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La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius
Publie le lundi 13 novembre 2006 par Open-Publishing10 commentaires

de Laurent Fabius
Chère camarade, cher camarade,
Je t’écris cette lettre car, à l’heure de la décision, je souhaite te convaincre que, si tu m’accordes ta confiance, ensemble nous ferons gagner les socialistes et la gauche en 2007. Ensemble, nous réussirons le changement.
Les 16 et 23 novembre prochains, tu feras ton choix. En toute liberté. Le socialisme, c’est d’abord un choix de liberté. Ne te laisse pas dicter ton vote de l’extérieur. Ne te demande pas ce que les autres sont censés voter, mais ce que, toi, tu veux pour ton pays et pour la gauche. Au fond de toi, tu sais la vérité : nous ne gagnerons la présidentielle que si nous réussissons à remobiliser les électeurs que nous avons perdus et à en conquérir de nouveaux. Ceux-là seront au rendez-vous électoral s’ils ont la certitude que la gauche a pris la mesure de l’urgence sociale. A quoi bon voter si rien ne change au quotidien ?
Oui, en 2007, le temps de la gauche est venu. Une gauche d’alternance, pas une gauche d’apparence. Il faut d’urgence une autre politique pour la France. Chirac a échoué, Sarkozy fait peur, Le Pen est en embuscade, le changement doit venir de nous.
Pour mériter la confiance, nous devons répondre à au moins trois exigences. C’est le sens de ma candidature.
– L’ancrage populaire. Durant la campagne, notre candidat sera en phase avec les électrices et les électeurs de gauche s’il est à l’unisson des mobilisations populaires depuis 2002 : le refus du démantèlement des retraites en 2003, l’opposition frontale à la droite lors des scrutins de 2004, la volonté de stopper la dérive libérale de l’Europe en 2005, le combat de la jeunesse contre le CPE en 2006. J’ai entendu en particulier la demande profonde des banlieues et je veux que nous y répondions en traitant partout avec la même détermination la question de l’égalité et celle de la sécurité. 2007 doit être le prolongement des combats et des attentes populaires.
– La fidélité à nos valeurs républicaines et laïques. Nous aurons à combattre Sarkozy et sa dangereuse devise, Libéralisme-Communautarisme-Bushisme. Notre candidat aura d’autant plus de chances de l’emporter qu’il aura inlassablement défendu l’identité républicaine de la France, et d’abord la laïcité, aujourd’hui mise en cause dans les quartiers, à l’hôpital, à l’université par la montée du communautarisme. Depuis longtemps, je me suis engagé avec force pour que la laïcité soit réaffirmée à l’école. Je refuse toute révision de la loi de 1905 et tout recensement ethnique. Je récuse toute confusion entre la politique et la religion, toute intrusion de la foi dans la loi, toute abdication de la citoyenneté face aux communautés. Désigné et élu, je serai le premier militant et le premier garant de notre pacte laïc.
– La volonté de mettre réellement en œuvre notre projet socialiste. Notre projet, c’est notre force face à la droite. Il est l’œuvre collective des socialistes. Il permet de rassembler toute la gauche. Il répond à l’urgence sociale et donne des outils pour préparer l’avenir. Je me sens pleinement candidat du projet socialiste. Non seulement parce que j’ai contribué à sa rédaction et que je l’ai enrichi, mais parce que ses principales orientations correspondent à celles que je développe depuis 2002 : soutien au pouvoir d’achat et à l’emploi ; effort massif en faveur du logement ; défense des services publics et du rôle de l’Etat ; priorité réelle à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la recherche ; écologie active ; réforme des institutions pour une nouvelle République parlementaire ; relance et réorientation de l’Union européenne. Je crois, moi, qu’il est prioritaire de nous battre pour l’amélioration du pouvoir d’achat et de la vie quotidienne des Français et pour une Europe par la gauche. Ce projet sera le mien avant, pendant et après la campagne interne. Nous le mettrons en œuvre.
