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La Samaritaine, Danone, etc...

Publie le jeudi 21 juillet 2005 par Open-Publishing

de ichlo

Il faudra bien qu’un jour cessent les licenciements intempestifs que les pays rattachés à l’Europe endurent non pas parce que l’Europe connaît certains blocages mais parce que ce blocage envisage toujours, continue de poursuivre la limitation et l’arrêt de ces exploitations où les ouvriers perdent leur place, passent par des cases de reconversion, sélectives au regard des pouvoirs décisionnels locaux.

Confrontés à de nouvelles phases transitoires, les plus faibles des salariés sont recalés et connaissent des phases de remise en question, de doute permanent, de mise à niveau constante.

Par sa culture, l’ouvrier parviendra souvent à se faire réembaucher ; c’est peut-être pour les classes moyennes que cela risque de devenir de plus en plus problématique pour un employé obligé de se re-jauger mais avec toutes les cases qui touchent au rapport avec la vie privée, des vies entières sont traînées aux orties, salies par la boue que la mercantile utilisation du capitalisme inflige au rythme déjà fort soutenu du monde des bas salaires (ouvriers, employés, certains cadres aussi...).

Pour les plus démunis il reste alors l’industrie médicamenteuse et la médecine de 35 pour leur venir en aide car l’industrie pharmaceutique ne s’est jamais aussi bien portée qu’en ces temps de disettes. La famine, c’est pour Giscard III parce que Chirac est inexistant, c’est Giscard II...

La Samaritaine, Danone et Taittinger maintenant qui devrait se faire piloter par la chaîne d’hôtels Sheraton est la dernière info que le salarié doit être en question de se demander s’il ne s’agirait pas plutôt d’un appel d’offre pour grandes fortunes car au bout du compte, lorsque tous les efforts du gouvernement auront été entrepris, que la mobilisation du Président pour effectuer tout ce qui sera est ses capacités pour inverser les OPA en mettant sur les pouvoirs financiers certains impératifs, quant tout aura été réalisé, ne s’apercevra-t-on pas que toutes ces interventions ne servirent qu’à faire monter les actions de ces groupes côtés en bourse pour se faire racheter au plus haut si finalement ces groupes changent de mains ?

Avec toutes les prises de bénéfices à la clé on comprendra mieux comment le grand capital se joue de la main d’œuvre au sacrifice de ses bénéfices ; l’essentiel étant que le patronat survive dans l’aisance et la propagande d’une équipe gouvernementale acquise à sa cause avant quiconque, assommant de sa patte - inversant presque à tous égards - la base équitable des démocratiques équilibres en économie...

Pepsi pour du yaghourt et le champagne avalé par un groupe touristique, s’agit-il là du nouvel ordre social monétaire ? Pace que pour Danone quant on voit la liste des firmes que ce groupe gère, on perçoit plus facilement et d’après une autre ampleur les mécanismes enclenchés qui déferlent sur tout l’agro alimentaire... Miam-miam pour les cotations boursières et leurs présidents directeurs généraux en slurp aux effectifs rayés du salariat mis en contrainte de « positive attitude », sérum à toutes les excuses, de recyclage, comme des vieux papiers simplifiés par des guichets uniques pour les chômeurs ou de réorientation encore, avec des mobilités, histoire de parfaire les déracinements...