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La fin du mythe “des mains dans le cambouis “ ?

Publie le mercredi 22 octobre 2008 par Open-Publishing
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La fin du mythe “des mains dans le cambouis “ ?

LE CAUCHEMAR DES EMPRUNTS TOXIQUES des COLLECTIVITES LOCALES ne fait que commencer !!! LA CHUTE DE L’EURO accelere la prise de conscience.

LES PRETS A TAUX VARIABLES indexes sur les monnaies etrangeres, une bombe a retardement :

L’élu vient de faire une découverte : « Nous avons des prêts dont les taux sont indexés sur le yen, le dollar, le franc suisse et même sur le taux d’inflation américain. » Pour lui, l’équipe précédente a « légué à leurs successeurs un risque au moins équivalent à celui des subprimes »

Les emprunts « toxiques » du 93 montent à 97% !

20 octobre 2008 - 16:56

20 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) — Pour son premier débat d’orientation budgétaire (DOB), Claude Bartelone, le nouveau président PS du Conseil général de Seine-Saint-Denis a décidé de dire la vérité : le département risque, du jour au lendemain, de sombrer dans d’importantes difficultés financières.

« Notre dette, affirme Bartelone, dont l’encours s’élève à 864 millions d’euros, est constituée à 97% d’emprunts toxiques. Notre annuité de remboursement peut passer brutalement de 40 à 80 millions d’euros ! »

L’élu vient de faire une découverte : « Nous avons des prêts dont les taux sont indexés sur le yen, le dollar, le franc suisse et même sur le taux d’inflation américain. » Pour lui, l’équipe précédente a « légué à leurs successeurs un risque au moins équivalent à celui des subprimes »

A qui la faute ? A part l’ancien exécutif, présidé par le communiste Hervé Bramy, qui, séduit par des taux alléchant, a systématiquement eu recours aux produits structurés sans imaginer les évolutions possibles du marché, Bartelone n’oublie pas la banque Dexia, « inventeur du produit » dont il attend qu’elle « répare les dégâts avant la catastrophe budgétaire ».

http://www.solidariteetprogres.org/article4715.htm

Didier Migaud appelle à un "recensement" des collectivités victimes d’emprunts "toxiques"

Le président de la Commission des finances à l’Assemblée, Didier Migaud, a appelé mardi à "un recensement" des collectivités territoriales soumises aux "emprunts dits toxiques".

"Je souhaite qu’un recensement soit fait des collectivités territoriales qui sont soumises à ces emprunts dits toxiques", a-t-il déclaré sur LCI, au moment où Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis dénonce "près de 90%" de produits bancaires "toxiques" dans les finances de son département.

"A partir du moment où l’Etat est intervenu dans le capital de Dexia, il doit voir avec Dexia comment on peut garantir un certain nombre de produits qui ont été mis sur le marché par Dexia", a ensuite martelé M. Migaud. "Ca me paraît tout à fait indispensable."

La société créée par la loi de finances rectificative pour le financement de l’économie, adoptée en urgence par le Parlement la semaine dernière, et qui bénéficie de la garantie de l’Etat dans la limite de 40 milliards d’euros, avait été constituée pour le sauvetage de Dexia, et fournit des fonds propres aux banques qui en ont besoin afin d’améliorer leur solvabilité.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5996834

Un plan de sauvetage pour les villes spéculatrices

samedi 18 octobre 2008 (17h51) :

Un plan de sauvetage pour les villes spéculatrices

Par David Servenay

Créé 10/18/2008 - 01:26

L’Etat prévoit des milliards pour éviter que des collectivités n’entrent en cessation de paiement à cause de leurs placements.[1].....

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article72905

L’euro tombe sous 1,30 dollar

TOKYO - L’euro est passé mercredi sous le seuil des 1,30 dollar pour la première fois depuis le 13 février 2007, le billet vert profitant des espoirs d’un nouveau plan de relance aux Etats-Unis.