Certains affirment : « Fabius, sa ligne politique est la bonne, mais il n’est pas assez moderne ». Avec force, je veux te dire ceci : mes valeurs n’ont pas changé, ce sont celles de l’humanisme socialiste de Jaurès, Blum, Mendès-France, Mitterrand et Jospin, mais j’ai appris de notre expérience politique collective, j’ai entendu les Français et d’abord ceux qui espèrent en la gauche. J’ai tiré les leçons de 2002. J’ai pris la mesure de la dérive libérale de l’Europe et du péril écologique. Je ne sous-estime pas le grand choc de la mondialisation financière. Tout cela appelle des réponses nouvelles : par exemple, une loi programme précise pour répondre au formidable défi environnemental ou encore la subordination de tout nouvel élargissement européen à l’engagement réel d’une harmonisation sociale et fiscale. Je ne crois pas qu’il soit vraiment moderne de vouloir copier la social-démocratie des Trente Glorieuses ou le blairisme qui a fini par s’allier avec Bush en Irak. Oui, le monde a changé et, sur certains points, j’ai évolué avec lui. Ma sincérité est de le dire et de le revendiquer pour avancer.
Nos électrices et nos électeurs ne veulent pas revivre des échecs. Pour autant, chacun le voit, il y a un débat entre socialistes à ce sujet. Pour moi, c’est par des valeurs, des propositions et des alliances à gauche que nous l’emporterons. Nous gagnerons si nous rassemblons la gauche. Nous rassemblerons la gauche si nos propositions sont clairement à gauche. Ma candidature est le fruit de ces convictions.
La France que prépare la droite est brutale et précaire. Avec toi, avec tous les socialistes, je veux construire une France forte parce que solidaire. Notre modèle social n’est pas un fardeau : il est au contraire notre chance dans une mondialisation qui veut tout balayer. Ce n’est pas non plus un héritage immobile : c’est un édifice à parachever et à consolider sans cesse. Assurément, des réformes sont nécessaires. Nous les mettrons en œuvre. Mais nous devons refuser les pseudo-réformes qui tournent à la régression. Car avant de soi-disant « briser les tabous », il faut dire avec précision par quoi ils seront remplacés, surtout quand il est question des acquis sociaux ou éducatifs qui ont été obtenus par des gouvernements de gauche. Et je n’accepterai pas que nous empruntions à la droite ses solutions. Ensemble, nous devrons agir pour sauver nos retraites, assurer l’égalité d’accès à la santé, mieux aider tous les enfants à réussir à l’école, redonner espoir à notre jeunesse, lutter effectivement contre toutes les discriminations, miser sur la culture, l’innovation, la générosité avec les pays pauvres, et d’abord l’Afrique. Ensemble, nous devrons rétablir la sûreté républicaine et garantir un aménagement solidaire du territoire, notamment par la présence des services publics dans les villes comme dans les campagnes. Je suis pour une société du progrès partagé. C’est cela la France forte et solidaire que je défends.
Chère camarade, cher camarade,
Avec toi, avec ton soutien, avec ta voix, nous y arriverons ensemble. Et ensemble nous ferons reculer le mur des injustices dans notre pays. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » : c’est la leçon de vie et d’action que j’ai retenue de François Mitterrand. Nous sommes le parti socialiste, pas le parti fataliste.
J’ai confiance dans nos chances de succès en 2007. Dans les atouts de notre pays. Dans la capacité de mobilisation de notre peuple. Confiance dans notre Parti socialiste. Je crois en la politique. Sois libre et avançons ensemble, à gauche, pour gagner !
Messages
1. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 13:12
Espérons que les militants réfléchiront un peu. SR perdra les élections, la vacuité de ses propos, sa mauvaise foi, son programme blairiste est déjà celui de Sarko !
Seul Fabius peut aider à la victoire d’une autre politique. Il ne peut y avoir d’accords de désistement en faveur de SR.
Lex
1. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 13:53
D’accord avec toi Lex.
Le but n’est pas de gagner le pouvoir pour le pouvoir mais de savoir quoi en faire. J’espère que les socialistes vont y penser au moment de glisser leur bulletin.
