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La brouille entre la CFDT et AC ! s’envenime

Publie le lundi 7 janvier 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

La CFDT, présidente de l’Unédic, signe avec le Medef des accords qui lui valent depuis longtemps la sourde animosité d’une partie du mouvement syndical. Le 20 novembre dernier, Francois Chérèque quittait précipitamment, sous les huées et devant les caméras, la manifestation parisienne des grévistes de la fonction publique et des étudiants, renouant avec une tradition inaugurée en 1995 par Nicole Notat.

C’est d’une façon beaucoup moins médiatique que la direction de ce syndicat a déposé une kyrielle de plaintes à l’encontre de quatre militants d’AC ! (Agir ensemble contre le chômage), et deux membres de la coordination des intermittents, un membre de la compagnie théâtrale Jolie Môme, et un cyber-journaliste de HNS-info.net (Hactivist News Service). Les faits remontant à avril 2005 et l’hiver 2005-2006.

Le 23 décembre dernier, l’enquête a rebondi avec la mise en examen de ces six militants pour injures publiques, violences sans ITT avec préméditation et menaces,violation de domicile.Tous encourent théoriquement une peine d’un an d’emprisonnement ainsi qu’une amende de 15 000 euros.

L’origine du conflit remonte donc au printemps 2005. Une centaine d’intermittents avaient, le 19 avril, occupé pendant trois heures les locaux parisiens de la centrale syndicale avant d’être évacués par les forces de l’ordre.Quelques dizaines de précaires s’étaient, quant à eux, rassemblés tous les mardis de l’hiver 2005-2006 devant le siège du syndicat pour protester contre les négociations puis la ratification de la nouvelle convention régissant les conditions d’indemnisation des chômeurs. La police présente sur les lieux à chaque fois n’avait procédé à aucune arrestation, ce qui semble témoigner du caractère plutôt pacifique de ces manifestations.

Jacky Bontemps, secrétaire général adjoint de la CFDT, évoque, en revanche, le « harcèlement », les « méthodes inacceptables d’intimidation » employées par les manifestants. Il estime que la centrale, qui emploie une centaine de secrétaires administratives, avait le devoir de protéger ses salariés régulièrement « insultés » voire « molestés ». Pour lui, « ces gens-là se trompent d’adversaires ».

Si du côté des mis en examen on admet que quelques insultes - « pourris », traîtres », « syndicat jaune », « vendus au Medef » - ont fusé du mégaphone et que des jets d’œufs ont coloré la façade du bâtiment, on réfute catégoriquement toute accusation de violence et on s’étonne de l’acharnement judiciaire de ces « partenaires sociaux ». Les six militants craignent néanmoins qu’une éventuelle condamnation créé une jurisprudence qui pourrait se retourner contre l’ensemble du mouvement syndical en criminalisant toute forme d’occupation. Un autre syndicaliste s’interroge : « Le pouvoir de la droite et du Medef n’est-il pas assez hégémonique pour qu’il faille du côté syndical lui prêter main forte ? »

THIERRY PELLETIER
samedi 5 janvier 2008
 http://www.liberation.fr/actualite/...

Messages

  • Va falloir qu’ils ce bougent le cul ces syndicalistes de pacotille.

    Ici ils disent : .../..."il ce trompe d’ennemis" , a Brennilis là c’est eux qui ce plantaient de cible, car suite a l’arret de ce chantier de démantèlement (suite a une décision du Conseil d’Etat), ils ont laissés les ouvriers ce planter méchament (en sous traitance ceux ci dépourvus de boulot par la faute de EDF et des gouvernements précédents)en effet ils les ont laissés ce fourvoyer à attaquer les écologistes de terrain qui avaient fait strictement leur boulot de signaler les défauts de procédure d’enquète d’utilité publique qui concernaient plus de 700 000 habitants du département. Des contaminations douteuses, des comptabilités de fux toxiques aléatoires, bref plein d’anomalies, constatées, révèlées et exprimés sur la presse et par l’ASN !

    Après des constats alarmants de l’ASN, la CFDT a fini par revenir sur ces propos, en demi teinte et de manière plus que discrète. Cette centrale et tous ces apparatchicks qui y évoluent à virer, tout simplement à virer, ils ne valent plus grand chose, et c’est un des leur qui le dit.

    Skapad.

  • La cfdt (actuellement phare de la cgt)réagit face a la critique du peuple par la négation de sa propre existence en tant que syndicat.En effet a force de signer les feuilles blanche de l’ump et du medf,elle ne peut supporter aucune contestation de sa nullité.A bon entendeur salut.momo11