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La décomposition du PS

Publie le samedi 31 mars 2007 par Open-Publishing
16 commentaires

La une du Monde à l’instant :

"Les Gracques appellent à une recomposition politique
Ils situent leur choix entre deux pôles, l’un conservateur, l’autre social-démocrate, ce dernier allant des Verts à l’UDF."

L’article commence ainsi :

Une vingtaine de socialistes appellent à une recomposition politique

de Raphaëlle Bacqué

"Beaucoup d’entre eux furent des compagnons du socialisme au pouvoir. Souvent énarques, rarement élus, mais peuplant les cabinets ministériels de la gauche chaque fois qu’elle fut au pouvoir, ces vingt-cinq dernières années. En une semaine, leur petit club informel, qui réunit une vingtaine de personnes, a signé deux textes dans Le Point sous le pseudonyme antique des Gracques appelant à une alliance entre le PS et l’UDF au nom du réalisme électoral et de la social-démocratie."

Le premier intitulé "Merci François", publié le 22 mars, rêvait d’une gauche plus réaliste, plus libérale et plus européenne. Le second, paru le 29 mars, intitulé "Chère Ségolène" appelle à une recomposition politique entre deux pôles, l’un conservateur, l’autre social-démocrate, ce dernier allant des Verts à l’UDF. Autant dire qu’à quatre semaines du premier tour de la présidentielle, la chose n’est pas passée inaperçue.

L’initiative a été d’autant plus remarquée que, parmi les signataires, se trouve Jean-Pierre Jouyet, 53 ans, ancien directeur adjoint de Lionel Jospin à Matignon, ancien directeur du Trésor, patron de l’inspection des finances et surtout grand ami - autrefois - de François Hollande et de Ségolène Royal, qu’il connaît depuis l’ENA. Jouyet, qui fut l’un des piliers, avec Hollande, du club deloriste Témoins, ne cachait plus sa rupture avec Mme Royal, ni le fait qu’il aurait préféré une candidature du premier secrétaire du PS. Maintenu à l’écart de la campagne de Mme Royal, il s’est vite aperçu qu’il n’était pas le seul à ne plus s’accorder avec le discours de la candidate ou à se sentir meurtri de ne pas être sollicité.

Dans ce petit cercle où chacun se connaît et se fréquente, une demi-douzaine de personnes, habituées du Blackberry et des échanges en réseaux, ont donc commencé à se "mailer" leurs réflexions et leurs inquiétudes. Au côté de Jean-Pierre Jouyet, se trouve la fine fleur de ce qui fut la technocratie socialiste des vingt dernières années, très souvent passée dans le privé : Denis Olivennes, 46 ans, ancien fabiusien, aujourd’hui patron de la Fnac ; Roger Godino, 67 ans, rocardien et pilier des clubs La gauche en Europe ; Mathieu Pigasse, 38 ans, ancien membre des cabinets Strauss-Kahn puis Fabius au ministère de l’économie sous l’ère Jospin, aujourd’hui vice-président de la banque d’affaire Lazard ; Ariane Obolensky, 57 ans, membre du cabinet Rocard à Matignon en 1988, passée dans la banque ; Bernard Spitz, 48 ans, ex des cabinets Rocard et Stoleru en 1988, en disponibilité du Conseil d’Etat pour exercer ses activités de conseil dans le privé ; Guillaume Hannezo, 46 ans, ancien des cabinets Bérégovoy, brûlé dans le scandale Vivendi et la chute de Jean-Marie Messier, aujourd’hui associé de Rothschild & Cie et vice-président du conseil de surveillance de Libération ; François Villeroy de Galhau, 48 ans, ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, aujourd’hui à la BNP ; Gilles de Margerie, 51 ans, ancien conseiller de Michel Rocard, devenu banquier.

Ce qui les a déterminés ? La montée de François Bayrou dans les sondages et une certitude que résume Roger Godino : "Nous voyons bien, dans le pays, la logique du "Tout sauf Sarkozy". Si Ségolène Royal arrive au second tour face au candidat UMP, elle devra faire appel aux électeurs de Bayrou pour le battre. Si c’est Bayrou, il devra s’ouvrir aux socialistes."