De plus, si l’avance de SR dans les sondages était de 5 points ou plus face à sarkozy, je pourrais essayer de comprendre "à la limite" que la peur amène à un vote "de raison". Mais là, les 2 candidats proclamés des médias sont à égalité, parfois l’une prend 1 point sur l’autre, parfois l’autre prend ... Rien d’acquis, rien de définitif.
Et les débats ne se dérouleront pas comme ceux du ps, il y aura des échanges directs et lorsqu’on se souvient de Ségolène prenant l’eau face à Douste blabla , on imagine face à Sarkozy ... le point d’avance ne pèsera pas lourd.
2 individus pour des programmes si proches.
Bon enfin, restons humbles et cessons de donner la leçon, parce qu’en ce moment on ferait mieux de balayer devant notre porte. Pas encore réalisée l’union de notre gauche.
JP
2. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 15:23
J’espère qu’un peu de lucidité va enfin intervenir au PS et que Fabius sera le candidat désigné. Dans le cas contraire, j’ai les plus grandes craintes de devoir supporter 5 ans de Sarko. En effet, depuis maintenant plus de 4 ans, le PS refuse d’entendre la voix du salariat de gauche : sanction de Jospin en 2002 pour sa politique de l’entre-deux (ne pas faire de peine aux riches pour ne pas leur déplaire, donner quelques miettes aux plus pauvres en finançant des mesurettes sur le dos des "nantis" qui avaient un boulot), refus des contre-réformes de la droite (sécu, retraites, CPE), refus de l’Europe des marchés incapable désormais de conduire une politique industrielle et/ou sociale (rappelons à cet égard que Royal nous a traités ,nous, les nonnistes, de xénophobes alors que nous étions des européens convaincus !). Si le PS devait continuer de rester sourd aux messages répétés et insistants d’une part très importante du salariat, alors ce serait la victoire de Sarko. Préparons nous pour la lutte sociale, dans tous les cas car Ségo et Sarko c’est pareil, c’est la même volonté d’en finir avec les "tabous" en politique.Si refuser les tabous, consistait pour Royal, à s’attaquer au vrai pouvoir de l’argent.... malheureusement, nous savons tous que cela consistera plutôt à faire un peu plus suer le burnou aux profs démagogiquement taxés de paresse. Pourtant être de gauche, quoi que puisse en penser Ségo, c’est s’inscrire dans une culture, dans un cheminement historique : à titre d’exemples, on peut citer le fondement laïc de la République, la solidarité qui ne doit pas laisser la place à la charité, le refus du communautarisme, le maintien d’une distinction stricte entre ce qui relève de la sphère publique et de la sphère privée (l’école publique et l’école privée, ce n’est pas la même chose) . Oui, décidément oui, Bourdieu avait raison, tragiquement raison !
1. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 18:13
Le problème c’est la crédibilité.
Un ancien premier ministre de Miterrand qui prend une posture à gauche toute ?
Je n’y crois pas. Ségo surf sur un mouvement d’opinion DSK affiche clairement son positionnement à droite et Fabius fait semblant.
(n’at-il pas torpillé les projets de Voynet contre les industries chimiques ?)
Voynet ne voulait pas balancer son ex pote mais d’autres s’en sont chargés sur le plateau de riposte. (Moriset était haut fonctionnaire est a cité l’auteur).
Tss tss
2. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 20:20
Je partage ton analyse Tss tss, sauf que c’est malgré tout Fabius qui a créé l’impôt sur la fortune me semble-t-il. Ce n’est pas une révolution en soi, mais une décision d’importance tout de même.
JP
3. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 14 novembre 2006, 10:10
Une belle invention l’impôt sur la fortune ? Vraiment ? Mais ce ne sont pas 200 euros par an qui font mal au portefeuille des riches !!!
(je tiens cette somme de source sûre). Mr Fabius a de grosses casseroles aux fesses. Il suffit de lire "Argent public, fortunes privées -
histoire secrète du favoritisme d’Etat" d’Olivier Toscer (Folio documents) pour s’en convaincre.
Ne pas oublier non plus l’affaire du sang contaminé traitée par une justice à deux vitesses !
Voter socialo c’est encore une fois tomber dans le gros panneau !
