEMBLEMENT A LA 7e CHAMBRE DE LA COUR D’APPEL DE VERSAILLES (5 rue Carnot)*

*LUNDI 27 JUIN 2005 DES 13 HEURES *

Pour trouver la rue Carnot : si vous descendez à la gare de Versailles - Rive Gauche (RER C), prendre à droite en sortant de la gare. La rue Carnot est la troisième rue à gauche.

Si vous descendez à la gare de Versailles - Rive Droite, prendre à gauche en sortant de la gare. La rue Carnot est alors la septième rue sur la droite.

Pour les automobilistes, prendre l’avenue de Paris jusqu’au château de Versailles, tourner à droite et prendre la rue Hoche jusqu’à la rue Carnot.