Tous n’en étaient pas, cependant, au même degré de conversion. Certains sont déjà fort éloignés de la gauche et voteront François Bayrou. Mais d’autres s’y refusent.

Les strauss-kahniens, notamment, se sont sentis confortés dans leur démarche par l’entretien de leur champion dans Le Monde du 10 mars. Ces derniers veulent encore croire que Mme Royal devra, si elle gagne, appeler "DSK" au gouvernement et, calculent que, si elle perd, une partie du PS se recomposera autour de leur ami. "Je suis socialiste et je voterai Ségolène Royal, affirme ainsi Mathieu Pigasse. Mais le temps est venu que le PS fasse sa mue idéologique et accepte l’économie de marché. Ségolène a d’ailleurs gagné la bataille interne sur une tonalité blairiste. Pourquoi l’a-t-elle oublié ?"

Ils ont cependant tous été sèchement renvoyés dans les cordes. Ségolène Royal a balayé leur initiative d’un revers de main : "Ils sont extrêmement libéraux", a-t-elle tranché en décommandant le rendez-vous qu’elle leur avait accordé le 24 mars. François Bayrou, lui, les a longuement reçus, enchanté de l’aubaine. Mais lorsque les Gracques lui ont affirmé que l’alliance électorale PS-UDF qu’ils prônent devait aussi fonctionner s’il n’arrive pas au second tour, il a répliqué : "Je n’envisage pas cette hypothèse."

Michel Rocard, qui prédit depuis le référendum du 29 mai 2005, le déchirement du PS en deux pôles, a reçu plusieurs des signataires. François Hollande, en habitué de la synthèse, maintient les relations avec notamment Jouyet, même s’il juge les Gracques trop indulgents envers François Bayrou. DSK, qui y retrouve une partie de son cercle idéologique, se montre prudent. "C’est une chose que de penser qu’il faut un bon report des voix Bayrou et une autre de prôner l’alliance électorale", explique ainsi son conseiller Gilles Finchelstein.

Quant à Laurent Fabius, qui songe déjà à l’après et compte reprendre le pôle gauche du PS si celui-ci se scindait, les choses sont claires. "Les Gracques ? Ce sont plutôt les Gracques 40, cingle Guillaume Bachelay, "plume" de l’ancien héraut du non à la constitution européenne, les enfants du tournant de la rigueur et de Maastricht. Ils cherchent d’abord la validation de leur acceptation de la contrainte économique." Les Gracques - du nom de ces citoyens romains renommés pour leur tentative infructueuse de réformer le système social romain- sont décidés à attendre maintenant l’entre-deux-tours. Espérant que la configuration politique issue du 22 avril leur donne raison.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

L’article sonne comme le crépuscule du parti socialiste ancré à gauche, je trouve...

Messages

  • Surtout si les élections sont perdue, par le PS.

  • SUS AUX GRAQUES !!! SOCIOS, REVEILLEZ-VOUS : VOTEZ ET FAITES VOTEZ POUR MARIE-GEORGES, LA CANDIDATE IRREPROCHABLE DE LA GAUCHE ANTI LIBERALE

    • Ah bon , le PS est à gauche ? Seul ou avec l’UDF le PS ce n’est plus la gauche !

      La plupart des gens ne votent pour lui que par défaut :
      c’est le moins pire comme dirai ma soeur (!)

      Bref, moi je me demande encore si je voterai pour lui au second tour car Madame Royal a dit tellement de mal des profs (j’en suis un, pitié ne me tuez pas !) que je me demande ce que j’ai a y gagner.

      Pour moi, ce qui compte c’est le premier tour (Marie Georges Buffet) et le troisième (dans la rue pour lutter contre ce libéralisme qui nous bouffe !).