3. > J’en pisse comme je pleure, 13 novembre 2006, 21:28
Pour ce marrer :
Comme l’écrit Maxime Vivas supposons qu’un ancien Premier ministre, ancien ministre des finances, ancien président de l’Assemblée Nationale, aspire à présider le pays.
http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=20183
http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=18743
4. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 13 novembre 2006, 22:14
cool, j’peux parler à un de ces gars de la télé !
Pouvoir débattre en public est un bien précieux comme le diamant.
Cher monsieur le politicien,
Je sais que vous faites un métier difficile mais je me demandais si par hasard vous auriez pas un poste à pourvoir pour planifier les changements structurels majeurs dont dépend la survie de l’humanité à moyen-terme et dont personne ne parle jamais ?
En fait il me faudrait une équipe d’environ 500 à 2000 personnes pour être sérieux.
J’en profite pour critiquer amicalement votre récupération de l’antilibéralisme sous forme de "libéralisme moins agressif", mais à mon avis cela ne peut être un bon cadre pour les transformations dont je vous ai parlé.
Pour étayer ce que je nomme succintement "mon avis", c’est uniquement d’ordre scientifique : on teste et on voit le résultat.
Que les politiciens soient maintenant obligés de venir parler avec les vrais gens est une bonne évolution.
"Ils" parlent de démocratie participative, sans trop s’étendre sur les détails dont par exemple en quoi ça consiste, mais en gros bientôt Sarko, Ségo seront obligés d’y passer aussi. Répondre aux questions soulevées serait vraiment une bonne avancée. Même à l’assemblée nationale ils répondent jamais aux questions (et pire que tout leur réponse met fin péremptoirement à la discussion).
L’exercice de la candidature a aussi l’air de pousser les gens à faire des affirmations de plus en plus évasives et convaincues à la fois.
Je trouve que cela est une agitation stérile, une fébrilité malsaine, et un spectacle affligeant.
Surtout mesuré à côté des crimes contre l’humanité qui se trament dans le dos des gens.
J’espère qu’un jour les gens seront au courant, et qu’ils se révolteront en masse contre la mafia politique planétaire, émanation du capitalisme outrancier nommé "libéralisme".
Un seul élu, qui que ce soit, ça ne mènera à rien, c’est évident.
La structure gouvernementale commence historiquement à se gripper, vous avez remarqué ?
Les Droits de l’Homme s’érodent. Vous êtes d’accord ?
Les causes de cela sont la non limitation morale, impulsée par l’appât du gain perpétuel, vous êtes d’accord ?
Il en résulte un mouvement brownien qui conduit l’humanité à une crise sans précédent, comment ne pas le voir ?
C’est sûrement cela qui rend crédible l’idée de démocratie participative, et de 6ième république.
Ce serait 1% du bon chemin à suivre.
Mais admettez que rien n’a été pensé de probant. Je le sais car c’est ce à quoi je travaille depuis plusieurs années, et c’est très rarement assez élaboré. Et quand ça l’est, au mieux c’est récupéré dans un discours...
Moi je voterai (à la limite) pour celui qui détournera l’argent de la guerre pour la médecine, qui fera des taxes sur la bourse, penchera en faveur d’Hugo Chavez, condamnera fermement les violations aux droits humains (notamment Israël et les USA) et proposera un mode de fonctionnement qui fasse en sorte que le système soit non libéral.
Une seule personne ne peut pas faire cela, évidemment.
Prétendre le faire c’est autre chose.
L’antilibéralisme, que vous, vous modérez (en plus !) en argumentant "un libéralisme moins sauvage", est précisément ce qui nuit à tous, à court et à long terme.
Comme ça s’est dit de la bouche de personnes très bien placées pour le dire, le libéralisme : "on a déjà bien assez essayé".
On voit bien que l’économie mondiale est une erreur de calcul, elle ne fonctionne pas, tout le monde est endetté, ça ne veut plus rien dire.
Ce système empêche seulement de faire travailler ceux qui auraient des solutions pour un meilleur futur, de développer d’autres énergies, etc... Personne n’en a le temps, prit dans ses tourments quotidiens.
Le manque de temps est une carence mortelle.
