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La CFDT appelle à la grève... pour 59 minutes !!!!
Publie le samedi 8 décembre 2007 par Open-Publishing7 commentaires
CFDT a déposé un préavis de 59 minutes pour le 20 décembre
pas mal , ça aurait pu être 59 secondes :))
La CGT et la CFE-CGC des cheminots ont déposé chacune un préavis de grève national de 24 heures à la SNCF pour jeudi 13 décembre, afin de peser sur les négociations. De son côté, la CFDT a déposé un préavis de 59 minutes pour le 20 décembre, à l’issue des négociations.
source : le figaro
Messages
1. la cfdt appelle à la grève !, 8 décembre 2007, 18:39
trop fort bellaciao, les liens marchent automatiquement
2. la cfdt appelle à la grève !, 8 décembre 2007, 19:07
Sarko a poussé un hurlement de peur.....
Moins d’1 heure ? c’est pour le décompte des heures prélevées sur la paye ?
Sinon, foin de la CFDT, la CFTC s’est mise à la grève :
"C’est la position qu’a adoptée notre conseil fédéral réuni vendredi, mais le préavis de grève n’est pas encore déposé", a déclaré à l’AFP Roger Dillenseger, secrétaire général adjoint de la CFTC-cheminots (5e syndicat à la SNCF avec 8,14% des voix aux élections du comité d’entreprise).
"La situation est très tendue et nous sommes poussés à agir par notre base, qui n’a pas le temps d’être au courant des avancées obtenues lors des tables-rondes", a-t-il ajouté, souhaitant que le calendrier de discussions soit allongé.
Ben oui, la populace cheminote ne comprends rien aux subtilités des négociations à l’abri des regards !
En + on a compris que la CFTC y va parce qu’elle ne peut faire autrement, sa base réclamant autre chose, on peut donc considérer cette direction comme prête à saborder sans que cela se voit trop.
Encore une fois, l’anarchie et l’indiscipline totale des directions syndicales ! Il est urgent d’enlever tous les mandats de ces braves gens et de mettre ça sous contrôle direct et permanent des travailleurs, avec des négociations retransmises en direct et en intégralité aux cheminots !
Pas de négociations sécrètes !
Copas
1. la cfdt appelle à la grève !, 8 décembre 2007, 19:19
"Encore une fois, l’anarchie et l’indiscipline totale des directions syndicales !"
Arf , Arf.
Direction : ce qui dirige , les chefs , les patrons, les managers.
Anarchie : Abolition de la hierarchie.
Syndicalisme : Abolition du patronat, de la hierarchie.
Certains n’ont toujours pas compris ce qu’est (ce que doit être) le syndicalisme.
jyd.
2. la cfdt appelle à la grève !, 8 décembre 2007, 19:54
on pourrait en dire autant de la CGT, non ?
la stratégie d’évitement est lamentable
P. Bardet
3. la cfdt appelle à la grève !, 8 décembre 2007, 23:16
Effectivement on pourrait. Tant que les bases salariés seront si peu syndiquées, le problème durera !
Comme quoi, La Cgt n’est pas mieux armée pour désormais etre sur une posture révolutionnaire, depuis le temps que je vous le disais.
NEO SYNDICALISME A METTRE EN PLACE DE TOUTE URGENCE.
A STRUCTURE AU NIVEAU DES SECTIONS : 20 emp> 1 section > 3 Delégués >>> Assemblée de Délégués interpro, 1 galère dans une boite de 20 emp >>>>20 (40 & 60 s’il le faut) sections en grève solidaire >>>> a développer.
Skapad. (les chiffres ne sont qu’une image conceptuelle)
3. La CFDT appelle à la grève... pour 59 minutes !!!!, 9 décembre 2007, 02:32
Ce qu’il faut !
Supprimer les organisations pyramidales, structures tendant vers l’oligarchie.
Démonter le principe de la représentativité, qui ne sert que le patronat et les porte-paroles syndicaux...et autres...La représentativité doit être effective dès qu’un syndicat se constitue avec deux personnes ! C’est le principe du droit de s’associer pour défendre en commun des intérêts qui doit prévaloir.
Le fédéralisme se fait ensuite de lui même et par la base.
1. La CFDT appelle à la grève... pour 59 minutes !!!!, 9 décembre 2007, 16:33
Le fédéralisme ne se fait pas automatiquement même si c’est vrai que la centralisation se fait toujours, de fait. La question est qui la contrôle et de quelle façon.
Ce n’est pas le syndicat, le syndicalisme qui sont en cause. Le syndicalisme est indispensable au quotidien comme sur la durée. Encore une fois c’est comment il s’organise, qui il organise et sous quelles formes de contrôle par les travailleurs. Pour les entreprises ayant la surface nécessaire pour secréter de la division.
Mais souvent le syndicalisme, dans beaucoup d’entreprises, est affaire de 2 ou 3 personnes courageuses et déterminées et là c’est vite vu , parler de démocratie est un gros mot , il n’y a pas substance à organisation, pas de grands discours , du courage (et de la trouille) à l’état brut.
Une grande partie du syndicalisme est à cet état embryonnaire . Gaspiller des forces en plusieurs boutiques dans des petites entreprises (jusqu’à 2 ou 3000) relève de l’harakiri d’emblée ! Dans les plus grosses l’harakiri relève de formes plus élaborées , délégations incontrôlées, ou mal contrôlées, divisions venant de 3 sources : manque de démocratie, importation de divisions de l’extérieur, pressions intérieures des directions jouant les uns contre les autres (exemple le sarkozisme ayant joué la CGT ce coup ci contre une partie du mouvement social dans le conflit des transports).
La division du mouvement syndical dans les grandes entreprises ne doit pas faire objet d’abandon du problème, de contournement mais être prise à bras le corps. Cette division doit être combattue, par la démocratie et dans les luttes.
On a besoin de syndicats. Défendre les droits des travailleurs n’est pas seulement affaire de grandes mobilisations (même si celles-ci créent un climat décisif dans les rapports de force), c’est aussi défendre un travailleur face au patron, se battre pour qu’une injustice ne le défavorise, c’est le petit quotidien de la solidarité , celui qui crée du lien dans une collectivité de travailleurs, celui qui fait que tu accompagnes et défends un travailleur en butte à des sanctions face à une direction des ressources humaines...
Et ça ça ne s’improvise pas . Ca nécessite détermination et courage mais aussi connaissance des droits des travailleurs pour être capable de faire face. Seul un syndicat est à même de créer les éléments collectifs pour ces connaissances.
Dans les petites et moyennes entreprises l’apparition de groupes syndicaux et leur rattachement à telle ou telle centrale relève beaucoup du hasard de ceux qui sont à la source du premier groupe créateur, et non d’un choix d’un nombre significatif de travailleurs de l’entreprise. Dans ces cas là c’est ce syndicat là qu’il faut développer , démocratiser, élargir....
Bref comprendre et la nécessité du syndicalisme et les raisons de ses dérives trace un chemin sans recettes miracles mais bien visible.
Copas