      Quant aux Gracques (si je me trompe pas, ils étaient pour une meilleure répartition des terres) et Gracchus Babeuf préfigure un peu le Communisme, non ? Alors comment une poignée de libéraux qu souhaitent l’union PS-UDF, c’est à dire "à toute vapeur vers le capitalisme total" peuvent se cacher derrière ce genre de pseudo ? Ils feraient mieux de signer "Tony Blair", ce serait plus juste !

      On s’en fout, on vote Buffet....

  • C’est pas parce qu’il y a des brebis galeuses au PS (des Gracques, énarques peuplant les cabinets ministériels) que le PS est à droite.
    Faut pas dire n’importe quoi non plus. Chez les anti-libéraux aussi, il y a des brebis galeuses (ceux qui votent ou ne votent pas MGB, c’est selon les personnes avec qui l’on parle).

  • Je pense que beaucoup d’électeurs/sympathisants du PS qui la gauche a encore un sens iront vers le PC, a contrario de la LCR, LO etc.

    A mon avis, c’est le début d’un mouvement de transfert profond qui se prépare. On en récoltera pas les fruits à cette présidentielle, mais j’ai confiance dans l’avenir du PC et les espoirs qu’il porte.

    Déjà des responsables socialistes ont appelé MGB, ça commence toujours comme ça...

  • Belle démonstration sur la gauchitude des ENARQUE qui sont nourris au biberon du
    libéralisme pour ne pas dire du capitalisme. pour eux deux sortie soit les couloirs du
    MEDEF, soit les couloirs des PATIS DE DROITE (UMP-UDF)ou les partis sociaux démocrates
    style PS.
    Le PS a été vampirisé par les ENARQUES voir son comité directeur non représentatif
    des populations de notre pays.

  • je ne sais pas si le mot "décomposition" est le plus juste...plutôt une "recomposition" en Parti Démocrate américain !!
    Ce parti adhère pleinement à la "politique-spectacle", et cela ne doit pas contrarier la Parisot.
    Que les "adhérents" qui se pensent de gauche fasse comme l’ami "mélanchon"...

    Pour ma part j’ai voté Mitterrand en 81 (pas en 1988 !)...il parlait à gauche et à fait une politique de droite, alors la "châtelaine" qui parle déjà à droite nous fera un petit sarko dans le dos.

    Je vote MG Buffet au premier tour...pour le second : je ferais mon devoir de citoyen BATTRE LA DROITE sous toutes ses formes...et je revoterais pour MG Buffet !!

    un coco tétu
    Roger de ANDRADE de Pluvigner en Morbihan

  • Un peu naïf, 62.***.243.** qui parle de « brebis galeuses »…

    Je ne résiste pas à citer un article paru le 22 Mars 2007, signé Diego Melchior (de la section Sciences-Po du PS) :

    Virage à gauche de plus en plus prononcé pour François Bayrou

    François Bayrou est donc à ce jour bel et bien plus proche de Ségolène Royal que de Nicolas Sarkozy. Un rapprochement serait souhaitable…
    … un score faible (de SR) face à Nicolas Sarkozy obligera à ouvrir des négociations avec l’UDF ; la non présence au second tour aura comme conséquence l’implosion du PS…

    Ainsi parlent les cadres ou futurs cadres du PS…

    Bayrou, qui fut ministre de Balladur et Juppé, qui a voté toutes les lois antisociales des gouvernements Raffarin et Villepin, ce Sarkozy des pâtures qui porte le programme du MEDEF serait donc un homme de gauche…

    Si la base du PS se rétrécit, c’est bien parce que Ségolène Royal court après les thèmes chers aux candidats de la droite et se refuse à afficher des ambitions de transformation sociale, seules capables de mobiliser l’électorat qui aspire à une réelle alternative politique.

    Décidemment, les enseignements de 2002 n’ont toujours pas été tirés : on se souvient de Jospin clamant que son programme n’était pas socialiste, dans le but de séduire l’électorat « centriste », avec le succès que l’on sait…

    Ségolène Royal, qui tente de draguer à la fois l’électorat de Bayrou et celui de MGB, en appelant au vote « utile », risque la grand écart…

    L’expérience d’une gauche déséquilibrée au profit du PS l’a largement démontré : il n’y a rien a en attendre, si ce n’est la désillusion, le renforcement de l’abstention dans les couches populaires et finalement l’arrivée au pouvoir d’une droite encore plus dure remettant en cause acquis et conquêtes sociales.