Car au final, oui, c’est déjà le cas, c’est déjà "participatif" : ce sont les gens qui font que le futur est meilleur, et le système social sculpté par les politiciens ne ferait que le leur permettre.
En fait historiquement ce sont surtout les révolutions qui ont été les plus prolifiques pour système social et culturel, et toujours à l’encontre de la volonté des politiciens, qui symbolisent l’anachronisme, ne sont que les rouages déterministes d’un système établi et plus jamais remit en cause.
Voter pour qui que ce soit sera de toutes manières catastrophique puisque ça ne changera rien. Je n’ai jamais vu des élections aussi inquiétantes. C’est comme perdu d’avance pour tout le monde.
– 8119
1. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 14 novembre 2006, 11:43
Tout à fait d’accord sur l’argumentaire d’où ma conclusion qui reste celle du plaidoyer relatif en faveur de Ségolène Royal (pas zaz) sur
http://ocsena.ouvaton.org/article.php3?id_article=417
le 8 décembre 2005 repris sur bellaciao.
"Si Ségolène vous paraît mégalo et imbuvable, les mecs dirigeants du PS le sont autant et plus, donc y a pas de raison de ne pas la prendre elle."
et pour résumer (bis repetita placent),
"Ségolène a d’excellentes chances de réussite et on ne voit personne d’autre capable de réformer la France d’une façon aussi crispante et marrante. ( c’est vrai qu’elle fait fort)
Nous estimons que c’est in fine la raison essentielle de voter pour elle.
D’autant qu’elle a les maths de son côté ; si elle perd les hommes qui sont massivement machistes, elle gagne les femmes qui ne le sont pas, et s’offre en sus les types atypiques et progressistes :
Calculez comme vous voulez ça devrait faire au finish plus de 50% gagnant !"
Dans une lettre à Kugelmann du 12 décembre 1868 Karl Marx écrivait
« …les dames n’ont pas de raison de se plaindre de l’internationale qui a élu l’une d’elles, Mme Lan, au conseil général. Plaisanterie mise à part, le dernier congrès de l’American Labour Union, marque un grand pas en avant : les travailleurs des deux sexes y ont été traités sur un pied d’égalité complète.
Par contre, à cet égard, les Anglais et plus encore nos galants Français ont montré une grande étroitesse d’esprit. Le progrès social se mesure à la position sociale du beau sexe ( les laides comprises)… »
On peut dire que 138 ans après, le PS n’a toujours pas assimilé que « le progrès social se mesure à la position sociale du beau sexe ( les laides comprises)… » » et qu’on peut donc légitiment s’interroger sur sa capacité de gouverner autrement que par une gouvernance phallique de Fabius ou de DSK d’un système où « Chez eux quand les hommes parlent, la gonzesse doit se tailler » ( Les tontons fligueurs)
Mais restons cool si c’est Fabius ou DSK ( Benabar : le Diner)
« on s’en fout » on n’ira pas au deuxième tour, on n’aura « qu’à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas... et puis tant pis, »
rtbt
2. > La Lettre aux militantes et aux militants socialistes de Laurent Fabius, 14 novembre 2006, 12:37
ah bravo le terrorisme sexiste rtbt, c’est n’importe quoi !!! C’est ce qui me soule le plus chez les ségoléniste !
que ce soit une femme ou un homme, ça ne changera rien !!!
primo, ce n’est pas parcqu’une femme arrive à la tête du pays que tout de suite nous passeront d’une gouvernance phallique à une gouvernance matriarcale !
Ah la la, si on vote pas pour ségolène c’est soit qu’on est macho soit politiquement archaique !
Je rappel que lorsqu’on est de gauche on est sensé ne pas faire de différence selon le sexe, la préférence sexuelle, la couleur et touti quanti...ne fesant pas de différence, le positionnement politique de ségolène n’est pas clair, donc n’est pas possible d’être la candidate socialiste, c’est une mauvaise nouvelles pour la gauche si elle est désigné !
Et excuse moi 8119 les trois candidats ne représente pas la même philosophie politique et donc tout sera différents selon le candidat...
Raskolnikov
PRS