A 03H30 GMT, la devise européenne s’échangeait contre 1,2930 dollar sur le marché à Tokyo, contre 1,3073 dollar la veille au soir à New York.

La monnaie américaine profite depuis lundi des propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, qui s’est déclaré favorable à l’examen d’un nouveau plan de relance par le Congrès américain.

Les démocrates, qui contrôlent le Congrès, se sont prononcés en faveur d’un plan de relance de 150 milliards de dollars.

Un premier plan de relance d’un montant de 168 milliards de dollars avait été adopté par le Congrès en janvier et mis en place au printemps. Il avait eu un effet jugé positif par les économistes, mais très provisoire.

Selon les cambistes, la devise européenne pâtit également de spéculations selon lesquelles la Banque centrale européenne (BCE) se verra bientôt contrainte d’abaisser à nouveau son taux directeur pour tenter de faire redémarrer l’économie de la zone euro.

Depuis son sommet historique à 1,6038 dollar pour un euro le 15 juillet, la monnaie européenne a perdu l’équivalent de 19,4% de sa valeur.

22 octobre 2008 05h52

http://www.romandie.com/ats/news/081022035257.c7ix36eo.asp

Messages

  • On cause socialisme à Washington D.C.

    21 octobre 2008 —Il faut prêter toute notre attention à ce qui se passe aux USA. Il faut se convaincre que, de moins en moins, nos certitudes à propos de ce pays et du système qui le tient ont valeur de principes intangibles.

    D’une façon assez remarquable, notre impression sur cette campagne présidentielle US est qu’elle est “incertaine”. (Dans notre numéro courant, – celui du 25 octobre 2008, – de notre Lettre d’Analyse dd&e, nous avons hésité pour le titre de la dernière partie de notre chronique de defensa. La campagne présidentielle reléguée en fin de chronique par la crise financière et générale, nous avions choisi d’abord : « Morne campagne » ; nous nous sommes ravisés, préférant : « Incertaine campagne ». Même pour le jugement à porter, il y a de l’incertitude.) Il est en effet remarquable de juger “incertaine” une campagne présidentielle où rarement l’issue a paru si complètement acquise d’avance, non seulement pour le candidat mais aussi pour le parti. Ce dernier point (la victoire supposée acquise du parti démocrate) est important.

    Certes nous débattons comme si ce résultat était acquis d’avance. Tout se passe comme s’il l’était effectivement, non pas en raison des candidats mais en raison de la crise.

    Si McCain l’emportait, ce serait un événement considérable, moins pour l’élection de McCain que pour le renversement par rapport à ce qui paraît universellement acquis. Nous ne nous arrêtons pas aux prudences pseudo-scientifiques mais nous raisonnons à partir des perceptions qui, dans cette sorte de circonstances, sont les vrais faits politiques. Si McCain l’emportait, ce serait comme un “coup d’Etat”, moins par rapport à Obama que par rapport aux exigences de cette crise qui emporte tout depuis un mois, et l’effet serait à mesure, – c’est-à-dire avec soupçons en cascade de fraude électorale, incertitudes sur l’ordre public, etc.

    Cela, aussi, serait un fait politique, loin des discours pompeux sur la démocratie et des soupçons justifiées sur les tromperies diverses de la démocratie, cet artefact nécessairement manipulé.

    Ainsi est-ce par rapport à la crise et à ses pressions qu’il importe de raisonner, et non par rapport aux candidats, aux partis perçus d’une façon conventionnelle, à leurs projets supposés selon les normes du système. Nous ne sommes pas dans une situation normale, nous devons écarter les certitudes de la normalité et être ouvert aux choses les plus inattendues, sans qu’elles garantissent rien bien entendu.

    Ainsi, le débat polémique qui s’est ouvert au coeur de la campagne concernant le pseudo-“socialisme” du camarade-candidat Obama doit-il être considéré comme un fait important. Pour fixer les idées, voici quelques extraits d’un texte de CNN.News du 20 octobre.......

    http://www.dedefensa.org/article-on_cause_socialisme_a_washington_dc_21_10_2008.html