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La Bourse de Tokyo chute de 11,41% en clôture

Publie le jeudi 16 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

La Bourse de Tokyo chute de 11,41% en clôture

TOKYO, 16 oct 2008

L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de jeudi sur la deuxième pire chute de son histoire, cédant 1.089,02 points ou 11,41% à 8.458,45 points, sur un marché en proie à la panique.

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=200650

Messages

  • La panique en cours s’explique par les vrais chiffres du “sauvetage des banques US, qui atteindrait la somme colossale de 5 000 MILLIARDS US $ :

    Total Bailout Cost Heads Towards $5 TRILLION

    Numbers becoming meaningless as Paulson defends government intervention

    Steve Watson

    Infowars.net

    Wednesday, Oct 15, 2008

    The total potential cost of the financial bailout to the U.S. taxpayer is already rapidly approaching $5 trillion, over seven times as much as the meaningless $700 billion bailout bill figure.

    Analysts have previously marked out the $5 trillion figure as the actual cost, now those predictions are becoming demonstratively accurate.

    Meanwhile, Hank Paulson has defended government intervention, stating "There’s no doubt that the way to get the maximum bang for the taxpayers here was to invest in banks."

    Based on this Reuters summary and the sources linked within the table, here is a breakdown of the bailout’s cost to taxpayers so far.

    Bailout Type
    Cost To Taxpayers

    Pelosi’s latest economic-stimulus package
    $300 billion

    Paulson’s Bank Nationalization package
    $250billion

    Bailout to the American car companies
    $25 billion

    Nancy Pelosi’s bailout of the state and local governments
    $150 billion

    Financial "bailout" bill
    $700 billion+

    Bear Stearns financing
    $29 billion

    Fannie Mae and Freddie Mac nationalization
    $200 billion

    AIG loan and nationalization
    $85 billion (+ extra request of $35 billion)

    Federal Housing Administration housing rescue bill
    $300 billion

    Mortgage community grants
    $4 billion

    JPMorgan Chase repayments
    $87 billion

    Loans to banks via Fed’s Term Auction Facility
    $200 billion+

    Loans from Depression-era Exchange Stabilization Fund
    $50 billion

    Purchases of mortgage securities by Fannie/Freddie
    $144 billion

    POSSIBLE TOTAL
    $2.56 trillion+

    NUMBER OF HOUSEHOLDS PER U.S. CENSUS
    105,480,101

    POSSIBLE COST PER HOUSEHOLD
    $24,269

    In addition, the U.S. government has said it will temporarily guarantee $1.5 trillion (£856 billion) in new senior debt issued by banks, as well as insure $500 billion (£285 billion) in deposits in non-interest accounts, mainly used by businesses.

    These figures take the potential cost to $4.559 trillion+ - or $43, 221 per household.

    Furthermore, when you account for the fact that the credit default swap market is around $62 trillion, and that derivatives worldwide are worth between between $1 and $2 quadrillion, the numbers start to become meaningless.

    http://www.infowars.net/articles/october2008/151008Bailout_figures.htm

    • y parait que les banques ont besoin de liquidités, c’est vrai que la machine tourne tellement vite qu’il faut mettre du charbon dans le bouzin. On nous aurait racontés des KRACKs ? Je pense que ce qu’ils veulent c’est partager leurs dettes dues surtout à un systéme economique atone depuis des années et qui explose maintenant

  • Insolites procureurs du capitalisme financier

    Selon le Wall Street Journal du 8 octobre 2008 (1), l’interminable chute des prix de l’immobilier aux Etats-Unis a provoqué la situation suivante : un propriétaire américain sur six possède une maison dont la valeur est aujourd’hui inférieure à l’endettement qui a rendu son acquisition possible (2). Autant dire que s’il revendait son actif immobilier au prix du marché — à supposer qu’il y parvienne… —, cet Américain se retrouverait à la fois sans domicile et endetté.

    Une telle situation, souligne le Wall Street Journal, amplifie le climat récessif aux Etats-Unis, dans la mesure où ces propriétaires, soudain dépourvus de la richesse qu’ils croyaient détenir, consomment moins et évitent de s’endetter davantage.

    Au même moment, les propriétaires d’actions sont eux aussi frappés par la baisse de leurs actifs financiers, et les retraités, enchaînés à des fonds de pension dont la valeur s’écroule, par le rendement moindre de leurs placements. On mesure ici quelques-unes des conséquences sur l’« économie réelle », c’est-à-dire sur la vie des gens, de la crise financière actuelle. Les traders de Wall Street, de Londres, de Madrid et de Paris ne sont pas forcément les plus à plaindre.

    Quant à l’explication du phénomène, dorénavant on est à peine surpris d’apprendre que les docteurs convoqués par les médias au chevet du capitalisme comptent souvent au nombre de ceux qui, il y a à peine quelques mois, vénéraient le « libéralisme », voire exigeaient que la gauche s‘y convertisse sans tarder.

    Ainsi, il paraîtrait que MM. Alain Minc, Jacques Attali, Laurent Joffrin, Nicolas Baverez, Bernard-Henri Lévy, Jean Peyrelevade, ont toujours été des pourfendeurs de la liberté des marchés.

    Marianne du 4 octobre 2008 présente en ces termes M. Attali : « Dans son rapport commandé par l’Elysée, l’économiste prévenait déjà des dangers de la spéculation financière. » L’hebdomadaire a sans doute lu distraitement ledit rapport qui réclamait (« Décision 305 » destinée à « modifier la fiscalité de l’épargne pour favoriser le risque plus que la rente ») : « Réorienter massivement le régime fiscal de l’assurance-vie et du Plan d’épargne en actions vers l’épargne longue investie en actions (à coupler avec les fonds de pension) (3)...

    Quant à M. Peyrelevade, ancien patron du Crédit lyonnais, aujourd’hui conseiller économique de M. François Bayrou, interrogé sur la crise financière par le mensuel Capital, il livrait le diagnostic suivant : « Grâce à [leur] réactivité, les Etats-Unis devraient parvenir à garder sous contrôle leur crise immobilière » ; « Je ne crois pas que la faillite de Lehman Brothers annonce un tsunami financier mondial. » Cet entretien est paru dans le numéro... d’octobre 2008.

    (1) « Housing Pain Gauge : Nearly 1 in 6 Owners ’Under Water’ », par James R. Hagerty et Ruth Simon, The Wall Street Journal, 8 octobre 2008.

    (2) Selon le site Moody’s Economy.com, 12 millions de foyers qui possèdent un logement sont endettés au-delà de la valeur de leur actif immobilier. Ce nombre est à rapporter au total de 75,5 millions de propriétaires de leur appartement ou maison. L’actuelle proportion de 16% doit être comparée aux chiffres de 4% en 2006, 6% en 2007. Mais, pour ceux qui ont fait leur acquisition depuis moins de 5%, la proportion de propriétaires potentiellement insolvables s’élève à 29%...

    (3) Voir « Jacques Attali, expert en tout, ou presque », par Jean-François Couvrat, DéChiffrages, 1er octobre 2008.

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-10-10-Insolites-procureurs-du