    Le seul vote utile est celui qui tendra au rééquilibrage de la gauche, qui permettra de faire renaître l’espoir d’une transformation anticapitaliste de la société.

    Le seul vote utile est le vote pour Marie-George Buffet !

    Et si nous faisions en sorte que le 22 avril 2007, à l’instar du 29 mai 2005, nous réserve une remarquable surprise ?

    Francis G

  • Pour ce qui me concerne,cela fait plus de quatre années que je pense le parti socialiste comme étant une coquille vide idéologiquement pour être porteur d’une réelle alternative à gauche.C’est un parti de vieux cadres ou de jeunes aux dents qui rayent le parquet,cela ne fait pas une unité autour d’un projet !!

    La recomposition ,tant à droite qu’à gauche,il ne faut surtout pas isoler le parti socialiste du contexte politique général,va toucher tout l’échiquier politique français, comme il touche l’Allemagne,l’Italie.

    Nous n’avons pas encore fini de digèrer politiquement,dans tous les pays européens, la chute du mur et l’immmense impuissance américaine qui ne sait plus quoi faire de son égémonie économique,sinon partir dans une fuite en avant guerrière qui va la miner jusqu’à son effondrement.

    L’échéance est pour les années 2008 à 2010.Cela entrainera la totalité des pays occidentaux dans une immense récession (incontrôlable).

    Les forces alternatives ont ,à mon sens, de beaux jours devant elles.

    RASPOUTINE

  • Aujourd’hui aucun candidat à l’élection présidentielle n’a répondu à l’invitation de la FCPE. Ils ont tous préféré envoyer leurs représentants pour intervenir devant les quelque 200 délégués départementaux de la FCPE.

    Cela en dit long sur les choix de ceux qui briguent nos suffrages… L’éducation fait elle vraiment partie de leurs priorités ? Ce sont 15 millions de parents citoyens et 12 millions d’élèves qui se sentent méprisés.

    L’éducation de nos enfants construit l’avenir. La FCPE trouve étonnant qu’aucun des candidats à la fonction suprême ne l’ait compris. Les parents d’élèves seraient-ils plus soucieux de l’avenir que nos politiques ?

    Il est vrai que les résultats en matière d’éducation ne se voient que 20 ans plus tard… Où seront-ils dans 20 ans ?

    Il y a eu 30% d’abstention un 21 avril 2002. Avec de telles attitudes, qu’en sera-t-il le 22avril 2007 ?

    • t’a vu ce quel propose la FCPE ! remplacement d’un prof par un autre d’une autre matiere, tout le programme de la droite et du PS .Ils n’ont pas besion de se déplacer .MGB ne peu pas etre partout toutefois li plutôt ce qu’elle a dit au congrès de UNF et les proposions et geste supreme du citoyen les faire vivrer !!!!!

  • Arrêtez de nous tuer avec réflexions des énarques ps comme ceux de l’ump il sont :
    ULTRA- LIBEREAUX

  • Quelle décomposition :
    Le PS applique quand de forces a sa gauche une politique d’ ENARQUE, toute de droititude
    d’accompagnement du libéralisme, (voir les déclarations contradictoire de SEGOLENE caméléon
    suivant son auditoire elle a inventée la caméleonatitude).
    Les ENARQUES du PS n’ont tirés aucunes conclusions au travers de 2002 et du TCE ils en sont
    restés à leurs certitudes sinon de pendre le peuple de gauche pour ,des imbéciles qui n’aurait
    rien compris.
    Ces gens la en sont rendus à mettre en avant le vote utile à gauche pour essayer de grappiller
    des voies sans s’attaquer au problème de fonds dont la répartition des profits qui risquent de
    fâcher leurs amis du MEDEF.
    La seule candidate a proposer un programme cohérent et novateur c’est MARIE GEORGE
    BUFFET à gauche votons utile votons MGB
    CHRISTIAN78

