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La bourgeoisie capitaliste internationale jubile par rapport aux derniers développements dans le monde

Publie le jeudi 4 novembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Les plans d’austérité vont bon train dans plusieurs pays occidentaux, les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis n’ont pas été témoins de percée de la part de tiers partis, l’appareil sécuritaire en place à cause de la guerre au terrorisme continue de se renforcir ; bref que de bonnes nouvelles pour la riche bourgeoisie capitaliste internationale.

D’ailleurs les médias bourgeois jubilent à voir comment le monde évolue dans le sens qu’ils veulent.

Paul Craig Roberts, ancien membre de l’administration Reagan aux États-Unis, fait valoir que les États-Unis ont perdu leur secteur manufacturier à la Chine et aux Indes et sont devenus une société de service, une société de réceptionnistes, de caissiers et cassières, de barmen et de barmaid et de personnel d’entretien.

Cependant cette transformation de la société américaine est devenue plus rentable pour la riche bourgeoisie d’affaires et de la finance des États-Unis et les élections de mi-mandat ont solidifié la perspective de voir ce genre de société s’établir dans la durée.

Les médias dominants ont de quoi jubiler. Et ils continuent d’orienter la discussion dans le sens du non-sens, par exemple en qualifiant Obama de marxiste alors que le monde capitaliste des affaires et de la finance avait investi beaucoup d’argent dans sa campagne à la présidence et qu’il s’est entouré de conseillers provenant de ce même monde capitaliste des affaires et de la finance ce qui contredit complètement ces allégations.

Il est difficile de sortir de toute cette tromperie continuelle que les riches nous font avaler jour après jour.

Il se peut en effet que, somme toute, les riches élites bourgeoises capitalistes soient trop puissantes et qu’ils puissent modeler la société comme ils le désirent.

Ainsi, il faudra peut-être que la classe ouvrière oublie la perspective d’une société juste dans laquelle tous peuvent vivre décemment et s’épanouir.

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=21760

Messages

  • États-Unis - L’abstention, grand vainqueur des élections

    De notre correspondant à New York, Alexis Buisson 03/11/10 à 18h10

    Le taux d’abstention pour les élections de mi-mandat aux États-Uis atteindrait les 58%. Une nouvelle preuve du désamour exprimé par les anciens électeurs de Barack Obama.......

    http://www.francesoir.fr/etranger/etats-unis-l-abstention-grand-vainqueur-des-elections.48585

    Etats-Unis : On nous cache le phénomène des "tent city", tiers-mondialisation

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2008/06/tent-city-usa.html

    Il ne paraît plus d’articles sur ce phénomène, pourtant il existe, il est en expansion,voici les villes de tentes,que les medias cachent,population plus en etat de voter :

    La “tent city” de Sacramento : on ferme

    Mis en ligne le 21 mars 2009 à 07H00

    http://www.dedefensa.org/article-la_tent_city_de_sacramento_on_ferme_21_03_2009.html

  • 1)
    les appareils industriels des USA et de l’UE sont très loin d’être ridicules , les USA sont bien atteints mais l’UE beaucoup moins. Il faut relativiser les choses, les USA ont effectivement des trous dans leur base industrielle, mais ils sont encore très puissants. L’UE n’a pratiquement pas de trous en savoir faire industriel. Ca peut changer mais pour l’instant la base industrielle est énorme encore.

    2)
    par contre et il y a lieu de s’y intéresser pour comprendre le capitalisme moderne, la bourgeoisie est moins liée aux appareils industriels même si elle en tire plus de bénéfices qu’avant. Ses relations avec l’extraction de plus-valus sur des travailleurs américains, chinois ou européens sont beaucoup plus fluides. Les actionnariats sont beaucoup plus volatiles, les rentes sur des états sont construits sur des bases très indirectes (mais très substantielles) par rapport aux lieux d’extraction de la plus-valus. Si il y a une chose éclatante dans le monde de la finance c’est de voir que des banques sont de formidables machines de cash pour la bourgeoisie et en même temps au bord de la faillite. Comprendre l’un et l’autre c’est comprendre le capitalisme moderne.

    3)
    les tea partys ne drainent pas beaucoup de monde et sont essentiellement un phénomène de médias capitalistes et de grands bourgeois qui s’esbaudissent que quelques gros cons à plat ventre devant les plus puissants fassent des apéros saucisson pinard aux rangs clairsemés. Ca peut changer et devenir une milice fasciste de réserve mais on est loin du compte encore.

    4)
    les résistances aux USA sont très nombreuses, contre le racisme, des grèves dans les entreprises de nettoyage , les grands hôtels, les services de restauration rapide ultra-développés, les hôpitaux, etc, sont nombreuses avec généralisation de piquets permanents qui crient devant les entreprises, les hôtels, les hôpitaux, etc

    5)
    les tensions sociales sont énormes aux USA, la bataille pour une cristallisation politique et sociale de ces résistances est importante.

    par ailleurs, et dans le monde, la bourgeoisie internationale en remodelant le monde et en développant son emprise a amené sur son porte-bagage un prolétariat moderne maintenant dominant numériquement d’une façon écrasante.

    Et ce dernier commence à se faire les dents et à monter en gamme, en Chine, en Inde (qui a connu en septembre la plus grande grève de tous les temps et de tous les pays avec 100 millions de travailleurs mobilisées), en Europe et partout dans le monde.

    Nous sommes dans une phase de remontée mondiale de la combativité sociale dans son cœur (les travailleurs), en comprendre les limites et les rythmes, les différenciations, les parcours de politisation, est une question essentielle.

    Cette remontée se fait dans des batailles de résistance tout autant que dans des batailles offensives.

    Pour caricaturer je dirai que :

     les classes ouvrières (au sens moderne du terme) des vieux pays industriels résistent et montent en gamme dans les formes de lutte et leur massivité

     les énormes classes ouvrières (au sens moderne du terme) des nouveaux pays industriels sont à l’offensive pour les conditions de travail et d’énormes augmentations de salaires (jusqu’à + 70% d’augmentation demandé par exemple).

    les deux phénomènes se conjuguent en poussée et depuis 3/4 ans nous l’avons vu sous diverses formes.

    Se rajoute un autre phénomène depuis quelques années c’est l’irruption mondiale de la jeunesse scolarisée sur la base de son destin de prolétariat moderne (alors que dix ans plutôt le modèle était de devenir cadre dynamique, cravate au vent, etc, ou, au mieux, des revendications sur des bases sociétales.

    Là, la jeunesse scolarisée se sent destin commun avec les travailleurs et on voit des choses et des mélanges entre jeunes en lutte et ouvriers d’usine impensables 20 ans avant, même 10 ans avant.

    La bourgeoisie , sa fraction la plus haute, mène une offensive globale, un hold’up planétaire , mais ce braquage a des conséquences claires : ne plus laisser face à face qu’une minuscule haute bourgeoisie et un prolétariat moderne innombrable surpuissant numériquement. Toutes les autres classes sont pour l’instant en passage à l’attendrisseur, les couches intermédiaires mis à la diète commune.

    Classe contre classe, c’est pour l’instant la leçon de la bataille de France, et aux USA il manque peu de choses pour que cela soit pareil et ressenti de même très largement.