  • L’évolution politique de la société incite à deux solutions : Résister à l’évolution ou la prendre en compte.
    La résistance à l’évolution est incarnée par des mouvements du type LCR, LO, PC.
    D’après l’évolution des votes en faveur de ces mouvements et de leurs candidats on peut affirmer que les citoyens ne suivent pas cette voie.
    Les ouvriers eux-mêmes ont déserté ces groupes de pensée pour rejoindre massivement le FN.

    Social-Démocratie :
    L’autre solution est de prendre en compte ces évolutions et de faire des propositions politiques adaptées à notre situation actuelle.
    Cette solution est celle d’une partie du Parti Socialiste, ceux que l’on peut regrouper sous le vocable de sociaux-démocrates.
    Fidèles aux principes de la Gauche ils sont plus en phase avec la réalité que leurs camarades internes fabiusiens et autres mélenchonistes, emmanuellistes et consorts.
    Rien ne s’obtient plus en France sans consensus.
    Ni la Gauche, ni la Droite ne peuvent faire passer certaines solutions rejetées énergiquement par le camp adverse (Exemple du CPE) sauf à plonger le pays dans une attente de vengeance qui vient tôt ou tard (Régionales de 2004).

    Ouverture pour gagner :
    Constater que la Gauche fait 40% dans le pays au premier tour de la présidentielle n’est pas non plus un fait que l’on peut nier.
    Dans cette configuration, seul un élargissement de l’électorat sur une partie de la Droite peut faire gagner une minorité de Gauche.
    Après on peut tergiverser 107 ans pour savoir si il faut intégrer UDF,PS et Verts dans un grand parti.
    Ce qui est sûr c’est qu’il faut proposer une offre politique qui fasse une majorité si on veut gouverner.
    Après tout est affaire de dosage.
    Jusqu’où ne pas aller trop loin pour ne pas laisser de côté certaines propositions auxquelles on tient.

    Tout se joue le 22 avril :
    Les scores du premier tour permettront de savoir si la gauche peut gagner le second tour en étant en position de force ou en position de faiblesse.
    Et dans ces scores, celui de Ségolène Royal - la seule capable de fédérer largement - sera celui qui permettra le regroupement des forces connexes si elle fait un très bon résultat, ou provoquera l’éclatement - et la défaite - si son score n’est pas assez important.
    Les Gracques disent les choses un peu différemment mais c’est l’idée, non ?

    Par Frédéric Laval, conseiller général PS de TARBES (65)
    http://laval65.canalblog.com

  • Je crois que la meilleure chose qui pourrait arriver à la gauche de ce pays, ça serait que la candidate PS ne figure pas au second tour.
    Pourquoi ?

    1/ parce que le PS n’a tiré aucune leçon de son lamantable échec, imputable à la politique néo-libérale de Jospin menée pendant 5 ans (rappelons-nous qui a signé les différentes libéralisations des services publics à Lisbonne et Barcelone)

    2/ parce que ils se sont auto-blanchis en 2003, pensant naïvement que les Français avaient voté pour eux aux régionales alors qu’ils avaient voté contre les autres

    3/ parce que le non au TCE de 2005 a été rayé par tous d’un trait de plume (bien qu’en campagne, ils n’arrivent cependant pas à oublier ce nouvel échec que leur a envoyé le peuple français qu’ils continuent à conspuer et à considérer comme responsable de la panne actuelle de l’Europe)

    L’éventualité Bayrou-Sarko entraînerait fatalement un ralliement d’une partie du PS au centrisme (là où se situe très exactement leur place réelle), une cission au sein du PS et permettrait donc l’émergence d’une vraie alternative de gauche qui aurait enfin les mains libres et la puissance de lutter contre les méfaits du néo-libéralisme.

    Voyons plus loin que le vote du 22 avril si nous voulons créer une réelle alternative aux politiques actuelle.